Chapitre 114- le combat commence p1

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L'introduction de ce chapitre a été écrite sous cette Musique: Don't Fear the Reaper (Re:Imagined) by Denmark & Winter)

Au bord du Mississippi, quelques vagues viennent lécher les docks lors de la traversée d'un bateau à aubes d'où résonne un air de jazz.

Dans le quartier français, presque toutes les fenêtres donnant sur les célèbres rues Royale et Bourbon Street sont closes.

Katherine Pierce est postée devant l'une d'entre elles où un lever de soleil rougeâtre reflète sur son teint pâle. Petit à petit, l'inquiétude la gagne. Cette dernière a vécu assez longtemps pour savoir que sa couleur si chaude est signe d'un mauvais présage. Bientôt, le sang va couler, et cela en abondance. Le rythme de son cœur s'accélère sous la pression, la panique la consume au fil des minutes. Elle s'installe sur le siège de la coiffeuse et se saisit d'un stylo à plume.

Klaus et Caroline sont blottis l'un contre l'autre. La tête de la jolie blonde est posée sur son torse tandis que ses doigts à lui parcourent les cheveux de son petit ange.

— Tu as encore eu une nuit agitée n'est-ce pas ? lui murmure-t-elle.

— Ne t'inquiète pas pour moi, tout ceci sera bientôt terminé !

Sa voix, elle l'a trouvé des plus bancales et même s'il lui dit de ne pas s'en faire, c'est une cause perdue.

— Tu sais tous les cauchemars qui te hantent, avant c'était moi qui les affrontais dès la nuit tombée, parfois même sans avoir besoin de fermer les yeux, se souvient Caroline. Tous ne sont pas à prendre au pied de la lettre, certains cherchent seulement à te faire comprendre quelque chose.

Il a écouté chacun de ses mots, mais ne préfère pas entrer davantage dans le sujet.

— As-tu appelé ta mère ? lui demande-t-il

Non !

Et pour cause, la jolie blonde a peur. Peur que sa mère la rejette.

— Tu devrais peut-être retourner à Mystic falls.

Caroline fronce alors les sourcils puis se redresse légèrement sur le flanc.

— Quoi ?

— Liz t'aime, Caroline. Elle craignait seulement que je te détruise !

Comment le lui reprocher ? Une mère ne ferait-elle pas tout ce qui lui est possible pour protéger son enfant ? N'est-ce pas ce qu'elle fait elle-même en secret.

— Peut-être qu'on pourrait y aller une fois que tout ça sera fini ! propose-t-elle

Malheureusement, lui ne se projette pas aussi loin et c'est bien la première fois.

— Et si tu y allais maintenant ? Tu pourrais même partir avec Rebekah !

— Est-ce que tu cherches à m'éloigner de La Nouvelle-Orléans ? grimace-t-elle. Non parce que ni moi... ni Rebekah ne partirons de La Nouvelle-Orléans en vous sachant en pleine guerre.

Il aura essayé !

— Très bien, mon ange ! dépose-t-il alors les armes.

Alors qu'elle se blottit à nouveau contre lui, lui laisse ses yeux observer le lever de soleil aux tons chauds.

Il l'a compris, il le voit... les ténèbres enveloppent sa ville si chère à son cœur.

Après avoir déposé un baiser sur le front de Caroline, il rejoint le salon et se positionne sur le balcon, les avant-bras appuyés sur la rambarde en fer forgé.

Entre rêves et réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant