Chapitre 76 -Chris VS Stefan

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Coucou à tous, j'ai le sentiment que les chapitres où le Klaroline n'est pas mis en avant vous intéressent beaucoup moins. Je m'en excuse si c'est bel et bien le cas. Personnellement, je trouve cela dommage car tous les Mikaelsons ont le droit à leurs parts du gâteau. C'est d'ailleurs important pour moi ! Ils se doivent TOUS d'avancer, de grandir et les personnages secondaires de cette histoire ont également leurs intérêts afin de les emmener là où je le désire lorsque le mot FIN sera écrit. Bisous à tous et j'espère que malgré tout vous apprécierez votre lecture.


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Rebekah

Ma nuit a été très agitée. Et pour cause, des images d'un petit garçon de huit ans s'enfuyant de sa maison afin d'échapper à ses agresseurs m'ont hantée. J'ai imaginé Chris prendre conscience du mensonge de sa mère en constatant que celle-ci ne se réveillerait jamais. Je l'ai vu, égaré dans la fraicheur de la nuit, subissant sa première mutation en étant seul.

En quelques heures, toute sa vie a basculé. Il a perdu une mère aimante, la chaleur d'un foyer pour se retrouver parmi des créatures nomades dont ils ne connaissaient même pas l'existence.

Désormais, toute cette haine qu'il a pour mon espèce, je suis en mesure de la comprendre.

J'ouvre les pressions une à une de sa chemise en jean que j'ai finalement décidé de porter pour la nuit puis la range dans mon armoire. Alors que je termine de m'habiller, un corps prend appui contre mon dos. Sa peau froide se fait aussitôt ressentir à travers mon débardeur en coton. Inconsciemment, j'ai l'impression de replonger dans cette vision du futur. Et ça me fait du bien ! Tellement de bien !

Ma main, incontrôlable, capture ses cheveux afin de l'inciter à poser ses lèvres dans mon cou. C'est d'ailleurs exactement ce qu'il fait.

Stefan peut-il être l'homme de mon futur ? Sa peau est, après tout, aussi froide que la mienne !

— Bonjour, me salue-t-il en m'embrassant par petites touches.

Ses baisers sont tendres, agréables mais une fois encore, mon cœur ne fait aucune embarquée. Ce sentiment éprouvé lors de cette vision n'est pas là !

— Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de discuter de ce qui s'est passé avec Silas ?

— Il n'y a rien à dire, Stefan ! je le coupe.

À aucun moment, je ne désire avouer à voix haute à quel point j'ai été naïve, faible. Qu'à cause de ma stupidité, j'aurais pu être responsable d'une tragédie si nous n'avions pas réussi à récupérer le pieu en chêne blanc.

Je suppose que Nik n'en sait rien ! Si cela avait été le cas, j'aurais sans doute terminé avec une dague dans le cœur puis plongé dans un profond sommeil pour ces cent prochaines années.

Au fond, je suis tellement fatiguée que cette sentence ne me parait plus aussi terrible qu'avant !

— Qu'est-ce que tu as au bras ? me demande Stefan, les sourcils froncés.

Et merde !

Klaus

Les avant-bras en appuient sur la balustrade en fer, le pieu en chêne blanc dans mes mains, j'observe les loups originels comme s'ils étaient un mystère à éclaircir. Et pour moi, c'est exactement ce qu'ils sont !

Comment faire confiance à des hommes qu'on connait à peine?

Depuis toujours, ces créatures n'ont eu de cesse de me fasciner, et cela même avant de savoir qu'une partie de moi était comme eux. À les observer interagir les uns avec les autres, j'apprends beaucoup. Adam est clairement le plus soumis d'entre eux. Lucian, le loup au pelage aussi noir que le charbon, le prend d'ailleurs pour son martyr. Sam, lui, n'a de cesse de s'interposer pour le remettre à sa place. Quand je le regarde les recadrer avec une certaine bienveillance, je comprends pourquoi mon père l'a choisi comme son bêta. J'imagine qu'il est essentiel pour un Alpha, de s'entourer de la bonne personne pour être son second.

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now