Chapitre 94- le pouvoir de l'Alpha P2

466 24 42
                                    


Caroline

Blottie dans ses bras, je ne pourrais pas me sentir mieux qu'à cet instant. Et bien que je devrais éprouver une certaine culpabilité pour ne pas l'avoir prévenu que nous pouvions maintenant concevoir un enfant, je ne la ressens pas.

Au contraire, je peine à retenir mon sourire conquérant.

Désormais, tout me laisse croire que c'était le moment opportun. Sans compter que son loup s'est manifesté durant notre acte charnel ce qui, en soi, est rarement le cas.

Je suis peut-être bien trop naïve pour l'espérer, mais tant pis, moi, j'ai envie d'y croire.

Je suis peut-être bien trop naïve pour l'espérer, mais tant pis, moi, j'ai envie d'y croire

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

— Je t'aime, Caroline ! il me dit tout en déposant un baiser sur mon front.

Mon originel n'a jamais été le genre d'homme à exprimer ses sentiments, encore moins à déployer des mots d'amour à tout va. Il n'en fait d'ailleurs pas plus avec les membres de sa famille. Et au fond, cela m'est devenu égal, car jusqu'à maintenant il a toujours su me montrer à quel point je lui étais précieuse.

— Concernant ce qui va se passer ce soir, j'aimerais te poser une question, je demande tout en me redressant sur un coude.

Aussitôt, je le vois se tendre. Sa transformation prochaine l'inquiète. Il ne l'a jamais caché.

Quand la lune sera à son apogée, seul le loup sera en mesure d'imposer ses choix. Nous le savons tous les deux.

— J'imagine que vu que tu n'auras plus aucun contrôle sur ton corps, il te sera difficile d'y répondre, mais est-ce que tu penses que ton loup trouvera un petit moment pour moi ?

Ma question est peut-être complètement stupide, mais de m'imaginer dormir sans lui, je n'aime pas ça.

— Je l'ignore !

Et en même temps, c'est la réponse à laquelle je m'attendais. Son loup, au fond il ne le connait pas vraiment.

— Cependant, si je suis convaincu d'une chose, c'est que tu as autant d'importance à ses yeux que tu peux l'avoir pour les miens.

Et cette simple vérité me suffit et je pense pouvoir m'en contenter. Du moins, pour l'instant.


 Elijah

À peine sommes-nous de retour au QG que ma sœur s'immobilise en plein milieu de l'escalier.

— Je sais que je n'aurais pas du sortir. Une fois de plus ! me dit-elle en se tournant vers moi.

Il semble qu'elle soit consciente de son acte.

Un acte, au fond, qu'elle ne semble pas pouvoir contrôler.

— Effectivement, tu n'aurais pas dû ! je lui réponds dans un sourire.

Entre rêves et réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant