Chapitre 86- Coeur indomptable ?

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Rebekah

Assise sur ce canapé que l'usure a rendu inconfortable, j'ai encore bien du mal à réaliser qu'il m'a invité à rester.

Et pourtant, c'est bien le cas !

Lorsque je le vois allumer quelques bougies, j'arque un sourcil.

— Serais-tu en train de nous préparer une ambiance romantique ? Je n'en attendais pas tant, tu sais ! je lâche amusée en le regardant s'exécuter.

— Serais-tu en train de nous préparer une ambiance romantique ? Je n'en attendais pas tant, tu sais !  je lâche amusée en le regardant s'exécuter

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Il se tourne dans ma direction et me jette une œillade.

— Je crois surtout que cela ne fera pas de mal d'essayer d'embellir un peu les lieux.

Je ne peux qu'abdiquer. Personnellement, je ne pourrais pas vivre ici. Dans ce lieu froid et sans âme, il n'y a que lui qui attire l'œil.

— Alors c'est dans ce genre d'endroit que vous, les loups originels, considérez un peu comme votre maison ?

— J'ai connu ce qu'est véritablement une maison, Rebekah. Ceci n'en est pas une, c'est un taudis ! il corrige.

Je ne trouve rien à répondre à ça, car il faut être honnête, c'est la stricte vérité. Et en même temps, j'imagine que quand on s'installe jamais nulle part, on ne s'arrête pas vraiment sur ce genre de détails.

C'est alors que je prends conscience que tout comme mon vampirisme m'a privé de beaucoup de chose, il en a été de même avec sa lycanthropie. Il est passé d'un enfant normal vivant dans un foyer chaleureux à une vie de nomade en un rien de temps. Cette vie-là, lui non plus ne l'a choisie.

Sa mère a cherché à l'en écarter, le destin les a rattrapés.

Après m'avoir servi un bol de glace au chocolat, Chris s'installe à même le sol. Il se trouve à l'opposé d'où je suis, mais je m'en contente. Après tout qu'il m'offre un peu de son temps, c'est tout ce que je désirais.

Puis, ne m'y attendant pas, il m'avoue une chose personnelle :

— Quand j'étais gosse, ma mère et moi, on mangeait souvent de la crème glacée. C'était le genre de soirée toute simple où l'on s'empiffrait jusqu'à pas d'heures et où l'on prenait le temps de discuter de tout et de rien.

 C'était le genre de soirée toute simple où l'on s'empiffrait jusqu'à pas d'heures et où l'on prenait le temps de discuter de tout et de rien

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Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now