Chapitre 4 - Pour l'amour d'un frère

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Pov Caroline

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Pov Caroline


L'originel me fixe avec intensité et je comprends vite pourquoi. Me voilà, à moitié nu, au beau milieu de la pièce. Même si j'ai eu le temps d'enfiler un pantalon ce n'est pas le cas pour le haut.

—Hum, très jolie ! Tu permets que je m'installe, c'est plus facile pour admirer le spectacle.

De toute façon comme si je pouvais l'en empêcher. Il est bien plus fort que je le suis et est aussi incontrôlable que machiavélique.

— Tu aurais du popcorn ? m'interroge-t-il avec sournoiserie

— Tu n'as pas l'impression de me voler mon intimité !

Il se croit où, celui-là ? Au cinéma ?

— Est-ce que tu sais, ma jolie, que le rouge signifie.... la passion, le désir ?

Savoir qu'il fait allusion à la couleur de mon soutien-gorge m'en donne la nausée.

— Si tu es en manque, je me porte volontaire.

— Va au diable !

— Sauvage en plus, j'aime ça !

J'en profite pour reculer aussi doucement que possible. Mon but, pour le moment, est d'atteindre mon armoire afin de trouver de quoi me couvrir.

 —Je ne ferais pas ça si j'étais toi, à moins que tu aies envie que je te brise tes jolies petites mains ! il me prévient d'un ton glacial.

 — Comment es-tu entré ?

Après tout, un vampire ne doit pas réussir à le faire sans invitation et Klaus est le seul des Mikaelson à l'avoir été. Mais ma mère n'avait pas eu d'autres choix que de le faire. L'hybride Originel était le seul à pouvoir me sauver d'une morsure de loup-garou que lui-même avait ordonné. Ainsi en me guérissant, ma mère lui était redevable.

— Il n'y a plus aucune porte qui m'est interdite. Et j'avoue que j'ai eu l'aide de mes nouvelles amies.

— Pourquoi n'irais-tu pas les rejoindre ?

— J'ai une meilleure idée ! Pourquoi ne pas les faire venir ici ? ....Elles sont très en rogne contre toi !

— De quoi parles-tu ?

— Des douze sorcières que tu as massacrées !

Mon visage se décompose. Cette nuit-là, tout s'est passé très vite et la culpabilité m'a hanté. Comment pouvais-je savoir qu'en brisant la nuque d'une seule sorcière afin de sauver mon amie, que les onze autres allaient subir le même sort.

— Tu fais une drôle de tête, ça ne va pas ?

— Tu n'as rien d'autre à faire.

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now