Chapitre 54- The Family is Power P2

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Klaus

Tout ce que j'ai dit à Rebekah, je le pensais sincèrement.

Pendant des siècles, je suis conscient d'avoir fait une partie de sa vie : un enfer.

 Alors que tout ce qu'elle désirait c'était de dénicher le grand amour, j'ai tout fait pour lui en priver. Et pas seulement parce qu'aucun de ses prétendants ne trouvait grâce à mes yeux.

Prisonnier de ma paranoïa, j'ai préféré les supprimer. Je ne voulais pas qu'elle m'abandonne mais en agissant de la sorte je l'ai poussée à me haïr. Aujourd'hui, je souhaite que ça change. Qu'elle soit heureuse.

Ma petite sœur le mérite.

— Je suis très fière de toi, Klaus !

Fronçant les sourcils, je me tourne vers Caroline.

— Seriez-vous de celles qui écoutes aux portes, Mademoiselle Forbes ? demandé je, essuyant la pâte à pancakes qui se trouve sur sa joue avec mon pouce.

— Non ! En revanche, j'ai une très bonne oreille.

Après un dernier sourire, je me tourne en direction du salon. Stefan est sorti du bureau de mon frère et a retrouvé Rebekah. Je les observe ensemble puis avoue à Caroline :

— Mon seul souhait c'est qu'elle ne se trompe pas. J'aimerais qu'elle trouve une personne capable de la protéger. Et cela même si elle ne pense pas en avoir besoin car au fond toute femme, bien qu'elle soit forte, doit se sentir en sécurité.

Caroline m'écoute et se contente d'acquiescer.

— Malheureusement, je sais aussi que trouver un homme à la hauteur de notre famille ne sera pas possible. Aucun ne pourra rivaliser avec les créatures que nous sommes. Il va juste me falloir l'accepter.

— Même s'il ne sera jamais aussi fort physiquement que toi, Elijah, Kol ou bien Rebekah, il pourra posséder d'autres valeurs !

— Pendant une époque, j'étais presque prêt à la laisser vivre son histoire. Je l'aurais fait si Marcel n'avait pas échoué à mon test !

— Qu'était-il ?

— J'ai dagué Rebekah, la plongeant dans le sommeil et j'ai laissé le choix à Marcel : celui de réveiller Rebekah ou de faire de lui un immortel. Chose qu'il désirait. Il a choisi la seconde option.

— Alors tu as eu raison, dit-elle d'un ton assuré, Marcel ne l'aimait pas assez ! En parlant de lui, j'ai appris que tu le considérais un peu comme un fils. J'imagine que le tuer a dû être une épreuve difficile. Je suis sincèrement désolée !

Mon sang se glace. Les images de ma dernière conversation avec Marcel remontent aussitôt à la surface. Chaque mot, chaque coup que j'ai reçu et ceux que je lui ai donnés.

— Je l'ai laissé partir, j'avoue dans un murmure à peine audible.

— Quoi ? s'étonne-t-elle.

Cela ne me pose aucun problème de mentir à ma famille mais à elle j'en suis profondément incapable. Je n'ai pas peur de son jugement. Je sais à quel point au contraire au lieu d'être scandalisée par cette information, elle me jugera capable de compassion.

ET peut-être qu'au fond, elle a raison.

— Je n'ai pas pu !

— Klaus ? nous interrompt Stefan. Elijah demande à te voir !

Mes yeux s'écarquillent.

Est-il possible qu'il soit au courant pour Marcel  ?

J'abandonne le Salvatore avec Caroline et rejoins le bureau de mon ainé. Je prends une grande inspiration avant d'ouvrir la porte.

Entre rêves et réalitéKde žijí příběhy. Začni objevovat