Chapitre 17- Travail au corps

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Attention lecteurs, certaines mentions M dans ce chapitre

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Attention lecteurs, certaines mentions M dans ce chapitre.

Pov Klaus

Ma peau est moite et ma respiration saccadée. Je ne suis plus maitre de mon corps  bien que je cherche désespérément à en reprendre le contrôle.  Ma tête ne cesse de bouger de droite à gauche comme si elle pouvait échapper à toutes ses images qui envahissent mon cerveau. Dans un sursaut , mes yeux s'ouvrent sur le plafond. Caroline est blottie contre moi, son bras entourant ma taille et quelques mèches de ses cheveux d'or sont collés à mon torse. Après lui avoir  déposé un baiser sur le dessus de la tête, je me dégage d'elle ce qui lui arrache un petit grognement de mécontentement. 

J'enfile mon pantalon sur mon corps nu et rejoins le salon pour me servir un verre de bourbon. A cette heure si le manoir est silencieux et j'apprécie cette tranquillité absolue . Des cauchemars viennent souvent envahir mes nuits, je devrais y être habitué .

Mes yeux lorgnent les trois tableaux accrochés au mur.  Des  tableaux nous  représentant chacun à notre tour,  déguisés dans des tenues irréprochables puant l'aristocratie à plein nez. Des tenues qui nous permettaient de nous fondre dans la masse, de passer pour des nobles alors que sous cette belle apparence que nous renvoyons, nous n'en restions pas moins des monstres assoiffés de sang.  Mes yeux lorgnent avec insistance sur le portrait de ma chère sœur Rebekah.  Les traits de son visage sont représentés à la  perfection. Elle apparaît si douce et vulnérable que n'importe quel imbécile pouvait se faire prendre au jeu. Sous cette image figée à laquelle je fais face, je me souviens avec exactitude la façon avec laquelle les traits de son visage se crispent lorsqu'elle est en colère , en particulier contre moi.  Je connais son expression de déception par cœur , j'en étais à chaque fois  l'auteur. Je me souviens du nombre de fois où je l'ai fait pleurer et de l'intensité de ses larmes. Et pourtant bien que je l'ai tant malmené , elle reste ma petite sœur à laquelle je suis très attaché. 

Rebekah me manque même si je conserverai pour moi cette propre réflexion.

Instinctivement, je sors mon portable de la poche de mon jean et compose son numéro. Après très peu de sonnerie je suis directement envoyé sur sa boîte vocale. Elle a rejeté mon appel et je m'y attendais. Je ne la connais que trop bien.

-Allez ma sœur chérie, réponds à ton grand frère, tu comptes rester fâchée encore longtemps ? 

Après avoir laissé mon message vocal, je repose mon téléphone sur la table basse et siffle mon verre d'une traite  tandis que ce dernier se met à vibrer, signe d'un message reçu. 

Te souviens-tu d'Always and Forever ? Tu as désormais la réponse  à ta question. 

Un sourire fend mes lèvres à sa réponse  qui ne manque pas de subtilité.  

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now