Chapitre 29- Retour au bercail

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Coucou à tous voilà la suite de cette histoire. J'avoue que ce chapitre était écrit depuis un moment. En vérité, il me restait à écrire la fin. Aujourd'hui, une de mes lectrices m'a envoyé un message pour savoir quand la suite serait postée. Merci à elle, c'est désormais chose faite.

Bravo à tous ceux qui ont déjà une idée sur l'identité de la personne qui était avec Klaus dans ce bar. Vous êtes très forts. Bisous à tous et bonne lecture.

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PoV Klaus

Depuis que nous avons quitté les funérailles de la sorcière Bennett, je suis resté silencieux. Ma dernière conversation avec le Salvatore tourne en boucle dans mon esprit. Il affirme ne pas s'être rendu au bar, c'est faux !

— Ma mère est rentrée.

En effet, la voiture du shérif est garée sur le trottoir.

— Je vais ouvrir le coffre pour que tu puisses y mettre tes affaires, lui dis-je d'une voix qui reste distante.

À peine, avons-nous eu le temps de sortir du 4x4 que Liz Forbes apparait sur le perron et avance d'un pas déterminé dans notre direction.

— Je peux savoir pourquoi tu as vidé ta chambre, s'égosille-t-elle

Bien que cette femme me déteste, je ne peux que l'admirer. La petite veine à son cou palpite. La peur laisse une odeur sur sa peau que j'affectionne. Je serais sans doute un homme différent si j'avais eu une mère comme elle. À la place, je n'ai qu'une trainée qui n'a pu s'empêcher de batifoler avec un loup pour engendrer le monstre que je suis.

Caroline cesse immédiatement de débattre avec sa mère pour me regarder attentivement. Ai-je pensé à voix trop haute ?

« Je suis très heureuse que ta mère se soit montrée infidèle, tout serait bien monotone si tu n'existais pas »

Sa voix résonne dans ma tête et je ne peux m'empêcher d'émettre un rire. Liz Forbes se contente de nous regarder sans comprendre notre échange.

— Je reviens dans quelques minutes, continue mon ange à voix haute.

— Il est hors de question, Caroline, que je te laisse partir avec lui ! reprend sa mère.

Devant la décision de sa fille qu'elle sait irrévocable, la femme semble complètement abattue.

— Êtes-vous satisfait  ? Une fois de plus, vous gagnez.

— Je gagne toujours ! j'avoue sans préambule.

Mes paroles la choquent. J'ai manqué de tact cependant c'est la stricte vérité.

Déboussolée, Liz se prend la tête dans les mains et retient ses larmes. Je n'arrive pas à détacher mes yeux d'elle. Une part en moi n'est pas indifférente à son chagrin. Elle éprouve une sensation similaire à ce que j'ai déjà connu. Il y a longtemps, Rebekah était prête à m'abandonner pour partir au bras de Stefan. Je ne l'ai pas supporté. Grâce à la dague, j'avais les moyens de l'en empêcher. Liz, elle, n'en a aucun.

— Je la laisserais s'en aller.

Ma voix attire son attention

— La dernière fois, vous m'avez demandé ce que je ferais d'elle si un jour, elle décidait de me quitter. Je la laisserais partir, je termine.

L'idée est atroce. Je ne le supporterai pas et en même temps je sais qu'il me serait impossible de l'empêcher. Aucune dague ne pourrait être utilisée contre elle.

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now