chapitre cinquante et un.

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🫣🌶



Alors que je suis réveillée depuis une petite heure maintenant, je suis en plein jeu de carte avec Kilian, en attendant qu'enfin, notre long vol se termine.

- J'ai encore gagné. Sourit Kilian, pas peu fier de lui.

- Non, t'as encore triché. Nuance. Dis-je, l'air sérieux, alors qu'il arque un sourcil.

C'est une évidence : Kilian est un vrai tricheur. Et je ne dis pas ça parce que je n'ai fais que de perdre aux neufs parties précédentes.

Bon d'accord, peut-être un peu je l'avoue, mais je n'ai pas tord quand je dis qu'il ne joue pas vraiment loyalement, voire pas du tout.

- Mauvaise joueuse. Me répond-il, son éternel sourire enfantin aux lèvres.

- Toi-même. Ripostais-je, comme si j'avais dix ans, ce qui ne le fait que rire davantage.

C'est vrai, je suis une gamine, mais c'est ce qui fait mon charme, après tout.

Puis, après encore une petite demi-heure à passé dans l'avion, on nous signale dans les hauts parleurs que nous allons bientôt atterrir, ce qui bien évidemment fait pousser un cri de joie chez tous les élèves, qui n'ont alors qu'une seule hâte : sortir de cet avion et découvrir la merveilleuse ville de Paris.

- Enfin, soupire Adam. J'en pouvais plus d'être ici. Je hais vraiment les avions. Je me demande même qui à eu la stupide idée d'inventer ce truc.

Si moi, j'adore voyager dans un avion durant de longues heures, c'est bien tout le contraire d'Adam, ou même de Julia, qui n'ont fait que de se plaindre durant le vol, que ce soit de la durée qu'ils trouvaient trop longue, ou même des turbulences qui leurs faisaient peur.

Enfin, ils étaient donc insupportables.

Après avoir attendus encore de longues et interminables minutes, nous pouvons enfin sortir de l'avion et poser les pieds au sol, ce que nous ne tardons pas à faire, puisque la quasi totalité des lycéens se précipitent dehors afin de respirer l'air extérieur, l'air français.

Nous nous hâtons alors de récupérer nos valises, puis une fois que tout le monde est rassemblé et que les professeurs obtiennent enfin le silence total, nous nous dirigeons jusqu'à l'hôtel en marchant, qui selon eux ne se trouve qu'à quelques mètres.

Directement, nous croisons tout un tas de Français, plus pressés les uns que les autres compte tenu de l'allure à laquelle ils marchent, et nous entendons également de nombreux Klaxons de partout autour de nous, alors que les conducteurs n'ont pas l'air très heureux.

C'est totalement différent de la vie à New-York.

- Nous sommes arrivés. Nous annonce l'un des professeurs accompagnateurs. Vous allez aller chercher les clefs de vos chambres respectives à l'accueil, et nous allons vous laisser quartier libre pour toute la journée.

A peine eut-il terminé sa phrase que tous les lycéens autour de moi se mettent à hurler, tel des hystériques, ou même des enfants qui n'auraient jamais voyagés.

En même temps, qui n'est pas excité lors d'un voyage scolaire ?

- Soyez cependant prudents et essayez de rester en groupe, ne vous promenez pas seuls et appelez nous si vous rencontrez un soucis. Nous vous reverrons donc demain matin. Nous annonce son collège, avant que nous ne nous dirigions vers l'accueil du grand hôtel pour prendre nos clefs.

J'ai toujours aimée les hôtels de cette ville, je les trouve chics et classes, et surtout immense, bien qu'ils soient encore loin de rivaliser avec la grandeur de ceux de New-York.

Play with fire [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant