épilogue.

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Et c'est ainsi, après ce désastreux soir de pluie et d'orage, après cette soirée chaotique ou un événement inattendu n'avait pas brisé un, mais deux cœurs, qu'ils se retrouvèrent avec leur solitude, à se perdre au travers de leurs pensées tourmentées chaque soirs, chaque nuits.

Elle le pleurait. Elle n'attendait qu'un appel de lui, elle espérait chaque jours qu'il fasse ses preuves, qu'il revienne à elle et qu'il lui montre une infime preuve de cet amour qu'il ressentait à son égard.

Elle voulait simplement se réveiller de ce cauchemar et savoir qu'en vérité, il ne lui avait pas infligé une nouvelle peine.

Elle faisait tourner en boucle les souvenirs, comme un disque rayé qu'elle avait en mémoire, elle pleurait comme si il n'était plus de ce monde, comme s'il ne reviendrait plus.

Elle pleurait comme si ce qu'elle devait faire, c'était le deuil de leur relation passée, de leur relation sans nom, qui semblait si réelle, mais qui n'était en réalité qu'un rêve éveillé.

Et pourtant, elle espérait.

Elle n'était rien d'autre qu'une jeune adolescente dévastée par la vie et par l'amour, mais ce qu'elle avait ressentie ce soir-là n'était comparable en rien à ce qu'elle avait précédemment vécue. Elle avait sentie son cœur s'arracher de sa poitrine, elle l'avait regardé tomber à ses pieds et se briser sans pouvoir agir.

Elle vivait cette trahison comme son premier chagrin d'amour, comme sa première peine de cœur, comme sa toute première déception.

Parce que certes, il n'était pas le premier. Mais elle avait longuement espéré qu'il soit le dernier.

Lui. Lui, il fixait le plafond chaque soirs, chaque nuits, en se demandant comment est-ce qu'il pourrait réparer son erreur. Il regrettait, et surtout, il l'aimait.

Il était incontestable qu'ils s'aimaient.

Ils s'aimaient d'un amour fort et indiscutable, ils ne mettaient aucun mot sur leur relation, pourtant ils étaient si épris l'un de l'autre qu'ils faisaient sans doute parti des personnes qui s'aiment le plus sur Terre.

Mais leur amour si puissant en était devenu destructeur, et les deux jeunes adolescents en avaient subis les frais.

Si on lui demandait s'il l'aimait, il répondrait sans aucun doute que même ce mot était trop faible pour décrire son amour et les palpitations de son cœur lorsqu'il la voyait.

Il répondrait simplement qu'elle était son monde, et qu'il était le sien.

Oui, il était indéniable qu'ils s'aimaient l'un, l'autre. Mais sans doute étaient-ils trop jeunes, pour savoir aimer.

Pourtant, ils savaient. Ils savaient que leur histoire avait un goût d'inachevé, ils savaient qu'ils étaient destiné à se retrouver, ils savaient que leurs âmes étaient faites pour être ensemble.

L'on dit souvent que l'on se quitte parfois pour mieux se retrouver. On dit que qui doit se retrouver, se retrouvera.

Et ils le savaient. Ils le sentaient. Ils l'avaient compris.

Ils se retrouveront.

Parce que dans leur histoire rien n'était écrit, mais tout sonnait comme une évidence.

À suivre ...

Play with fire [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant