chapitre cinquante trois.

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Confortablement installés sur les grands fauteuils entourant la piscine de notre hôtel français, j'écoute mes amis parler dans l'eau, tout en caressant et en jouant avec les cheveux de Kilian, sa tête posée sur mes genoux, les yeux fermés, semblant dormir comme un enfant.

Il est mignon. Vraiment mignon.

- Tu pense à quoi ? M'interpelle une voix, alors que je baisse les yeux vers lui une nouvelle fois, le voyant me fixer en souriant légèrement.

- Je pensais à quel point t'étais mignon quand tu dormais. Haussais-je les épaules, alors que son sourire s'élargit davantage.

- Je suis toujours mignon, tu devrais le savoir depuis le temps. Me répond-il, de son sourire amusé habituel.

C'est vrai qu'il l'est.

Mais jamais je ne lui dirais.

- Non. Tu l'es seulement quand tu te tais. Donc, quand tu dors. Souris je à mon tour, sous son haussement de sourcils qui ne m'amuse que plus.

- Un jour, tu finiras par avouer à quel point tu me trouve beau. Et mignon. Et sexy, évidemment. C'est qu'une question de temps, bébé. Reprend Kilian, alors que je lève encore une fois les yeux au ciel.

Puis, toujours en caressant les cheveux brun de Kilian, je reporte mon regard sur Andrew, Hannah, Charlotte et Adam dans la piscine, accoudés contre le bord, en pleine discussion.

- Je suis vraiment fatiguée. Je ne pensais pas qu'un voyage scolaire pouvait être aussi chargé et épuisant. Souffle Hannah, en posant la tête sur ses bras.

En effet, ces derniers jours ont été pour nous assez peu reposant et très mouvementés.

Les professeurs ne nous ont laissé quasiment aucun temps libres et nous ont emmenés visiter tout un tas de musées, de parcs, de beaux endroits à Paris, en nous levant très tôt le matin, ce qui ne nous a pas laissé beaucoup de sommeil.

Mais je ne regrette en rien ce voyage : nous avons eu l'occasion de marcher le long des Champs Elysées, d'admirer le magnifique Arc de Triomphe, mais également de manger dans de très beaux et très bons restaurants français, très différents de ceux que nous avons l'habitude de voir à New-York.

Mais malgré tout ce que nous avons déjà pu visiter ici, nous n'avons pas encore eu l'opportunité de nous rendre au pied de la Tour Eiffel : il est absolument hors de question, et bien que j'ai déjà eu l'occasion de la voir, de partir d'ici sans pouvoir l'admirer une nouvelle fois, éclairée au milieu de la nuit.

Après encore une petite heure passé à se reposer et à se détendre au bord de cette magnifique et grande piscine intérieure, nous décidons d'enfin regagner nos chambres pour nous préparer, puisque nous avons choisi de sortir un peu pour cette fin d'après-midi, afin de ne pas perdre de temps à visiter de nouveaux endroits.

J'opte pour une tenue simple et m'habille d'un simple jean noir, que j'accompagne d'un grand pull oversize bien chaud, compte tenu de la fraîcheur actuelle régnant sur Paris : c'est le début de l'hiver, alors plus les jours défilent et plus la température se rafraîchit.

Une fois toutes prêtes, nous retrouvons les garçons devant l'hôtel, avant d'enfin commencer à marcher à travers les rues parisiennes, croisant encore une fois tout un tas de français, l'air tous aussi pressés les uns que les autres, ronchonnant dans leur barbe et semblant tous avoir envie de nous pousser parce que nous ne marchons pas assez vite pour eux.

Alors les rumeurs sont vraies : les français se plaignent tout le temps.

C'est décidemment l'une des choses auxquelles je ne m'habituerais jamais.

Play with fire [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant