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« J'pense pas à toi qu'une fois sur deux »————

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« J'pense pas à toi qu'une fois sur deux »
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Paris, Nord.

Je rentrais chez moi à pied, mon petit garçon de huit ans dans les bras. La nuit commençait à tomber et les habitués de ma ville sortaient pour traîner dehors ou faire la fête.
Arrivé devant mon vieil immeuble de dix étages, je croise quelques voisins que je prend soin de saluer gentiment. Comme d'habitude l'ascenseur du rez de chaussé est en panne, je n'ai pas d'autres choix que de prendre les escaliers en direction du cinquième étage. J'arrive devant la porte numéro 13, celle de mon appartement. Je me dépêche d'ouvrir la porte pour aller coucher mon fils, Lounis. À mon tour je pars dans ma chambre me changer en tenue confortable, t-shirt et legging. Je me pose dans mon lit pour trouver le sommeil mais impossible. De la musique résonne dans tout l'appartement, encore un voisin du dessus qui ne respecte rien. Demain je bosse et mon fils doit aller à l'école pour neuf heures. Je sors de mon lit. Il est hors de question que je m'endorme dans un tel vacarme. J'enfile une paire de basket ainsi qu'un gilet que je porte habituellement pour sortir les poubelles. Je prend les clés de maison, je ferme l'appartement à clé, puis sort.

Je m'enchaîne une dizaines d'escaliers avant d'arriver au palier sept. J'avance là où la musique m'emmène, le son me brise les tympans. Je trouve le fameux appartement maudit, le numéro dix sept, je sonne à la porte plusieurs fois. Personne ne vient m'ouvrir, vu l'intensité de la musique ça ne m'étonne pas. Je décide de toquer une première fois, aucune réponse. Par manque de patience je toque jusqu'à ce qu'une personne de bonne volonté vienne m'ouvrir. Apparemment la chance est de mon côté. Un homme m'ouvre la porte. C'est un brun aux yeux chocolats, de taille normale. Il sent l'alcool, son regard est mauvais.

..- Ouais c'est pourquoi ?

- Excusez-moi de vous déranger à cette heure, j'aimerais vous demander si ça serait possible de baisser votre musique. J'ai mon fils qui dort et j'au-

..- C'est pas mon problème.

Ouh..on dirait bien que je suis tombé sur un rabat-joie.

- Écoutez....je n'ai pas vraiment envie de me disputer avec vous à une heure si tardive et-

..- C'est pas chez moi ici mais j'vais voir ce que je peux faire. Attendez deux secondes.

Il laisse la porte entre ouverte. J'ai juste le temps d'apercevoir une femme peu couverte danser un collé serrer avec un homme. Le monsieur de tout à l'heure revient, il m'explique qu'il est désolé et que le propriétaire de l'appartement me dit clairement d'aller voir ailleurs. Je repars donc chez moi, agacé. En rentrant je m'assure que mon fils est toujours plongé dans son sommeil. Je pars cette fois-ci me mettre au lit, le sommeil a mis du temps à venir mais il a su arrivé à son rythme.



[...]



Je me fais réveiller par mon réveil. Je me lève de mon lit, j'ouvre la fenêtre de ma chambre pour aérée la pièce. Je sors ma tenue d'aujourd'hui qui est précieusement posé sur la commode où mes vêtements sont rangées. Je prend mes affaires et les amène jusqu'à ma salle de bain. Sur mon chemin j'aperçois Lounis qui regarde un animé alors qu'à cette heure-là il devrait être en train de s'habiller.

[PNL] - Autre Monde Donde viven las historias. Descúbrelo ahora