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(Les gars je réalise pas mais on est déjà à + de 750 vues sur cette fanfic j'ai envie de pleurer de joie là.
À la base je voulais tenter une histoire totalement différente de ce que j'écris en temps normal, avec une protagoniste qui a ses propres fêlures. Et c'est comme ça que Louna est née. Je pensais pas que cette fanfic allait plaire autant avc seulement 8 chapitres (maintenant 9) au compteur.
Un énorme merci à tous ceux qui lisent et votent, ça me fait vraiment extrêmement plaisir et m'aide à envisager un futur plus prononcé sur WP, ou dans une m.e, j'en sais encore trop rien. Mais MERCI à vous, parce que réellement, je me répète, mais je pensais pas du tout que cette ff allait autant plaire. )

Une fois à la maison, alors que je vais pour aller dans ma chambre, Adam me retient par le bras.

— T'as peut-être pas envie de me dire ce qui ne va pas, et ça serait compréhensible, mais si ça a un rapport avec un des gars, peu importe lequel, dis-le moi maintenant. Je laisserai pas ma soeur aller mal pour un abruti.

Je me réfugie dans ses bras, et entreprends de lui expliquer.

— C'est Jeremy.. Il m'a fait comprendre que je lui plaisais, et moi je lui ai dit qu'il ne m'intéressait pas. J'allais pas lui faire plaisir à dire que c'était réciproque. Il m'a dit qu'il comprenait, mais tout à l'heure il.. Il a posé sa main sur ma cuisse. J'ai voulu qu'il l'enlève, je lui ai déplacé la main avec la mienne. Mais.. Il a resserré son emprise et.. Il l'a fait monté plus haut.. Adam j'aime pas ça.. Je me sens sale..

— Ssssh Loulou, c'est rien. Je vais aller lui éclater la gueule, et le prévenir que la prochaine fois qu'il s'approche de toi, il finira à l'hôpital. Rien de plus.

— T'es obligé de le taper ?

— Il t'a touché, non ? Alors mes phalanges vont effleurer ses joues.

Je ricane un peu, et le regarde.

— Tu vas aller le rejoindre devant le lycée ? Il va être avec Mathieu et les autres..

— Non, je vais faire mieux que ça. Prête-moi ton téléphone, s'il te plaît.

J'obtempère et lui prête mon GSM, et il part dans l'application Messages. Il fait en sorte que je puisse voir ce qu'il fait, alors que je lui fais aveuglément confiance.

À: Jeremy
Coucou, désolée d'avoir déserté tout à l'heure, mais je ne me sentais pas très bien. Je ne reviens pas en cours, mais on peut se voir quand tu finis ? J'ai besoin de te parler.

Il répond dans la seconde.

De: Jeremy
Je m'inquiétais, mais Adam nous a expliqué que tu étais certainement un peu malade, alors je comprends mieux. Je finis à seize heures, comme toi, tu le sais pourtant. Je t'attendrais devant le lycée alors. À tout à l'heure, reposes-toi :)

Adam me rend mon téléphone en souriant, et me regarde.

— Bon, de son côté c'est réglé. Ce qui t'inquiète maintenant, c'est qu'il soit avec Mathieu, Assaf et les autres. T'en fais pas pour ça, je le prendrais à part. Comme ça, aucune émeute ne sera créée, et je suis sûre de pouvoir retourner au lycée tranquillement.

— Tu n'es pas obligé de faire ça.. Techniquement, ça serait plutôt à mon vrai frère de faire ça.

— Tais-toi, maintenant c'est moi ton vrai frère. J'ai toujours agi comme tel, j'vois pas pourquoi aujourd'hui serait différent. Pigé ?

J'acquiesce, et pars dans ma chambre, tandis qu'Adam fait je ne sais quoi. J'envoie un message à ma mère pour la prévenir que je ne vais pas en cours cet après-midi, me sentant un peu patraque, ce à quoi elle répond qu'il n'y a aucun souci.

J'allume ensuite mon ordinateur, et lance Netflix pour pouvoir regarder une de mes séries préférées. Au moment où je lance l'épisode, mon téléphone sonne. Voyant que c'est Mathieu, je réponds directement.

— Oui ?

— Ça va ?

— À peine mieux que tout à l'heure, c'est pour ça que je ne viens pas en cours. Et toi ?

— Moi on s'en bat les couilles. J'arrive chez toi.

— Je n'habite plus dans le quatorzième Mathieu, je soupire.

— Donne moi ton adresse, j'arrive. Même si t'es à l'autre bout de Paname.

Je raccroche et lui envoie mon adresse, en spécifiant bien que c'est dans le seizième. Je pars ensuite enfiler un jean et un t-shirt ample, et pars me glisser sous la couette afin de commencer mon épisode que je ne finirai pas. Un épisode dure environ quarante minutes, et il en faut environ vingt pour faire le trajet du quatorzième au seizième en métro, voire même moins. Puis je suis fatiguée, donc il y a des chances que je m'endorme devant mon épisode, ce qui serait quand même un comble.

C'est à moitié endormie, et vers la moitié de mon épisode, que je reçois un message de Mathieu.

De: Mathieu
Jss en bas. C kel num ?

À: Mathieu
1076B, troisième étage, appart 34.

Je n'attends pas sa réponse, je me lève juste, retape rapidement mon lit, et éteins mon ordinateur que je remets sur mon bureau. Mes yeux me piquant car je n'ai pas mis mes lentilles ce matin, je pars les mettre rapidement. Puis, je pars devant la porte d'entrée.

— Tu attends quelqu'un ?

— Mathieu devrait arriver d'une minute à l'autre, il m'a appelé pour me dire qu'il allait passer. Je n'ai pas eu mon mot à dire.

— Brave petit, ricane Adam.

Je ricane aussi, et ouvre la porte juste avant qu'il ne toque (merci le judas).

— T'avais anticipé ?

— Non, il y a un judas.

Il hoche la tête et rentre. Je pars dans la cuisine chercher deux verres d'eau, et l'entraîne dans ma chambre. Je ferme la porte derrière lui, et m'assieds sur mon lit en l'intimant de faire pareil.

— Pourquoi tu voulais absolument passer ?

— Fallait que j'te cause de deux-trois trucs.

— Je t'écoute.

Il pose son sac par terre, boit un peu, et me regarde.

— Askip tu sors avec Jeremy ?

— Pardon ?

— Ouais, c'est c'qu'il a dit quand t'es partie du Domac.

Je ris jaune.

— Moi ? Sortir avec lui ? Hors de question.

— Y'a de l'eau dans l'gaz ou quoi ? C'est lui qui te rend mal ? Et, me mens pas, j'sais très bien que t'es mal par rapport à autre chose qu'une connerie de coup de froid ou j'sais pas quoi.

Je frémis de dégoût, et explique dans les grandes lignes, comme je l'ai fait avec Adam plus tôt.

— Il m'a dit que je lui plaisais, je lui ai dit que ça n'étais pas réciproque. Il m'a dit qu'il comprenait, le speech habituel je crois, j'en sais rien j'ai jamais vécu ça. Mais tout à l'heure il a mis sa main sur ma cuisse. J'ai voulu qu'il la décale, j'ai essayé de la pousser, mais il avait resserré sa poigne. Il l'a remonté quand même assez haut et ça m'a répugné. C'est pour ça que je suis partie.

— Ah le chien d'la casse, j'vais lui niquer sa mère.

— Non, Mathieu, ça sert à rien. Adam s'en chargera déjà à seize heures.

— Oui bah j'vais y aller aussi, on touche pas à ma p'tite go.

IdioteWhere stories live. Discover now