BONUS #1

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(I'm back !
J'avais dit que je sortirais un bonus. Il est là.
Et il est plus long que la plupart des chapitres que j'ai pu écrire jusqu'à présent sur cette fiction, ou sur Wattpad en général, et j'ai kiffé l'écrire. J'espère qu'il vous plaira, et j'essaie de voir à quoi ressemblera le prochain Bonus.

Sur ce, bonne lecture à vous !)

CINQ ANS AVANT L'EPILOGUE, FIN 2019.

— Papaaaaaaaaaa !

Alors que la porte d'entrée se ferme, mon fils se lève et se dandine tant bien que mal jusqu'à son père qui fait irruption dans le salon.

— Eh, bonhomme ! T'as été sage ?

— Ui !

Mathieu prend Nathan dans ses bras, et ce dernier cache sa tête dans le creux du cou de mon copain. Et comme à chaque fois, je souris niaisement face à cette scène.

Il faut dire qu'en ce moment, c'est plutôt compliqué entre Mathieu et moi, et j'ai peur que mon petit garçon en pâtisse. Fort heureusement non, et de voir Mathieu aussi proche de son fils sans montrer que ça va mal entre lui et moi, ça me rassure.

Sans un regard pour moi, il s'installe sur le canapé, Nathan sur ses genoux. Il ne parle pas, se contentant de jouer avec les petits doigts potelés de notre fils d'un an. Je soupire, ne me sentant pas la bienvenue dans cette pièce, et part en trombe dans la cuisine.

J'ai développé une affection particulière pour la cuisine, surtout lorsque je me sens mal. J'ai appris un tas de recettes de plats, de gâteaux et de patisseries en tout genre, que je fais dès que j'en ai l'occasion. Combien de fois nous nous retrouvons avec le frigo et la table pleins de plats parce que j'ai préparé à manger un régiment pour évacuer ma frustration, ma peine et ma colère..

Sally m'a pourtant dit que je devrais parler directement des choses qui me chiffonnent à Mathieu, Iris aussi, tout comme Tina. Mais c'est peine perdue. J'essaie de lui parler, de lui faire comprendre ce qu'il ne va pas, ce qui me contrarie, mais il se braque, disant que je cherche cette situation.

En ce moment, c'est à cause de deux de ses sons dans sa mixtape.

Nana, et Tout Recommencer.

Souvenez-vous, il m'appelait "Nana", à la période du lycée, et même lorsque nous nous sommes remis ensemble. Je devrais me sentir honorée, qu'un de ses sons ait comme titre mon surnom.

Oui, sauf que cette chanson n'a rien de positif à mon égard.

En soit, il n'y a que le refrain qui aborde réellement cette "Nana". Et comme dit, ce n'est pas positif.

Loin de là.

Je veux bien que ça soit son métier, d'écrire à propos de ce qui lui tient à coeur, mais qu'il ne lave pas notre linge sale en public.

Dans "Tout Recommencer", c'est vraiment le début, qui m'a étonné. Et qui m'a un peu énervée, je dois l'avouer.

Je lui en ai parlé. Il s'est énervé à son tour. Je suis partie passer quelques jours chez ma mère avec Nathan.

Agacée de repenser à nos prises de becs incessantes de ces deux derniers mois, je soupire fortement et, comme depuis le début de nos accrochages récurrents, je me plonge dans la préparation d'un plat que je n'ai pas encore essayé.

****

Après avoir lavé et couché Nathan, je me suis vêtue d'un legging et d'un t-shirt, ai récupéré un paquet de cigarettes et le briquet qui étaient dans mon sac, et m'enfuis sur le balcon du salon.

IdioteWo Geschichten leben. Entdecke jetzt