Idiote

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(J'avais dit qu'il resterait quelques chapitres, mais après avoir passé une semaine loin de cette fiction, rien ne m'est venu à l'esprit pour prolonger cette histoire du mieux que je peux.

Je pense avoir fait le tour de ce qu'il y avait à exploiter, je ne peux pas me forcer à publier du contenu juste pour avoir le plaisir de publier, ça me force à écrire des choses pas ouf, et je l'ai constaté sur les quelques chapitres précédents.

Je ne dis pas que j'arrête directement cette fiction. Je poste ce chapitre là, l'épilogue, et il y aura peut-être quelques bonus à venir dans le temps. En quelques sortes, cette fiction continuera à vivre.

Juste après l'épilogue, et comme j'aime beaucoup le faire, il y aura une partie "remerciements et petite pause discussion", qui me permettra d'expliquer le pourquoi du comment (même s'il n'y en a pas vraiment), et faire le point sur mon évolution personnelle et l'évolution de mon écriture au fil du temps et de la fiction.

Je suis désolée, mais c'est beaucoup mieux comme ça que de continuer à écrire dans le vide.

Bonne lecture quand même !)

Comme prévu, j'ai arrêté les cours une fois mon huitième mois de grossesse atteint. ma mère vient me voir tous les jours depuis quelques temps afin de me donner le plus de conseils possibles et voir si nous sommes prêts à accueillir notre enfant.

Mathieu fait des efforts et va de moins en moins au studio jusqu'à ce que j'accouche, et m'a assuré qu'il enregistrerait et travaillerait à la maison les deux ou trois mois après mon accouchement, histoire que je ne sois pas la seule à m'occuper de notre enfant. Je sais qu'il n'y arrivera pas. Il a besoin de sortir, d'aller au studio ou de voir des gens. Je ne vais pas l'en empêcher, de toute façon je ne l'en ai jamais empêché, puis c'est son métier. Il a d'ailleurs sorti son album au début du mois. Une véritable réussite. J'ai écouté tous ses sons, et j'ai été impressionnée des progrès qu'il a fait entre ses premiers sons et maintenant.

Mais le son qui m'a le plus plu, et touché, c'est Bunkoeur. Il se livre d'une certaine façon, il explique sa façon d'être : celle de ne jamais montrer ce qu'il ressent. Du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

J'ai pleuré en écoutant Bunkoeur la première fois, et j'ai toujours les larmes aux yeux en l'écoutant.

Il se livre dans chacun de ses sons. Comme dans Idiote, par exemple. Mais le combo mélodie assez.. "triste", selon moi, et paroles plus que sincères, ça a eu le don de m'achever.

Nous sommes proches, avec Mathieu. Plus qu'on a pu l'être par le passé. Ken et Doum's nous ont toujours dit que c'était une bonne chose, puisqu'en général les gars avaient tendance à prendre peur lors de l'annonce d'une grossesse. Et ils sont là pour conseiller au mieux Mathieu. Quant à Sophie et Iris, elles sont toujours assez étonnées de voir que Mathieu reste à mes côtés alors que je vais accoucher; pour elles, un enfant à vingt ans aurait pu lui faire la peur de sa vie et il serait parti sans jamais se retourner. Mais elles sont heureuses pour nous, et m'ont toutes les deux donné les meilleurs conseils qu'elles auraient pu. Avec leur aide, celles de ma mère et des gars, nous sommes parés à n'importe quelle éventualité, je pense.

Retour au présent. Alors que je suis avec ma mère chez Mathieu et moi, en train de jouer au Uno, une douleur me prend. Je grimace, et ma mère le remarque.

— Tu vas bien ?

— Ouais.. C'est une contraction je suppose.

— Si ça te reprends dis-le moi, on ira à la clinique.