La Maladresse de T'aimer [Is it Love ? Ryan]

Chapitre XIV - Le meilleur réveillon 2

Ryan

Je ne pensais pas qu'elle m'offrirai tant de choses. J'espère qu'elle n'a pas trop dépensé.

- J'ai aussi acheté des choses.

Son sourire disparaît pour laisser à une mine surprise et touchée. Je ne lui laisse pas le temps de poser de questions que je me lève du canapé pour aller chercher ses cadeaux, la laissant seule et dans l'interrogation.

Je suis plutôt ravi de mes achats, je les ai acheté ce midi, j'avais un meeting à l'autre bout de la ville et j'en ai profité de faire mes petits achats tranquillement, en compagnie de Stewart. Il a dû comprendre que c'était pour une fille puisque je suis entré dans un magasin de lingerie. Je revois la tête intimidée de la vendeuse, surprise de me voir dans sa boutique.

Je reviens près d'elle, mais cette fois avec des paquets que je pose sur la table basse en face d'elle. Bonnie les regarde avec étonnement, elle rougit.

- Ouvre-les, ils sont pour toi.

Elle me lance un regard attendrissant et en prend un. Je lui ai acheté cinq cadeaux qui je pense lui feront plaisir, c'est beaucoup. Comme elle m'a gâté, je dois être plus qu'à la hauteur.

Après avoir été seul pendant plusieurs mois, ça me fait bizarre d'être aux côtés d'une personne que j'apprécie et que j'appelle "ma petite amie". Je n'arrive pas à croire que ça faisait depuis que je ne suis plus avec Hannah que je n'avais pas eu de relations sexuelles. Après ma rupture, je ne pouvais pas retoucher une fille, ça m'étais impossible. Mais Bonnie a tout changé et je suis comme un lion affamé. Dès le premier regard, elle m'a fait ressentir cet immense feu de désir que je ne pensais plus retrouver.

- Oh, c'est mignon !

Je pose mon regard sur elle. Elle admire la laisse rouge pour son chien. Je lui ai acheté une laisse escamotable automatique qui peut faire plus de trois mètres et ramener le chien.

- Ça t'évitera de plonger la tête la première dans le plan d'eau de Central Park, me justifié-je avec taquinerie.

Elle me regarde et hausse un sourcil d'un air de défie. Cette femme me rend fou à chacune de ses expressions.

- C'est aussi pour t'éviter de me payer un nouveau téléphone la prochaine fois.

J'adore les femmes avec de la répartie.

- Je ne voudrais pas que ma petite amie ne tombe malade. Sinon je ferais de ton chien une brochette de viande, dis-je avec amusement et mystère.

- Si tu fais ça, je t'attache à un poteau et tu verras que tu le regretteras, Ryan, me menace-t-elle du même ton.

J'adore quand elle prononce mon prénom de sa belle voix féminine.

- Je n'attends que ça.

Elle écarquille les yeux devant mon regard frétillant de coquinerie. Un rire parvient à ses lèvres et je rie avec elle.

- Merci beaucoup, redevient-elle sérieuse, les yeux sur la laisse.

Elle la remet dans la boîte, sur la table basse et prend un autre cadeau, le plus petit, mais le plus précieux que je préfère particulièrement. Sa curiosité est à son comble et elle est absorbée par l'emballage de la petite boîte. Elle est vraiment mignonne. Sa bouche forme un délicieux rond lorsqu'elle pose le papier cadeau sur la table et tient d'une main la boîte de bijou de la marque Cartier. C'est une marque d'accessoires de luxe connu pour sa valeur et son prix extrêmement cher.

Elle me lance un regard surprit. Je suis sûr qu'elle va le refuser car elle va le trouver trop beau et trop coûteux. Elle ne dit rien jusqu'à ce qu'elle lâche un gémissement émerveillé en voyant le bracelet en or brillant à l'intérieur. C'est une chaîne discrète, mais magnifique qui se met autour du poignet. Bien que le bijou m'ait coûté le double de son salaire, je ne regrette pas. Dès que je l'ai vu dans une vitrine, j'ai foncé, me l'imaginant à son poignet.