La Maladresse de T'aimer [Is it Love ? Ryan]

Chapitre XVII - Le meilleur réveillon 5

Bonnie 

Ce réveillon est bien loin de mon ancien puisque je l'ai passé avec Daniel et ses parents, c'était très sympa, mais avec Ryan, c'est incroyable, magique, renversant et divertissant. Rien qu'à lui, il réunit tous.

— Ça fait depuis quand que tu as ce corps ?

Je relève la tête vers lui pendant que nous sommes assis sur son canapé à discuter encore autour d'une bûche de Noël et d'une bouteille de champagne. Je le vois hausser un sourcil.

— Ce corps ? répète-t-il en tapotant son torse de son expression malicieuse.

Il sait très bien de quoi je veux parler. Mes yeux roulent de gourmandise en le regardant.

— Oui... Celui-là, approuvée-je en m'approchant de lui.

J'aimerais savoir depuis quand il a commencé la musculation. Mon épaule touche la sienne et je glisse mes petits doigts sur lui sans laisser une seconde de plus passer. Il me laisse parcourir sa peau sous son pull et son tee-shirt. Lorsque j'atteins sa peau nue et douce, les bouts de mes doigts s'arrêtent dessus pendant que j'approche mes lèvres sûrement pleines de chocolats vers son cou.

— Je l'ai depuis pas mal d'années, j'ai commencé la musculation vers mes 18 ans, me répond-t-il pendant que je continue de carresser le début de son torse, sous son pull et son tee-shirt.

Ce soupir qui s'échappe de sa bouche me pousse encore plus à le toucher. J'incline mon visage et déguste son cou avec désir.

— T'es vraiment impatiente, Bonnie... balance-t-il lentement d'une voix souriante, accélérée et bouillante, retenant presque un soupir.

— Avec un si beau mec rien que pour moi, comment veux-tu que je le sois ?

Je lâche son cou et son torse que j'ai martelé de mes mains, la mine coquine.

— Tu t'arrêtes vraiment là ? me questionne-t-il avec amusement en haussant un sourcil.

— Je voulais juste te montrer que ton corps me rend vraiment folle, Ryan, réponds-je d'un ton sincère et sensuel.

Il ne répond rien pendant quelque secondes où il continue de me regarder avec un profond sourire.

— Le tien aussi.

À la seconde où il finit sa phrase il passe une main autour de mon dos et m'approche contre lui jusqu'à que ma cuisse soit complètement collée contre la sienne. De son index, il tourne mon visage vers le sien pour rencontrer sa bouche. Je ferme les yeux et il n'y a que lui qui compte, comme depuis le début de la soirée. C'est un rêve que je vis et certainement le plus beau...

Nos lèvres se goûtent et se dévorent comme si elles étaient faites pour être ensemble. Ce baiser, comme tous les autres me retournent et j'en ai le cœur qui bat la chamade.

Il n'hésite pas à tourner sa langue autour de la mienne d'une danse enivrante et pleine de douceur. J'ai tellement envie de lui dire ce que je ressens pour lui et à quel point il me fait passer une bonne soirée. Mais je refoule ses pensées et le transmet par la force que je mets dans ce baiser.

J'ouvre les yeux au moment où nous décrochons nos bouches de l'autre. Comme à chaque fois, ses yeux sont remplis de sentiments pétillants qui me troublent. De sa main sur ma joue, il carresse ma mâchoire de son pouce et je souris, charmée.

— Jamais, je me suis autant ouvert en si peu de temps à une fille.

— Jamais ?

— Jamais.