L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1

CHAPITRE 3 suite et fin

Je la scrute à nouveau de haut en bas, ce qui me confirme qu'il me la faut absolument. Cette déesse ne peut pas m'échapper ! Elle a tout pour faire de moi un homme heureux. Elle a, non, seulement, un corps de rêve, mais également, cette petite ingénuité qui me fait frémir de désir. Rien que d'imaginer ce que je vais bien pouvoir faire d'elle, je ne peux contenir mon envie. Je saurais faire d'elle une partenaire remarquable, si je parviens à l'appréhender. Mais la tâche s'avère un peu compliquée. Je vais tout de même m'en donner les moyens et surtout lui montrer la meilleure facette de moi. Cèdera t-elle à mon charme ? Je ne demande que ça !

Elle n'arrête pas de tituber, comme si elle avait du mal à tenir sur ses gambettes. Je jette un coup d'œil à ses pieds et je remarque immédiatement, d'où vient le problème, et les fautives de tous nos déboires. C'est certainement aussi les responsables de sa chute dans mes bras de tout à l'heure et la raison pour laquelle elle n'a toujours pas filé loin de moi. Mademoiselle aurait des soucis à marcher avec ces échasses aux pieds. Il va falloir remédier à cette difficulté.

Je m'accroupis, me mets à ses pieds et la libère d'une première sandale à talon aiguille tout en frôlant de mes doigts ses longues et fines jambes. Elle frissonne à mon contact, ce qui me ravi. Elle n'est finalement par si hermétique à mon charme. Puis, je lui enlève sa deuxième paire, et tout en remontant vers son doux visage pivoine, que je ne quitte pas des yeux tellement le regard qu'elle me porte est intense et plein de sous-entendus, en faisant glisser, maladroitement, je le conviens, mes mains sur sa peau nue jusqu'à l'extrémité de l'ourlet de sa robe. Cette dulcinée a le don de me faire perdre tous mes moyens.

Généralement, je ne me comporte pas ainsi dans les lieux publics. Je suis du genre très pudique et aime avant tout être maître de moi-même. Mais ici, je ne sais pas pourquoi, je ne parviens pas à contrôler mes faits et gestes, mais surtout mes ardeurs envers elle. Le responsable de tout cela est sûrement dû à la façon qu'elle a de me fixer. Jamais, aucune fille, ne m'a regardé avec autant de ferveur, d'intensité, de désir. Pourtant, il y en a bien eu de très accros à mon corps, mais, en aucun cas, elles me l'ont exprimé de cette manière. Je suis persuadé que cette créature vient d'un autre monde, mais lequel ? Telle est la question !

Dommage pour elle, ou heureusement, ça dépend dans quelle figure on se pose, que la sulfureuse Barbara soit encore dans mes appartements, les cuisses entrouvertes, m'attendant sagement sur mon canapé. Sinon, j'aurais fait vivre à cette sublime jeune fille une nuit de pur plaisir. Mais ce n'est que partie remise !

Finalement, mon frère a bien fait de me laisser sa place. J'ai pu grâce à lui faire la connaissance de cette ravissante demoiselle. Qui j'en suis sûr, va me combler pour les semaines à venir. Moi, qui m'agaçais déjà à l'idée de me trouver une autre partenaire de sexe, ou savoir, comment je devais m'y prendre pour conquérir la jolie caissière de tout à l'heure, voici qu'elle m'est tout droit tombée dessus, comme par enchantement. Quoi demander de plus ?

— Maintenant tu n'as plus d'excuse pour trébucher, je lui annonce ayant repris un peu soit peu mes esprits, avec dans une main ses sandalettes.

J'aimerais de ma main libre l'attirer à moi, mais après tant d'effort sur moi-même, je parviens à refouler mes envies. Et décide contre tout attente d'en connaître une pointe de plus sur la personne que je désire ardemment depuis quelques minutes maintenant. Une fois, face à face, curieux de nature, je lui demande :

— Qui es-tu ma jolie ? Que fais-tu ici ?

Elle ne ressemble en rien à une actrice de télénovelas. Elle dénote au sein de ce monde où l'assurance, l'arrogance et la pétulance excellent. Cette fille n'est visiblement pas à sa place dans cet univers, pas plus que derrière sa caisse.