L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1

CHAPITRE 18 suite et fin

Me voici avec les yeux bandés par un de mes foulards, qu'il m'a demandé d'aller chercher dans ma commode, allongée à même le parquet que recouvre le sol de ma chambre, attendant ses prochaines instructions. J'attends gentiment ses directives quand je sens une légère brise frôler tout mon corps. Ne me dîtes pas qu'il a ouvert de nouveau la fenêtre ?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de question qu'il s'assoit sur moi sans me prévenir. Mon buste et mes jambes se lèvent machinalement de sursaut, tandis que mon bassin reste bien incrusté au plancher, par le poids imposant qu'exerce mon partenaire à cet endroit.

— Ça va, je ne suis pas trop lourd ? s'inquiète t-il, tout en frottant son intimité dévoilée contre ma peau sensible.

— Aaaaaaah ! je ne peux contenir ma surprise avant de prononcer avec difficulté. Je vais survivre !

On n'a jamais eu autant de proximité qu'à cet instant précis, depuis notre première étreinte dans l'ascenseur. Je ne sais pas s'il est entièrement nu, mais son sexe et ses membres inférieurs le sont. Ses longues jambes poilues effleurent mes cuisses à chacun de mes mouvements. Mon corps est une route pour ses bijoux de famille qui circulent sans répit d'avant en arrière de ma poitrine jusqu'à mon entrejambe. C'est affreux, cette sensation ! Je ne sais pas si je gémis de plaisir ou de dégoût, tellement tout cela me semble malpropre, sale, mais totalement excitant.

Alors que je frémis au contact prolongé de son membre sur ma fente, il accentue se rapprochement en soulevant mes membres inférieurs du sol, pour enlacer mes pieds autour de son cou. Puis il attrape mes mains de part et d'autre de mon corps, les relie entre elles, avant de les retenir fermement au-dessus de ma tête, avant de frotter énergiquement sa verge à mon intimité complètement ouverte à lui, ce qui facilite sa manœuvre. Je ne peux m'empêcher de hurler des choses incompréhensibles, ignorant toujours si c'est de bonheur, ou d'écœurement. Mais impossible pour moi d'y mettre fin, car je suis à sa merci, il n'en fait aucun doute, mais aussi, car je ne contrôle pas mon corps qui ne cesse de vibrer malgré ma confusion. Après d'interminables minutes à mugir entre ses mains, il s'arrête subitement.

— Ça va toujours ma belle ?

— Ouiiiiiiiii ! je crie à mon insu.

Alors qu'il s'allonge sur moi, faisant glisser mes pieds à terre, j'ai comme des fourmillements dans mon bas-ventre qui tentent de s'échapper. Et c'est seulement quand ses lèvres rencontrent les miennes que les milliers de papillons s'éparpillent à travers tout mon corps, procurant des spasmes, des sanglots et des gémissements indépendamment de moi.

— Doucement mon ange ! me demande t-il de me calmer, tout en quittant mon corps une fraction de seconde, avant de se rasseoir sur mon ventre. Chut ! Tranquillise toi !

Mes mains sont de nouveau libres de tout mouvement, mais je n'en fais rien, et attends de nouveau sagement la suite. Je comprends très vite en quoi va consister sa prochaine initiation. Son sexe repose en plein milieu de ma poitrine. Je ne le voyais pas aussi grand dans mes souvenirs. Il faut dire que cette première soirée à deux devient de plus en plus floue dans ma mémoire.

— Ne te crispe pas ! Tout va bien se passer.

Il passe son pouce sur mes lèvres, me force à entrouvrir ma bouche délicatement, avant de déposer un minuscule baiser.

— Garde la ouverte ! m'impose t-il.

Je ne réponds pas, je suis tellement terrifiée par ce qui va suivre, que mon corps tout entier tremble. Mes dents grincent par tant de tremblote. Mes mains sont désormais serrées autour de ses deux biceps, qui sont malgré la force que j'emploie à les retenir, en action. Il maintient ma bouche ouverte en soutenant mon menton d'un de ses gros doigts. Et sans que je puisse rien y faire, le bout de son pénis vient érafler ma lèvre inférieure qui se contracte instantanément, mais qui est très vite repositionnée à sa place, par les soins de mon futur amant.