L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1

CHAPITRE 11 suite et fin

Il est temps pour elle d'être punie. Car jusque là, elle n'a eu que les bons côtés du châtiment. Afin qu'elle réalise une bonne fois pour toute son désir envers moi, pendant de longue seconde je ne fais qu'effleurer la peau de son dos en évitant le contact entre nous. Je veux qu'elle me supplie de la toucher, de l'imprégner de mes doigts, de l'embrasser de mes lèvres en feu, de lui offrir ce dont elle désire depuis le premier jour de notre rencontre, moi en elle.

Mais mon supplice ne la dérange pas plus que ça. J'ai même l'impression qu'elle savoure ce non contact entre nos deux peaux. Je n'y comprends rien ! Comment peut-elle être si réfractaire au sexe au point de ne pas céder à mon martyre ? Cette envie ardente qui consume nos corps lorsque nous sommes en présence l'un de l'autre, ne peut pas être uniquement ressenti de mon côté, c'est impossible ! Il doit y avoir une explication à son refus de se donner corps et âme à moi ?

Et quand je m'apprête à mettre fin à sa punition ne voyant rien venir, ne m'attendant plus à un revirement de sa part, son corps se met à onduler sous la paume de ma main, cherchant inévitablement mon toucher. Je suis surpris, c'est le moins qu'on puisse dire. C'était juste une question de temps, apparemment. J'aurais dû le savoir, avec elle, les choses mettent du temps à venir. Elle est du genre à trop réfléchir, au lieu, d'apprécier l'instant présent.

Tellement, je suis ébahi par son comportement inattendu, je mets un temps fou à reprendre mes esprits et par la même occasion assouvir ses désirs.

— Qu'est-ce qu'il y a ? se préoccupe-t-elle soudainement de ma non participation. C'est terminé ?

— Pas tout à fait.

— Alors qu'est-ce que vous attendez ? Qu'on en finisse ! me somme t-elle dans un soufflement, d'achever ce que j'ai commencé.

Mais bien évidemment, je me fais encore un peu désirer. Je ne voudrais pas aller trop vite. Je veux l'entendre me supplier. C'est primordial qu'elle le fasse, donc je patiente encore un peu, avant de me lancer à nouveau sur son corps en braises.

Elle ne cesse de se dandiner, elle se tortille même. Et à force de danser sur mon lit, son bassin se colle au mien sans qu'elle s'en rende compte, où c'est peut-être ce qu'elle veut après tout... Qui sait ? Et je ne serais pas du tout contre un rapprochement plus conséquent, si c'est vraiment ce qu'elle souhaite.

— S'il vous plait ! me prie t-elle enfin d'assouvir ses désirs.

Et pour une fois, je ne me fais pas trop implorer, et m'exécute. Je ne veux pas qu'elle pense que son bien-être m'est égale, car ce n'est pas du tout le cas. Je la scrute de mes mains, la serre de mes longs doigts et la dévore de million de baisers en suivant la courbe de son échine.

Quant à Paloma, elle savoure enfin chaque seconde que je lui fais vivre, pleinement. Elle est détendue et ne cesse d'en redemander.

— Ouiiiii ! Encore !

Le massage que je lui donne l'enivre et lui fait complètement oublier qu'il s'agit en réalité d'une sanction. D'une agréable punition, ça va de soit, mais cela reste une correction. Et comme tout châtiment, il faut un apprentissage. Et elle est très certainement sur le point de l'assimiler.

— Qu'est-ce que c'est ? dit-elle alertée par la minuterie de mon four.

Ceci vient de mettre fin à ce petit délice, j'aurais envie de lui dire, mais je suis plus subtil que ça. Je m'arrête dans ma démarche de lui faire crier des gémissements incompréhensibles, me relève et actionne les volets qui se relèvent, m'offrant un très joli spectacle.

Son anatomie est parfaite ! Je la vénère. Son corps a des arrondis sublimes, il tremble de sueur, il frémit de désir d'en avoir plus, d'ailleurs, il ne cesse de me réclamer, mais je l'abandonne à son repos bien mérité.