CHAPITRE 13

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Étrangement, ce baiser fougueux de tout à l'heure l'a mise mal à l'aise. Elle ne parvient pas à s'en remettre, la pitchoune. Ça fait plus de dix minutes qu'elle regarde au loin vers le fin fond de mon jardin, pour ne pas devoir à me faire face. Elle est toute crispée la pauvre ! Mais ce qu'elle ignore, c'est que j'adore la vue qu'elle m'offre, sur ses belles gambettes et son merveilleux cul. Plein d'images me viennent en mémoire. Et je peux vous certifier qu'elles ne sont pas anodines. Je rêve secrètement de pouvoir la prendre, là, maintenant, par derrière, et lui faire chanter comme tout à l'heure des cris complètement fous. Mais il est bien trop tôt pour cela, elle n'est pas encore prête à me recevoir. Mais après la nuit que je lui ai concocté, elle changera son fusil d'épaule. J'en suis persuadé ! Mais pour le moment, je la laisse tranquille car je ne sais pas encore comment faire pour la décoincer un peu. Pour ce que je nous ai organisé, il faut avant tout qu'elle se détende. Et ce n'est pas mince à faire !

Après avoir attendu plus que je ne le souhaite, qu'elle m'invite auprès d'elle, je décide qu'il est temps de faire le premier pas. Même si pour cela j'ai du revoir mes exigences à la baisse. Je vais devoir si je veux qu'elle coopère, un peu soit peu, revenir sur certains de mes désirs. Ce n'est que partie remise de tout façon !

Je me lève de ma chaise, où je l'admirais discrètement, en me disant qu'elle était parfaitement à sa place dans ce décor, avance vers elle, et lui attrape la main et la force à venir avec moi.

— Suis moi !

On a déjà perdu assez de temps comme ça ! Elle ne se fait pas prier, et c'est déjà ça.

— Je ne peux pas aller plus loin ! m'indique t-elle alors que nous sommes à la dernière marche qui mène à une allée de petits gravillons. Je suis pieds nus.

Ni une, ni deux, je la bascule sur mon épaule, avec une petite tape sur ses fesses bien rebondies.

— Aïïïïeee ! désapprouve t-elle immédiatement mon comportement.

J'aime bien m'amuser avec elle. Bien évidemment, je ne la forcerais jamais à rien. Ce n'est pas dans mon tempérament d'obliger une femme à m'aimer. Arrivant près du jardin d'été, je l'allonge délicatement sur la grande banquette pour deux. Par cette belle nuit étoilée, on sera mieux dehors qu'à l'intérieur entre quatre murs. Elle ferme subitement ses cuisses alors que je viens prendre place à ses côtés. Cette fille est fantastique ! Elle sait pourtant qu'elle va devoir les écarter, mais rien n'y fait, elle s'obstine à vouloir m'énerver. Mais elle a de la chance, je suis plutôt de bonne humeur aujourd'hui. Si ça lui plait de faire comme si elle n'avait pas envie de moi, c'est elle que ça regarde. Mais elle ne peut pas me tromper, je sais exactement ce qui se trame dans sa petite tête, ainsi qu'entre ses jambes. Ce n'est pas la première à qui j'ai à faire, et ce n'est sûrement pas la dernière.

— Je te propose un petit jeu, ma belle, je lui annonce en insérant mes doigts sous ma chemise qu'elle porte à merveille.

Elle se crampe à mon toucher, et ne dit rien. Elle en profite même. Elle balance sa tête en arrière et ferme ses yeux, savourant ma main qui parcoure son corps déjà brûlant de plaisir.

— Action ou vérité, tu connais ? je finis par lui demander, afin qu'elle revienne à la réalité.

Elle aura tout le temps de profiter de ma peau, de mes caresses, au moment voulu.

Elle se redresse, me regarde sans vraiment le faire. Elle se contente seulement de fixer mon torse. Bien évidement mes yeux sont exclus. La demoiselle serait bien trop tentée, sinon. Je dois m'y faire pour l'instant.

— Je n'y ai jamais joué, si c'est ce que vous voulez savoir ?

C'est bon à savoir, même si ce n'est pas vraiment la question.

L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1Where stories live. Discover now