L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1

CHAPITRE 19 suite et fin

Je la contemple se remettre de l'orgasme que je viens de lui procurer, tout en me demandant comment cela s'est-il produit. Je n'ai pas insisté sur son clitoris, ni pénétré la demoiselle, pour qu'au bout elle est droit à une si grande jouissance. C'est la première femme à qui je fais manger son oreiller sans qu'elle goûte à ma verge en elle. Généralement, ce genre d'évènement n'arrive que quand elles parviennent à avoir un orgasme vaginal et non clitoridien. J'aurais pu croire qu'elle simulait, mais son corps tremble toujours, malgré les minutes qui s'égrènent depuis notre délivrance.

— Te me regardes, n'est-ce pas ? J'aimerais aussi le faire, vous savez ?

Je ne peux retenir un sourire. Pas pour ce qu'elle vient de me dire, mais parce qu'elle ne parvient toujours pas à s'en tenir au tutoiement. Et que je n'arrive pas à lui en vouloir.

— Comment te sens tu mon ange ?

— Je ne sais pas ! C'est étrange ! J'ai mon corps qui est attaqué de partout par de millions de petits picotements.

— Ça n'a rien d'étrange, rassure toi !

— Vous êtes sûr ?

— Oui ! Certain ! je lui souffle en lui déposant un bisou sur la joue.

Puis, je l'attire contre moi, l'enlaçant dans mes bras, savourant son état second contre ma peau. J'en conclue qu'elle ne sait pas encore liguer avec cette nouvelle sensation. N'oublions pas que c'est une première pour elle. Mais revenons à mes moutons.

— Alors dis moi, j'ai réussi mon défi ?

Alors qu'elle réfléchit à la réponse, je l'embrasse le long de sa nuque jusqu'à son épaule que j'essaye de mordre, voulant qu'elle garde ce sentiment de bien-être encore un peu.

— Ouiiiiiiii ! sort-elle dans un soupire.

Par contre, j'ignore si c'est pour mes baisers ou pour m'informer que j'ai gagné le droit de lui poser ma question. Mais après quelques secondes de frémissements incontrôlables, elle me certifie ce que je savais déjà.

— Vous l'avez relevé haut la main !

Et je scelle notre relation dans une longue et langoureuse embrassade qui en dit long sur mes intentions la concernant. Je crois ne l'avoir jamais entendu frémir autant lors de l'un de nos baisers précédents.

Quand mes lèvres quittent sa bouche, elle est toute émoustillée, et en réclame davantage. Elle m'incite, avec ses mains à revenir vers elle, pour l'embrasser à nouveau. Je lui dépose alors un petit bisou sur la pointe de son nez, pour lui indiquer, que j'ai bien compris ce qu'elle voulait, mais que je ne répondrais pas à ses attentes, en tout cas, pas dans l'immédiat.

— Je vous écoute ! Que voulez-vous savoir ?

C'est fou comme elle me surprend par moment. Elle est si ingénue en ce qui concerne la sexualité et les relations humaines, mais tellement intuitive lorsqu'il s'agit de lire en moi.

J'ai bien sûr une question qui me turlupine l'esprit depuis hier matin, à laquelle j'aimerais qu'elle réponde sans attendre, même si maintenant sa réponse n'est plus si capitale. Mais je ne peux imaginer la faire mienne sans pour autant connaître cette partie d'elle. Et pour cela, je dois lui avouer la vérité sur moi. J'ai vite su, qu'avec elle, c'était du donnant-donnant.

Je prends sa main droit dans la mienne, baise le bout de ses doigts et lui fait parcourir ma cicatrice avec l'un d'eux.

— Vous n'êtes pas obligé ! me dit-elle toute crispée, comprenant que je vais lui révéler mon secret.

— Dois-je comprendre que cela ne t'intéresse plus ?

— Si !... Euh !... Non !... Enfin,... si, je veux savoir,... mais...