L'initiation à l'amour : DÉSIR OU AMOUR ? TOME 1

CHAPITRE 11 suite

Pour commencer, il me faut la déshabiller un peu. Je remonte pour cela son tee-shirt jusqu'en dessous de ses aisselles, et finalement jusqu'à ses poignets, pourquoi s'encombrer de choses inutiles. Puis, je dégrafe son pantalon que j'abaisse jusqu'à ses chevilles. Elle ne cesse de se crisper lorsque mes doigts ont le malheur de toucher sa peau déjà très chaude.

— Mais... Que faites-vous enfin ?

— Pour le moment, rien en particulier ! je prononce alors que je m'installe confortablement près d'elle, en évitant tout contact.

En effet, je me permets de ne rien faire de plus, avant qu'elle se décide réellement à ce que je la touche. Je ne voudrais pas qu'elle me traite de pervers. Ce que je ne suis pas.

Elle ne fait que bouger. Elle pense sincèrement pouvoir me filer à nouveau. Elle se trompe royalement. Il faut absolument que l'initiative vienne d'elle. Plus vite elle comprendra que son seul remède est de céder à la tentation, et plus vite, on sortira d'ici. Ce qui mettra fin à son calvaire plus rapidement. Mais ce n'est pas prêt de se réaliser aussi facilement que je l'aurais espéré.

— Plus tu t'acharneras sur tes liens, et plus tu auras mal. Tu ne viendras pas te plaindre après. Quand tu comprendras qu'il faut juste que tu te détendes, on pourra certainement commencer.

— Comment pouvez-vous me dire ça ? Vous profitez de mon endormissement pour m'attacher à un lit, dans une maison que je ne connais pas, vous me déshabillez, et vous faites maintenant comme si je n'existais pas... mais quel genre de personne êtes vous ?

— Le genre que tu vas adorer !

— Impossible ! Ce que vous venez de faire s'appelle une agression, monsieur ! me menace-t-elle. Et ce qui va certainement poursuivre, c'est un...

Il est certain que j'aurais préféré avoir son accord avant d'entreprendre quoique ce soit, mais c'est uniquement elle la fautive. C'est elle qui repoussait son réveil, ce n'est pas faute d'avoir essayer de la réveiller.

— Je l'admets ! Ce n'est pas très traditionnel, ni conforme. Et tu pourras, après, si tu le souhaites, me frapper, m'injurier, me crier dessus autant que tu le voudras. Mais pour l'instant, c'est moi qui décide.

— Mais...

— Mon ange, tu n'es pas en mesure de refuser, je la coupe ne voulant pas encore entendre d'objection. Pour ton bien, je te demande de te calmer et de profiter de ce qui va suivre.

Je sais qu'elle a peur. Mais je n'ai aucune intention de lui faire du mal. Bon, elle va sûrement dans un premier temps ressentir un peu de douleur, je l'admets, mais rien qui puisse la faire s'exalter, elle n'aura aucune raison de se plaindre. A moins qu'elle se crispe et n'en profite pas, pour une logique qui m'échapperait.

— Tu n'oublies pas ! Pas un mot ne doit sortir de ta sublime bouche, mon coeur ! Si tu le fais, je poursuivrais en insistant davantage. Donc, pour ton bonheur, je te conseille de serrer les dents. Tu es prête ? je lui quémande une dernière fois avant de passer à l'acte.

Elle me fait signe que oui et son corps tout entier se stabilise.

Voilà ce que j'attendais. Son approbation.

J'ai enfin les pleins pouvoirs sur elle. Je l'embrasse à pleine bouche avant d'entreprendre la moindre pression sur son corps. Je quitte ses lèvres et pose une de mes mains sur son corps, plus précisément sur son cou que j'encercle avec tendresse. Elle a le réflexe absurde de vouloir s'en échapper, de crainte que je l'étrangle. Cela me confirme qu'elle n'a aucune confiance en moi. Mais je n'y prête pas vraiment attention, je règlerai ce petit détail tout à l'heure. Je l'embrasse à nouveau à pleine bouche, puis descends mes lèvres sur sa nuque que je baise de dizaines de bisou avant de bouger ma main. J'accompagne mes baisers en suivant les courbes de son corps, d'une de mes mains. Je débute par son épaule, puis je continue le long de son bras gauche, avant de refaire le sens inverse par celui de droite. De retour à mon point de départ, j'insiste de mon pouce au niveau du creux de son cou, suivant la ligne jusqu'à sa poitrine généreuse, que j'effleure à peine.