Chapitre 117

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Hello, hello ! Publication un peu plus tôt dans la journée aujourd'hui. Je suis en vacances donc j'adapte mon planning. Bonne lecture !

***

Si j'avais espéré une visite de Jong Ho pour l'après-midi même, j'en avais été pour mes frais. Nul besoin de dire que j'étais déçue. Mais je pouvais comprendre. Du moins, je me forçai à comprendre. Parce que j'avais extrêmement envie de le voir. Mais tout le monde n'était pas enfermé au palais à ne pas avoir d'autre occupation que de tourner dans sa cage. Jong Ho était le fils d'un notable et -outre son commerce illicite- il devait avoir bien des choses à faire dans sa journée. Il ne pouvait pas se libérer en un claquement de doigt pour moi.

Bien que l'attente ait été longue, le soir finit par arriver. J'étais tellement impatiente de voir Jong Ho que je n'avais réussi à me concentrer sur rien d'autre. Mais le temps me forçait maintenant à passer à autre chose et j'allai donc attendre le roi dehors, persuadée qu'il serait là. La veille, je m'étais plus ou moins plainte de son absence de l'avant-veille alors... Je n'avais aucun doute qu'il avait pris ça pour un encouragement alors que c'était juste qu'il m'avait laissée en plan au pire moment. Et puis, il avait beau avoir pris la résolution d'avoir juste une relation d'allié avec moi, il n'en restait pas moins que nous allions nous marier -si tout ne se passait pas comme je le voulais- et qu'il était probable qu'il ait seulement remis ça à plus tard. Je ne le voyais pas abandonner. D'ailleurs, ça se sentait dans son comportement. J'avais tout intérêt à être partie avant le mariage si je ne voulais pas qu'il se sente dans son droit de me réclamer un quelconque « devoir conjugal ».

Comme je l'avais anticipé, il ne tarda pas à apparaitre avec son petit sourire habituel collé au visage, bien que cette fois, j'avais l'impression d'y déceler un soupçon d'interrogation.

« Je pensai te trouver plus éprouvée que cela. » me dit-il après s'être arrêté devant moi et m'avoir regardée de bas en haut comme s'il essayait de jauger mon humeur.

Je penchai la tête, me demandant d'où venait sa réflexion.

« J'ai entendu dire que le premier ministre t'avait rendu visite, aujourd'hui. » explicita-t-il.

Ah. Oui.

« Seulement pour me faire part de sa satisfaction. » haussai je les épaules, comme si ça ne me faisait rien. « Et peut être aussi pour voir comment tirer au maximum avantage de moi. » ajoutai je, à la réflexion.

« J'en déduis que cela s'est bien passé ? » demanda le roi, pour être sûr. « Le premier ministre Choi est loin d'être quelqu'un d'indulgent et est très... Protocolaire ? Il a tendance à mépriser ouvertement les gens qui valent moins que lui. » expliqua-t-il. « Les jungin et en dessous, les enfants, les femmes, les étrangers... » énuméra-t-il en me jetant un regard en coin pour observer ma réaction.

Il fallait dire que je correspondais à au moins deux de ces critères.

Mais je haussai encore une fois les épaules. Ça ne m'étonnait pas vraiment. Mais pour cette fois, il ne s'était même pas montré insultant.

« Pour l'instant, il doit être extrêmement content. » informai je le roi. « Il a même en quelque sorte officialisé le fait que je fasse partie de la famille, au moins en partie. » avançai je prudemment.

« Ah vraiment ? » s'étonna le roi, un peu pensif. « Marchons en parlant. » proposa-t-il en me tendant la main.

Je réprimai une grimace. Je n'avais pas tellement envie de le toucher étant donné la sensibilité qu'avait mon don ces derniers temps. A la place, je m'accrochai donc à son bras en faisant attention de n'entrer en contact qu'avec le tissu de sa manche. Il haussa un sourcil surpris.

Le souhait du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant