Jo

.XLVI. Quand les nerfs craquent

Après toute cette émotion, Eric nous dit au revoir et annonce la pub aux téléspectateurs, en insistant sur la date de lancement de l'émission, et en incitant tout le monde à réagir au #WWTattoo, qui est déjà dans les tendances. Juste après ça, je rejoins la loge d'Aiden pour ne pas avoir à faire à tout le monde qui va affluer autour d'eux. Je m'assois sur un des petits fauteuils en triturant mon téléphone pour tuer le temps. Mais très vite, la porte s'ouvre.

    C'est Aiden.

    ―Qu'est-ce que tu fais déjà là ? demandé-je, surpris.

    Il ne répond pas. Il se retourne et ferme la porte. Et le verrou.

    Alors qu'il s'approche de moi, il me lance un regard brulant, que je ne connais que trop bien, et il retire sa veste en la jetant au sol. A ma hauteur, il prend mon visage entre ses mains en m'embrasse comme si c'était la dernière fois. Il est bouillant et se colle déjà à moi.

    ―Aiden, qu'est ce que tu fais ? je peine a articuler, sa bouche contre la mienne.

    ―Si tu savais, souffle-t-il, depuis que j'ai vu cette loge j'ai découvert que c'était mon fantasme.

    Pour ponctuer sa phrase, il passe ses mains sous mes fesses pour me soulever, et me porte jusqu'à la coiffeuse où il me pose un peu brusquement.

    ―Non, non Aiden, pas ici.

    ―Ferme-là.

    Rien que sa voix me donne des frissons qui me crispent. Des frissons délicieux que seul Aiden peut me procurer. Et il a très bien vu que mon corps ne me répondait plus.

    Sans plus attendre, il s'attaque à la braguette de mon pantalon qu'il s'empresse d'ouvrir tandis qu'il me parcourt le cou de sa langue. Des chatouillements dans mon ventre se font de plus en plus intenses et me privent de tout pouvoir contre Aiden.

    Il déboutonne ma chemise et la retire aussitôt, léchant maintenant mon torse, mes tétons et pendant qu'il descend sur mon ventre, il me retire complètement le pantalon. Je suis complètement nu alors que lui n'a même pas encore ouvert sa braguette, mais je m'en fou. Sa langue fait des merveilles et je suis déjà parti dans un autre monde. Ma jambe droite repose sur son épaule alors que je suis toujours assis sur le coiffeuse, et c'est alors qu'il remonte pour m'embrasser. Ma jambe est toujours sur son épaule et je suis complètement offert à lui.

    ―Jo Coleman, je vais te faire l'amour, ici, dans cette loge. Je vais te montrer à quel point j'ai envie de toi de... de ça.

    J'entends le fameux « zip », et quelques secondes plus tard, Aiden est en moi.

    Il me retire alors de la coiffeuse et me porte jusqu'au petit canapé sur lequel il s'assoit, moi sur lui. Ses mains passent partout surmon corps alors que nous restions unit, et ses lèvres viennent gouter les miennes au rythme du plaisir.

    ―Non, dit Aiden, me sentant au bord.

    Il me pousse pour que je me retire, puis me retourne sur le ventre en me mettant au sol. Je sens son torse épouser mon dos et il dépose un baiser dans ma nuque avant de reprendre possession de moi.

    Mais c'en est trop pour moi, je ne vais plus tenir...

    En fait si, quelqu'un frappe à la porte.

    ―Aiden ! soufflé-je affolé.

    ―Merde ! Bouge pas ! m'ordonne-t-il. Un instant, dit-il en s'adressant à la personne dehors.

    Il se relève et referme tant bien que mal son pantalon, puis se dirige pressé vers la porte, me laissant nu sur le tapis de la loge, derrière le canapé, tentant désespéramment de me cacher sous ce putain de canapé.