Trois semaines après le changement

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Hello!

J'espère que vous allez bien.

On se retrouve aujourd'hui pour un résumé des trois semaines écoulées. Comme je vous l'avais expliqué dans une partie antérieure, nous avons pris la décision de déménager d'écurie pour le bien-être de mes deux loulous.

Nous sommes arrivés mercredi 21/07 en début d'après-midi. Waki est venu en revenant d'entraînement. Miss est arrivée juste après. Waki s'est très vite acclimaté à son environnement. Il a immédiatement compris où se trouvait la porte et que le paddock restait accessible. Pour Miss, ce fut plus long. Ça a bien pris une heure avant qu'elle ose rentrer et sortir calmement.

Le lendemain matin, les fils ouverts, la sortie sur la prairie s'est faite calmement pour Miss et comme une bombe pour Waki. En même temps, Waki a été habitué pendant cinq ans à devoir partir de la piste en liberté jusqu'à sa prairie avec le groupe en galopant. Donc bon je pense qu'il n'avait pas saisi tout à fait qu'il était seul et qu'il lui suffisait de passer son paddock pour être dehors.

Je suis allée monter les deux le soir à la demande de ma mère qui voulait que je sois la première sur Miss sans savoir sa réaction. J'ai commencé à préparer Waki. Il était super zen même si Miss galopait comme une folle en hénissant à travers toute sa prairie. Pourtant, ils n'ont jamais été mis ensemble dehors vu qu'elle ne le supporte pas. Et elle sortait seule au paddock toute la journée étant donné qu'elle était "dangereuse" en étant borgne...
Avec Waki, après avoir découverts la piste, on a bien travaillé sur le plat et on a fini en déroulant la reprise du week-end. Très franchement, cela s'est très bien passé. Il n'a absolument rien regardé.
Ensuite, j'ai fait ses soins et je l'ai remis sur sa prairie après avoir sorti Miss. Waki est directement parti brouter comme si de rien était. Ça ne l'a pas perturbé outre mesure que Miss parte et qu'il reste "seul". Leurs prairies, paddocks et boxes sont côte à côte.
Pour préparer Miss, ce fut plus sportif. Elle n'arrêtait pas de tourner à l'attache et de hénir pour voir Waki. Elle se sentait perdue.
Je finis par y arriver et à mettre en selle. Je rentre en piste et elle est fort chaude et à l'œil. Elle n'a pas l'habitude de changer de piste et c'est à chaque fois tout une affaire pour qu'elle s'habitue. J'ai la chance d'être seule sur la piste. Je la mets directement dans son travail et occupe son esprit au maximum. Je la garde bien avec moi.
On travaille aux trois allures sur le plat pendant un bon quarante minutes puis je la laisse bien marcher avant de la doucher et de la mettre sur la prairie. Le temps du nettoyage est arrivé. Vers 18h30, je termine, prépare les seaux de nourriture pour le lendemain avec les filets de foin, rentre les loulous, ferme les fils de prairie et les nourris avant de partir.

Le vendredi, je monte en même temps que ma mère. Avec Waki, on fait une grosse détente en sidepull étant deux jours avant le concours. Il est nickel. Après je nettoie le box et le paddock avant de tout préparer pour le lendemain. C'est devenu la routine du soir.

Le samedi, normalement je devais nettoyer mes affaires, longer Waki et le préparer pour le dimanche. Mais, tout a été chamboulé. Ma mère n'a pas osé monter Miss plus de dix minutes donc je me suis retrouvée à devoir la faire bosser. Avec Waki, on s'est donc retrouvé sous la grêle pour longer, mais ça été. Vu la météo, pas possible de le laver. J'ai donc juste fait ses tresses et brossé à fond. J'ai bien tout nettoyé son box pour espérer qu'il reste a peu près propre.

Le dimanche, jour de concours! Je vous passe l'explication du concours vu que je l'ai fait dans une autre partie.
J'ai également monté Miss en rentrant.
Elle était toujours fort à l'œil et à chercher Waki quand elle était dans son paddock, sachant qu'elle ne le supporte pas, c'est assez étrange.
En piste par contre, elle a été nickel.

Le lundi, je continue à monter les deux. Tout va bien. Miss s'habitue et commence à trouver ses marques.

La semaine s'écoule sans trop de soucis. Je travaille les deux chevaux une bonne partie de la période.

Le dimanche arrive. Je pars en entraînement avec Waki. Ayant enfin récupéré mes étriers de sécurité le week-end précédent je peux me permettre de retourner sauter. Je prépare Waki sous un temps assez mitigé. Je le charge et on part à l'entraînement. En arrivant déjà une boule de nerfs. Un entraînement très médiocre...
Je suis revenue dépitée aux écuries. J'ai déchargé Waki, fais ses soins et préparé Miss pour la faire un peu sauter aussi. Ce n'est pas parce que tout va mal qu'il faut délaisser l'autre. Elle par contre ça s'est assez bien déroulé pour une reprise.

Les lundi et mardi je continue à monter les deux. Je travaille essentiellement la réaction  à la jambe avec Waki et la confiance. On se lance même dans le tour des prairies juste à nous deux. Bizarrement entre les prairies sans chevaux sortis ça va mieux qu'avec des chevaux dehors et ça va encore mieux que vers le parking. Avec Miss on travaille essentiellement la rectitude.

Le mercredi aussi je vais monter les chevaux au matin. Une chance car on essuie d'énormes pluies l'après-midi. On finit tous sous eaux. Les rues sont bloquées pour inondation et je me retrouve à aller pieds nus aux écuries pour traverser les coulées de boue. Une chance, le terrain étant en pente, les boxes étaient au sec ainsi que les ballots de paille et de foin.

Le jeudi je reprends cours de dressage pour la première fois depuis deux ans.
Déjà avec les inondations, je vais le matin pour nettoyer les paddocks et vérifier que tout va bien. Je parviens à me blesser en nettoyant mais rien de bien grave. Ça pique juste énormément et je sens mon cœur battre à l'intérieur.
Vers 13h45 je retourne aux écuries. Je sors Waki et commence à le préparer. Je sais d'avance que je vais souffrir car on part sur la selle de dressage.
A 14h05, je suis en selle. Je prends le temps de bien échauffer ayant encore 25min avant l'arrivée de ma prof. Je détends aux trois allures et termine de le laisser souffler au moment où elle arrive.
On discute pour voir où on en est et les difficultés. On décide de faire une séance pour voir les "dégâts" si on peut dire.
En fin de séance on peut dire que trois problèmes majeures sont visibles: chacun de nous ne se fait pas confiance personnellement et j'ai un me main trop dure. Mais on va travailler tout ça pour que ça aille mieux.
On aura bosser quasiment 1h30 au total.

Le vendredi, je laisse congé  à Waki vu comme il a bien travaillé la veille. Je donne donc un petit cours à ma mère avec Miss avant de faire les boxes.

La troisième semaine se passe très bien. Tout le monde a pris ses marques et chacun sait quoi faire quand l'autre est absent. Miss ne stresse plus trop au départ de Waki.
Concernant le cours du jeudi, je vais lui faire une partie personnelle ce sera mieux.

Je pense qu'on a pris la bonne décision en déménageant. Les deux ont l'air heureux. Waki n'attaque presque plus ni les humains ni ses congénères.

 Waki n'attaque presque plus ni les humains ni ses congénères

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Journal d'une cavalièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant