Cette oeuvre n'est pas un livre en tant que tel. Je la décrirais plutôt comme un genre de journal de bord dans lequel je retrace mon parcours équestres dans les grandes lignes afin de faire un peu mieux connaissance. Ensuite, je donnerai également...
On se retrouve aujourd'hui pour une partie réservée à deux séances d'entraînement avec Waki.
J'ai loué la piste au Seneca qui est à dix minutes des écuries. J'ai décidé de le faire suite à un concours ne s'étant pas bien déroulé. Je désirais refaire un entraînement pour tout remettre en place. Et le mieux était d'aller sur une autre piste où il fallait prendre le trailer pour s'y rendre afin de mettre Waki vraiment en situation de concours.
Le mardi 07 juillet 2020, je m'y suis rendue et ce fut une séance de désillusion. On est arrivé aux écuries à 9h. Je me suis occupée de Waki pendant que mon père attelait le trailer et que ma mère prenait les papiers et faisait le filet à foin. Waki semblait d'assez bonne humeur de prime à bord.
A 9h20, je chargeais Waki qui contrairement à la fois précédente est monté directement sans rechigner. Nous prenons donc la route vers Seneca et arrivons sur place à 9h45. Vive les camions en double file, les camions poubelles et les feux de signalisation! 😂
Je décharge Waki et l'attache au trailer puis le prépare. Il commence un peu son cirque mais rien d'alarmant. Je me mets en selle a 9h55 et me rends en piste.
Alors cette piste n'a pas de pare-bot. Elle est uniquement entourée d'herbe. Au début, à l'échauffement, tout va bien. Waki ne regarde rien et est bien en avant. On commence à sauter un simple vertical puis un oxer et là tout se passe toujours bien.
Ensuite vient le moment du premier parcours. Les obstacles sont très regardant mais en soit correspondent à ce que nous croisons en concours. Premier parcours je passe les trois premiers obstacles puis les ennuis commencent sur le bidet avec palanques turquoise. Waki panique complètement et commence à cabrer. On enlève les bidets et il finit par passer. On félicite puis recommence. Sur ce coup je cabre sur le double qui était après les palanques. On décide de prendre le double dans l'autre sens et ça passe.
Je le laisse souffler puis trace un autre parcours. C'est encore pire. Rien ne va et impossible de passer un simple vertical rouge et bleu. Dès qu'on s'en approche ça deconne complètement. Waki cabre, shoote, se met dans tous ses états,... Plus moyen de passer le moindre obstacle. Il refuse tout. Que ce soit par la manière douce ou la manière forte avec la cravache et les éperons doux, rien n'y fait. On se braque tous les deux. Je finis par décider de mettre une simple croix à la place de ce vertical rouge et bleu en fin de séance que Waki finit par accepter de passer. On laisse donc là-dessus vu que l'heure est terminée. Je laisse bien Waki souffler avant de le monter dans le trailer et de repartir.
Nous sommes tous les deux crevés. Je ne sens plus mon corps et je suis dégoûtée. Je n'ai absolument pas compris ses réactions. Cela faisait très longtemps qu'une séance ne s'était pas aussi mal passée. Les refus et tout arrivent parfois mais pas à ce point.
Nous retournons aux écuries, je douche Waki puis vais le lâcher dans son groupe en prairie. Ce jour là, le groupe des hongres a du m'adorer vu l'humeur de Waki ça ne devait pas être chouette.
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