Journal d'une cavalière

Concours du 05/09/2021

Coucou!

J'espère que vous allez bien.

On se retrouve aujourd'hui pour un retour sur le concours de dressage du 05 septembre.

C'était notre premier championnat dans cette discipline et je suis très satisfaite de ce que Waki a pu montrer.

Donc on commence samedi avec la préparation. On a suivi la routine habituelle qui consiste en: nettoyer le matériel et le graisser, longer avec les élastiques le cheval, égaliser la crinière, nettoyer le cheval et enfin tresser les crins pour faire les pions le lendemain. Niveau matériel ça a été très vite. Je dois avoir mis un gros vingt minutes pour tout faire. C'était encore propre il faut dire. Ensuite, j'ai longé pendant un total de 40 minutes. Waki était assez à l'œil avec la foire proche mais ça allait. Il s'est bien détendu. Ensuite, la crinière... là j'ai pris bien mon temps pour être sûre que ce soit nickel. Une fois satisfaite, étape suivante. Le nettoyage de Waki a pris environ trente minutes. En soit, il était encore assez propre, mais il y avait quelques taches d'herbe sur ses membres. Je voulais qu'il soit absolument blanc. Pour finir, on tresse. Là ce fut sportif. En effet, les chiens de l'écurie étaient venues voir ce qu'il se passait avec les propriétaires car il restait quelqu'un à 19h passée. Ce n'est pas que l'écurie est fermée à ce moment-là, mais c'est assez inhabituel qu'il y ait encore des gens. Waki ayant peur des chiens tire au renard. Donc je finis par faire mes tresses avec un cheval en liberté occupé à fixer les chiens qui mangeaient tranquillement une carotte. J'ai bien mis 35 minutes pour faire ses 11 tresses de crinière, celle du toupet et celle de queue.
Après tout ça, je rentre Waki dans son box-paddock, je rentre Miss, je les nourris et mets leur foin.
Je termine par charger le van et rentrer chez moi.

Le dimanche, réveil à 6h15. Je pouvais dormir jusqu'à 6h50, mais bon...
Je me prépare et je pars de chez moi à 8h15. Je dois avoir fait 3km quand je me rends compte que j'ai oublié les papiers de Waki. Donc demi-tour je récupère en vitesse les papiers et on reprend la route des écuries.
Avec tout ça, on arrive à 8h40 aux écuries. Je suis en retard sur mon programme. Ça m'énerve et me stresse.
Je sors Waki qui est resté assez blanc pour une fois. Je passe un rapide coup de brosse pour changer de couverture. Puis, je pionte. Waki ne tient pas en place comme je suis nerveuse. On arrive tant bien que mal à la fin. Je lui mets ses protections et nous voilà partis vers le van. Waki est un peu compliqué à charger. Il fait du cinéma. Mais bon à la troisième tentative il est dedans. Et cela ne nous aura pris que cinq minutes. Donc rien de bien grave.

En ce dimanche, les routes sont calmes. Donc le retard pris aux écuries est regagné sur la route. Ça se passe sans encombre. Et on arrive sur le parking de l'événement à 9h50. Parking franchement horrible. On est juste à côté du fumier... je ne vous dis pas les mouches qu'il y a. Bref, passons.

Je décharge Waki, ma mère part me confirmer et mon père m'apporte la bouteille d'eau et l'éponge pour frotter les postérieurs de Waki. Monsieur a trouvé drôle de se salir pendant le trajet. Une chance, ça part assez bien et vite. Propre, je le selle et le bride puis je mets mes bottes, mes éperons, mes gants et ma bombe pour me mettre en selle. Je confie ma veste à ma mère avec l'essui pour nettoyer les traces de bave de Waki avant d'entrer en piste.

On est partis pour 40 minutes d'échauffement. Ça peut paraître long, mais c'est nécessaire. On est deux boules de nerfs quand on entre au paddock. Faut dire que déjà devant la porte on faisait le show. Une marche à descendre et c'était une excuse pour cabrer... j'essaye de le faire la descendre mais pas moyen. Pour éviter d'augmenter encore le niveau de stress, je préfère mettre pied à terre et passer à la main. Une fois dans le paddock, je remets le pied à l'étrier et je n'ai pas le temps de terminer de m'asseoir que Waki est parti au grand trot en ronflant. Ça mettait immédiatement les choses au clair. On aurait été à l'obstacle, j'aurais dit qu'on allait pour la gagne. Mais, en dressage, on allait plutôt pour du sport. Je commence donc directement à trotter et le mets au travail. On fait des bons, des traversées, on se lève encore un peu. Mais il finit par se calmer. On fait un bon échauffement comportant énormément de transitions inter- et intra-allures. Il vient chercher le contact même en faisant l'andouille donc très satisfaite. Quand la cavalière précédente commence à dérouler, je sors pour laisser à Waki voir la piste à son aise. Je regarde en même temps que lui. Mon père en profite pour essuyer la bave autour de la bouche, sur le poitrail et les membres de Waki. Puis il passe un coup de chiffon sur mes bottes.

J'entre en piste et laisse Waki regarder le public en me dirigeant vers le juge. En rentrant en piste, Waki donnait le ton de l'épreuve: accrochez-vous! J'avais à peine fait un pas que j'étais déjà en l'air puis en crabe. Je salue le juge qui me donne le départ.

Je place Waki en main et démarre au trot. On déroule sans trop d'accrocs, juste une défense sur une diagonale.
Waki a été exemplaire durant son épreuve et il s'est bien tenu à carreaux. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi sage.

Très satisfaite, je retourne marcher au paddock. Enfin marcher c'est un grand mot... je laisse plutôt ma bombe se détendre. Il part plein cul à peine la marche descendue. Cinq minutes de concentration c'est trop quand il y a des chiens.

Je marche ensuite bien pendant vingt minutes avant d'aller au van. Je deselle et recouvre. Ma mère va tenir Waki à côté du van pendant que je vais aux résultats. Il était bien trop chaud et il faisait aussi trop chaud que pour déjà le charger. Il aurait démoli quelque chose. Déjà à la main il était exécrable et faisait des bons partout.

Au tableau d'affichage j'étais première. J'ai gardé la tête très longtemps. Puis je me suis retrouvée troisième et pour finir cinquième. Très satisfaite de Waki qui obtient tout de même 62,8%. Donc on s'améliore encore par rapport à la fois précédente. Je suis d'autant plus fière que c'était notre premier championnat et que cela nous permet de nous qualifier pour la finale régionale. En espérant qu'elle ait lieu avec le coronavirus. Ça c'est une autre affaire.

Sur ce, je vous dis à bientôt!