Chapitre 70

59 5 0
  • इन्हें समर्पित: AloneMarie
                                    

Ses lèvres mouvaient sur les miennes alors que je me perds dedans. Des milliers de frissons me parcourent tout le corps que j'en tremble presque. J'ai les mains, plaquées contre le mur, du côté de la paume. Je tente de bouger mon corps mais il ne me répond plus. Je n'arrive pas à me contrôler, c'était comme si mon cerveau avait perdu le pouvoir et le contrôle sur tout. Ma main droite se lève et vient se place sur sa joue gauche alors que ma main gauche glisse jusqu'à sa nuque pour l'amener plus à moi. Jamais je n'aurais cru que j'étais capable d'une chose pareille. Mon corps agit tout seul. Il ne me répond plus, sinon, jamais je n'aurais agis de cette façon ; j'en suis sûre.

Timothy se décolle de moi et je sens mes joues être en feu. Il me sourit alors que ces joues sont sûrement tout aussi rouges que les miennes. Il est tellement adorable que je ne peux pas refuser sa main dans il me la tend et de ne pas le suivre ensuite alors qu'il prend mon sac. Je ne sais même où l'on va, mais je le suis parce que j'ai confiance en lui. Il est tellement beau, adorable, doux, gentil et magnifique avec moi. Il est aussi attentionné. C'est de ce genre de garçons-là dont j'ai besoin dans ma vie et non des connards comme Arthur, Julio et Kilian. Ils ne sont pas les seuls à me faire du mal, mais c'est juste que c'est presque toujours qu'eux qui s'en prennent à moi.

Il se retourne et m'adresse un sourire beau malgré qu'il soit un peu maladroit. Il a sûrement tout aussi peur que moi, mais il reste tout de même adorable. Sans ses lunettes, je le trouve encore plus mignon. Ses yeux émeraude envoûtants me convainquent tout de suite, à chaque fois que je les croise. Il a une sorte d'emprise sur moi que je ne saurais décrire, que je ne saurais expliquer avec des mots. Je le suis, tenant toujours sa main alors que nos doigts finissent enfin par s'entremêler. Il se retourne encore, me jetant une sorte de regard en biais. Il me sourit encore et je fonds intérieurement. C'était tellement beau comme sourire, même si c'est le plus gauche qu'il m'a fait depuis que l'on se connaît et qu'il m'ait été de voir de toute ma vie.

Je reconnais la salle de musique justement lorsqu'on se retrouve devant la porte de celle-ci. Il l'ouvre et entre dans la pièce, me tenant toujours la main et m'attirant dans la pièce. Je ferme les yeux et inspire un grand coup. J'aimerais vraiment qu'il me joue une chanson, voire même peut-être qu'il chante. Ce serait si magnifique, si beau, si délicieux. Déjà que je suis amoureuse de lui, ça me fera encore plus l'aimer –si cela est encore possible. Il me tire jusqu'au piano où il dépose mon sac sur le sol, doucement, tout en délicatesse. Il me soulève et me pose sur le bord de l'instrument. Je n'ai pas eu le temps de réagir quand il a fait ça. Il dépose tout en tendresse ses lippes sur les miennes, pendant quelques secondes. Ses lèvres virent ensuite jusqu'à mon cou, où il dépose deux baisers mouillés et chatouilleux. Il se retire ensuite et s'installe sur le petit tabouret en cuir noir.

Timothy dépose ses doigts sur les touches, appuient dessus et relève ensuite la tête pour me regarder. J'opine de la tête pour l'inciter à continuer sa douce mélodie alors que je me retourne pour ne pas avoir un torticolis. Il commence la musique et je me laisse emporter par les notes entraînantes, calmantes et si douces. J'ai presque l'impression que la chanson est palpable tellement que les émotions sont fortes et que les notes titillent mes sensations et mes sens. Je ferme les yeux pour encore mieux en profiter parce que je ne veux surtout pas en perdre une seule miette, tellement que c'est bon, beau et reposant. Je dirais même relaxant. Les boules que j'avais dans la gorge et dans le ventre sont parties, mon cœur reprend un rythme régulier, ma respiration aussi, mon corps arrête de trembler et je ne pense plus à toutes les horreurs que j'ai vécues. J'oublie presque qu'hier soir, j'étais redevenue suicidaire ; comme quoi la musique a plus de pouvoir qu'on pourrait le croire à première vue.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et la chanson s'arrête. Je cligne plusieurs fois des yeux et remarque que Timothy n'est plus là. Il a fait le tour du piano et pose ses mains sur mes cuisses au moment où je me retourne. Je le regarde dans les yeux avec les pupilles dilatées et les yeux écarquillés parce que je ne m'attendais clairement pas à ce qu'il soit si proche de moi. Je ne m'y attendais pas le moins du monde et je tente tant bien que mal de me ressaisir mais je n'y arrive même mais en essayant de me souvenir des notes jouées précédemment. Il approche dangereusement son visage du mien et avant que je n'aie le temps de faire quoique se soit, il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes. Sauf que la premières fois et la seconde fois, c'était doux, mélancolique, beau, tendre, délicat, gracieux et maintenant, c'est juste sauvage, rythmé, profond et carrément pudique. Ça va trop loin à mes yeux, beaucoup trop loin parce que ce n'est même plus un baiser, c'est un roulage de pelle et je n'aime pas ça du tout.

« Les apparences sont parfois trompeuses et les baisers aussi. »



Mise à partजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें