62. Le bébé de SUGA et SANA

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SANA :

Je ne sens pas très bien aujourd'hui. Mon coeur bat trop vite. Je suis restée couchée. Je vais attendre que SUGA rentre. J'ai constamment envie de vomir et j'ai mal au ventre. Je ne peux pas rester ainsi à attendre que mon mari rentre. J'appelle AYNIA, la femme de JUNGKOOK. Elle va arriver dans quelques minutes. Je suis inquiète. Je ne veux pas perdre mon bébé. Les larmes coulent sur ma joue. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir. EKYNA a dû faire entrer AYNIA. Je l'entends monter les escaliers.

Elle toque puis ouvre la porte de ma chambre. Elle me découvre au plus mal. Elle s'avance alarmée. Elle me touche le front. Et me demande où j'ai mal. Elle prend le téléphone et appelle les pompiers. Je suis transportée d'urgence à l'hôpital de SEOUL et prise en charge dès mon arrivée. 

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AYNIA :

J'ai appelé SUGA et JUNGKOOK. J'espère qu'ils ne vont pas tarder parce-que moi je m'inquiète.  Je fais les cent pas dans la salle d'attente. Je les vois arriver. Je me dirige vers eux. SUGA est complètement retourné et inquiet. Il me demande de lui expliquer ce qu'il s'est passé. Je lui raconte et le médecin urgentiste sort à ce moment et vient à notre rencontre. Il nous rassure :

"- La maman et le bébé vont bien. Mais, elle est très fatiguée. Elle doit se ménager, et si elle rentre chez vous, elle devra rester allongée."

Je suis soulagée, et pose ma tête sur l'épaule de mon mari. Je vais m'occuper de SANA et je vais prendre en charge EKYNA. Je viendrais l'aider. Elle aurait dû nous prévenir qu'elle était fatiguée. 

Le médecin nous autorise à lui rendre visite. SUGA se précipite dans la chambre et embrasse sa femme. Elle lui sourit. Il est heureux qu'elle aille bien. Honnêtement quand je l'ai aperçue malade dans son lit, j'ai eu peur qu'elle perde le bébé. Heureusement l'histoire se termine mieux. SANA pourra sortir demain. J'ai vraiment eu très peur. 

J'attrape mon mari par la main et je l'entraîne à l'extérieur de la chambre pour laisser SUGA et SANA ensemble. Mon mari m'embrasse. J'adore quand nous sommes proches ainsi. Il a compris que j'avais eu la peur de ma vie. Il caresse mes cheveux. Nous attendons SUGA pour rentrer. Après une demi-heure d'attente, il sort. Nous le reconduisons chez lui et je propose à SUGA de venir m'occuper d'EKYNA quand il partira travailler. Il me sourit et me remercie. Il est inquiet pour SANA, mais si elle se repose tout va bien se passer. 

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SUGA :

Aujourd'hui je dois emmener EKYNA a son troisième rendez-vous. Le spécialiste est convaincu que 80 % de la paralysie de ma fille est due au choc émotionnel causé par l'accident et la perte de ses deux parents. Les 20 % restants pourront être traités par rééducation. C'est un travail de longue haleine, il faut compter au trois ans pour arriver à de bons résultats. Il a déjà expliqué tout cela à ma fille, elle est motivée pour remarcher. De toute manière nous ne baisserons pas les bras, et nous tenterons tout ce qui sera possible de tenter. 

Nous sommes accueillis par la secrétaire du docteur HAMBER John. Et oui, ce spécialiste est américain. A chaque fin de séance EKYNA est épuisée et elle pleure beaucoup. Aujoud'hui, n'a pas fait exception. Je la reconduis vers la voiture. Elle s'endort. J'ai hâte que toute cette souffrance psychologique qu'ils lui font subir se termine. Je n'aime pas la voir dans cet état. Mais, j'ai noté qu'elle se sentait déjà mieux.  

Je porte EKYNA dans son lit, la pauvre, elle s'est pas réveillée. J'appelle TAEMIN. Il descend. Il m'amuse. Il s'est mis en tête d'étudier la mode, la mode française, excusez du peu. Il veut être créateur de prêt à porter. Pourquoi pas ? Je lui apprends qu'avec de la patience nous pourrons réussir à soigner EKYNA. Evidemment il est ravi. Et surtout, c'est un bon fils qui s'occupe bien de sa maman. Dans trois mois, le bébé va naitre. Je suis pressé de découvrir la tête qu'il aura. 

Deux mois plus tard :

Les premières contractions tordent SANA de douleur, ça y est je panique. J'appelle le chauffeur. TAEMIN est près de moi, il s'inquiète pour sa mère. Je lui demande de rester avec EKYNA, j'accompagne SANA à l'hôpital. J'ai l'impression d'être propulsé plusieurs années en arrière pour la naissance de TAEMIN. Le chauffeur arrive enfin, et, nous montons dans la voiture. Le gynécologue prend en charge SANA. Il la conduit en salle de travail. On me demande de l'accompagner. Je reste près de ma femme, je lui tiens les mains. Elle me sourit. Je suis tout de même anxieux parce-qu'elle semble épuisée. La pauvre, ce n'est pas évident d'avoir un enfant à plus de quarante ans. 

Mes amis sont venus nous rejoindre, ils attendent à l'extérieur . L'accouchement va commencer, je me sens d'attaque cette fois-ci pour y assister. A la naissance de TAEMIN, je n'ai pas eu de chance, je me suis évanoui, comme RAPMONSTER pour la naissance de KYO NAM. SANA est préparée pour l'accouchement. Bon, je ne serais pas honnête, si je n'avouais pas que je sens des fourmillements partout sur mon corps. Et mon coeur tambourine dans mes tempes. Je ne me sens pas forcément très à l'aise, mais je vais m'accrocher. 

SANA se tord de douleur. Elle crie, et elle pousse. Oh, la, la, j'ai la nausée ! Elle se cramponne à ma main qu'elle serre très très fort. Sérieusement, je fais me sentir mal. J'ai beau fanfaronné, mais je crois que je ne vais pas faire mieux que pour la naissance de TAEMIN. Déjà, je ne sens plus mes lèvres, mes yeux se ferment et je vais m'évanouir. J'essais de résister, mais je m'écroule. 

Je reçois des petites tapes sur les joues, et, des gens ricanent à côté de moi. J'ouvre les yeux et je découvre les amis se moquant de moi. J'ai encore échoué. Je me suis évanoui. Je me redresse et je demande des nouvelles de SANA.

J-HOPE me répond, elle est en salle de repos et tout s'est plutôt bien passé. Je suis rassuré. Mais, je m'en veux tout de même de ne pas avoir réussi à assister à l'accouchement. J'attends avec impatience de pouvoir revoir ma femme et découvrir mon fils MIN JOON.

L'infirmière vient me prévenir que SANA et mon fils sont sur de retour dans leur chambre. Je me précipite et je découvre ma femme et mon fils. J'ai les larmes aux yeux. Je m'approche pour embrasser ma femme et serrer mon fils dans mes bras. Il est magnifique. Je suis très heureux, et fier de ma femme de m'avoir donné un si beau bébé............................

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SUGA papa quelle bonne nouvelle ! En fait plus de peur que de mal ! Haut les coeurs !

Les BTS : 15 ans après// Tome 8 de la  SAGA BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant