76. LIAMEN en renfort

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NAM :

Nous nous dirigeons vers l'hôtel, LIAMEN a réussi à retrouver l'adresse.  Elle a également envoyé l'itinéraire sur mon téléphone. Nous espérons découvrir des preuves de la présence de LEE HO. S'il est inscrit dans le registre pour cette nuit, nous avons une preuve qu'il n'espionnait pas. Notre taxi nous dépose près de l'hôtel. Nous nous dirigeons vers l'accueil et la réceptionniste nous regarde arriver avec étonnement. Nous nous présentons et lui demandons de regarder dans son registre, si LEE HO CHOI était bien dans leur hôtel, il y a une semaine. Elle consulte le registre, mais la page correspondant à la semaine précédente a été déchirée. 

Elle comprend notre situation et elle prend des risques en nous confiant les clés de la chambre qu'il avait réservée. Elle est libre en ce moment. Nous entrons et cherchons un indice abandonné que personne n'aurait vu. Nous commençons par fouiller dans l'armoire, la salle de bain. Nous ne trouvons rien. Nous regardons derrière le fauteuil, dans la penderie, autour de la télévision. Toujours rien. C'est énervant. Je suis persuadé qu'il y a une trace de son passage. Nous retournons bredouille vers la porte de sortie de la chambre, lorsque KAYNIA aperçoit un morceau de papier dépasser de la plinthe du couloir caché par le bouchon d'arrêt de la porte. ElIe tire dessus, et une carte de visite en sort. Il s'agit de la carte d'un certain Pablo MUNOZ, Adjoint au maire. 

Je savais que le maire et son équipe était dans le complot. Maintenant, nous devons y aller au culot. J'appelle LIAMEN pour l'informer que l'Adjoint au maire est venu dans la chambre de l'hôtel. Elle cherche des informations sur ce Pablo MUNOZ. Il semblerait qu'il ait un passé chargé. Il est fiché comme manifestant, partisan du partie des forces de la loi. Il est, comme qui dirait, l'homme qui effectue le sale travail pour le maire. Elle me dit qu'il a également été plusieurs fois arrêté pour comportement violent envers son épouse, et envers des collègues. On dirait que Monsieur le Maire ALVAREZ Massimo sait s'entourer de gros bras, près à tout. Maintenant, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il arrête une équipe de tournage d'un documentaire sur les conflits alors que le maire en personne a donné son autorisation. 

LIAMEN creuse la question. Elle nous rappelle. Nous retournons dans notre hôtel. Il nous faut surtout récupérer les autorisations de tournage. La preuve de la présence de LEE HO dans cet hôtel  a disparue. Je pense que nous devons être également très prudents parce-que j'imagine que l'on doit être surveillés. C'est pour cette raison que nous nous faisons aider par LIAMEN pour toutes les recherches qui nous aident à avancer dans notre enquête.

Le lendemain matin dans la salle d'interrogatoire de la prison d'Ezeira. 

LEE HO est déjà arrivé. A la demande de KAYNIA auprès du gardien, cet interrogation aura lieu à clos fermé. Elle insiste pour que les autres membres de l'équipe soient conviés. KAYNIA se présente à l'ensemble de l'équipe et leur apprend qu'elle est venue pour les sortir de cette prison et rentrer avec eux en Corée du Sud. Une lueur d'espoir passe dans les yeux de ces hommes incarcérés dans des conditions extrêmes. Ils n'ont vraiment pas l'air très en forme. Elle les informe qu'il serait mieux qu'il lui fasse un récit détailler de tout ce qu'il s'est passé. Et surtout, il ne doive pas oublier un détail, tout est important, même ce qui peut paraître anodin. 

Chacun raconte sa version de l'histoire. Mais ce qu'il revient, c'est qu'ils ont été poussés à tourner ce documentaire. On les a parachuté près des manifestants pour pouvoir filmer un maximum. En fin de compte, on les entraînait dans un piège. Les raisons de leur incarcération, certainement des raisons politiques, vu les tensions qu'il y a entre l'Argentine et la Corée du Sud, pour dissuader les éventuels forces ennemies. On n'hésite pas à faire des exemples de victimes pour impressionner, mêmes si ce sont des innocents.

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KAYNIA : 

Wuang le caméram du groupe me regarde avec insistance. Il faut semblant de prendre une feuille devant moi pour la lire. Sur le coup, je ne comprends pas vraiment pour quelle raison il agit de cette manière, il me rend la feuille sur laquelle il a déposé un autre papier. Il me fixe. Je glisse le papier dans ma chaussure. Personne n'a rien vu. Il semble soulagé. J'ai bien écouté leurs arguments, j'ai tout noté sur mon bloc. Je prends les mains de LEE HO dans les miennes, et je les presse pour lui donner du courage. Je ne vais pas les abandonner, je vais trouver la preuve de leur innocence. Après trois quart d'heures de discussions, de questions et d'arguments, j'estime avoir tous les éléments nécessaires pour leur défense. Il me manque juste une preuve irréfutable. Je leur promets que je la trouverais. Je les salue. Un gardien les raccompagne en cellules, tandis qu'un autre me raccompagne jusqu'à la sortie. J'ai droit à la fouille avant de sortir. 

Dehors, je monte dans le taxi qui m'attend avec mon oncle, NAM à l'intérieur. Nous partons, et je sors le papier que j'avais caché dans ma chaussure. Je commence à le lire, et je comprends qu'il vient de nous donner un moyen de contrer le Maire. Il a écrit qu'il avait filmé la scène où l'adjoint au maire les menaçait en leur avouant que leur arrestation est un complot contre leur pays et pour servir d'exemple. 

Voilà qui rejoint ce que nous pensions. Il a ajouté qu'il avait envoyé la copie du film au journal. Il pressentait qu'il y aurait des représailles pour eux.  Il faut que nous contactions LIAMEN. Elle doit récupérer le film et revenir avec en Argentine. Le procès a lieu dans quelques jours. 

Jour du procès :

J'ai bien préparé ma plaidoirie. J'ai envisagé toutes les questions possibles. J'ai conseillé à LEE HO et ses collègues de ne raconter que ce qu'ils m'ont déjà rapporter. De toute manière, il s'agit de la vérité. LIAMEN m'a appelé pour m'informer qu'elle était arrivée. Elle sera là dans quelques minutes. NAM est assis à côté de moi. On fait avancer les accusés, et la porte du tribunal se referme sur nous. Franchement mon impression est étrange. J'ai l'impression que le complot continue et se referme sur nous. Je pense que les membres du jury ainsi que les juges sont des hommes du Maire. Il ne me reste plus que LIAMEN pour dénouer cette histoire. J'ai apporté une caméra pour pouvoir visionner le film. 

J'ai commencé mon plaidoyer, j'ai exposé notre défense, et la porte du tribunal s'ouvre. LIAMEN fait son entrée en repoussant un policier qui voulait l'empêcher d'entrer. Elle se faufile jusque moi, me donne le film et va s'asseoir à côté de NAM. Je continue ma défense en évoquant le film comme la preuve irréfutable d'un complot contre l'équipe de tournage. La vidéo est publiée sur le projecteur du tribunal. On peut entendre l'adjoint au Maire expliquer les détails du complot et leur désir de faire monter la tension entre la Corée du Sud et l'Argentine. Tout le monde dans l'assemblée est surpris et on entend des "Oh" de stupéfaction.

Les juges ne peuvent pas délivrer d'autres avis que l'acquittement pour l'équipe. La preuve et les aveux de l'adjoint au Maire sont assez éloquents. LEE HO et son équipe sont innocentés et relaxés. 

NAM, LIAMEN et moi-même les attendons à la sortie de la prison. Nous pouvons dire que nous avons eu de la chance que le caméram n'avait pas arrêté de filmer, et qu'il avait eu la bien veillance d'esprit de l'envoyer au journal. Nous nous embrassons et nous congratulons de notre victoire. Nous avons réussi à déjouer le complot, mais il y aura d'autres prisonniers, et les tensions seront toujours attisées par des personnes malveillantes.

Nous nous dépêchons d'arriver à l'aéroport, on se sait jamais ce qu'il peut encore arriver. Nous serons soulagés quand nous aurons quitter le territoire argentin.........................

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Que d'émotions dans ce chapitre. Mais heureusement tout se termine bien. Qu'avez vous pensé de ce chapitre ?

Les BTS : 15 ans après// Tome 8 de la  SAGA BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant