Et il se tournait çà et là, regrettant la force de Patroklos et son cœur héroïque.

Iliade, Homère

Mon Patrocle. Son coeur plus héroïque que tous les héros combinés, son courage, son visage constellé. Il est univers, il est galaxies, il est monde, étoiles, astres, planètes, il est Voie lactée. Il est sucre, il est chocolat, il est myrtille, il est nectar, il est cuisine, il est confort. Il n'est pas café, il n'est pas nicotine, il n'est pas toxicité, il est pur, il est divin.

Enveloppés l'uns contre l'autre, enroulés sous une couverture, édredon de coton, je me laisse fondre contre sa peau-bougie. Flammèches glissent sur ma peau, feu se déplie au creux de ma poitrine, angoisse dissipée par son corps à la chaleur ambiante.

" Je suis heureux que tu existes."

Chuchotements des pensées bruyantes. Murmures échangés dans un noir complet, mots honteux, prononcés à demi.

" Je suis heureux que tu soies là."

Poursuite d'une vérité terrifiante à avouer. Peur de se planter.

" J'ai revu Thomas. Je suis encore plus heureux que tu sois toi."

Il souffle. Il encaisse.

" Embrasse-moi, Achille."

Baisers-solutions.

AchilleWhere stories live. Discover now