Retrouvailles

Prologue

Emily était partie depuis maintenant 1 an à Londres. Elle était revenue quelques temps après l'affaire Ian Doyle mais elle s'en voulait d'avoir menti à ses amis et elle ne se sentait plus à sa place. Actuellement, des sbires de Doyle étaient à sa poursuite. Elle avait trouvé refuge à Paris, le temps que ses collègues d'Interpole les arrêtent. Mais sa famille, ses collègues à la BAU... ils lui manquaient terriblement. Elle aurait voulu tous les revoir... Elle aurait voulu être réintégré au DSC mais elle avait trop peur de ne plus être la Emily d'avant à leurs yeux...
Seuls JJ et Hotch avaient connaissances de sa planque à Paris. Elle aimerait les voir, ne serait ce que les avoir au telephone. Mais elle savait que si elle le faisait, elle risquait sa peau et la leur. Allongée dans sa chambre d'hôtel, elle fixait le plafond. Elle avait interdiction formelle de sortir. Elle allait devenir folle à rester enfermer. Depuis un mois, elle passait ses journées à fixer ce même plafond blanc en permanence. Elle s'amusait à trouver des formes aux éventuelles tâches qui parcourait ce blanc presque immaculé. Elle aurait aimer sortir prendre l'air, juste quelques instants, respirer l'odeur du monde extérieur. Elle se leva et décida d'aller sous la douche. Elle laissa tomber sa robe sur le sol et rentra. L'eau chaude coulait depuis un bon moment sur sa peau. Mais elle ne bougeait pas, elle restait la, perdue dans ses pensées. Elle pensait à ses collègues et amis, à ce que devait être leur vie. Elle finit par sortir de la douche. Elle enroula une serviette à sa taille et en mit une autre dans ses cheveux. Elle se dirigea vers le lit et se laissa tomber dessus. La jeune femme attrapa son portable. Aucun message... Ça ne l'etonnait pas plus que ca. Elle savait que personne, en dehors des hommes qui assuraient sa protection, avait son numéro. De toute façon, elle le savait parfaitement, téléphoner était prendre le risque de se faire trouver.
Mais pourtant, elle aurait aimé appeller les membres de la BAU, savoir comment Hotch allait... Hotch... cet homme qui fait battre le coeur d'Emily depuis des années... Depuis qu'elle est rentrée à la BAU, depuis le premier jour où elle l'a regardé dans les yeux en lui serrant la main. Et Jack... ce petit garçon tellement adorable qui a déjà beaucoup souffert pour son âge et qui prend beaucoup de place dans la vie de Prentiss. Mais comment dire à Hotch l'amour qu'elle éprouve pour lui ? Certes, avec le temps, ils sont devenus très proches, même un peu trop mais pour lui, ce n'est que de l'amitié, du moins elle pense... Mais pour la jeune femme, c'est bien plus... C'est le genre de sensation qui vous fait tourner la tête, qui vous tord l'estomac dès qu'il est dans la même pièce... Elle secoua la tête comme pour s'enlever toutes ces pensées. Elle se releva et s'assit sur son lit. Au bout de plusieurs minutes, elle se leva et marcha jusqu'à l'armoire. Elle en sortit un tee-shirt trop grande pour elle et un pantalon de sport. Elle les enfila et releva des cheveux en un chignon approximatif mais qui irait pour ce qu'elle aurait a faire. De toute façon, à quoi bon se faire belle pour rester enfermée dans sa chambre sans voir personne ? Elle entendit frapper à sa porte. Inquiète, elle se leva et attrapa son arme. Depuis qu'elle était ici, elle dormait avec son arme en permanence à ses côtés. Doucement, elle appuya sur la poignet. Elle laissa échapper un soupir de soulagement lorsque la porte s'ouvrit sur un des nombreux hommes qui assuraient sa protection.

- Un problème ? Demanda t-elle.
- Les hommes de Doyle ont été tués.
- Pardon ? Demanda t-elle, abasourdie.
- Vous pouvez retourner à Londres.
- Vous êtes sur ? Demanda t-elle, une pointe de suspicion dans la voix.

Il soupire et claqua la porte au nez de la jeune femme. Cette dernière soupira et alla chercher son portable. Elle pouvait comprendre la réaction de l'homme... Cela faisait un mois qu'elle lui menait la vie dure, avec son fichu caractère. Elle s'assit sur son lit et composa le numéro de Clyde Easter.

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Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."