Retrouvailles

Chapitre 88 : Cinq minutes ? Vraiment ?

Note d'auteur : Un chapitre un peu chaud ^^' Je le trouve pas terrible mais je n'avais pas le temps de faire mieux. Bonne lecture quand même 😘

PDV EMILY.

Elle mordilla sa lèvre inférieure et avança vers la banquette sur laquelle était allongé son amant. Elle imaginait à quel point il devait être épuisé. Les banquettes des salles de repos étaient tout, sauf confortables, et ce n'était pas le genre d'Aaron de dormir en plein milieu d'une enquête.
Elle s'assit sur le bord du canapé et passa ses mains dans les cheveux de son amant. Il poussa un léger grognement mais n'ouvrit pas les yeux pour autant. Elle continua sa lente progression, descend sa main sur sa joue. Elle fit promener ses doigts sur le visage du chef de la BAU. Il fronça le nez, ce qui fit rire Emily. Bien résigné à la réveiller, elle continua à descendre ses doigts et fit glisser ses doigts dans sa chemise, déboutonnant les deux premiers boutons. Elle fit un petit sourire avant de se pencher en avant, ses cheveux balayant le visage de son amant. Ce geste était mûrement réfléchi. De cette façon, Aaron avait une vue imprenable sur son décolleté.

- Je sais que tu ne dors plus, murmura t-elle à son oreille, avant de se redresser.

Il le retient par le bras, et ouvrit ses yeux, la dévorant littéralement du regard.

- Ce genre de réveil m'avait manqué, murmura t-il, tout en passant sa main derrière la nuque de sa belle, pour l'attirer contre elle.

Elle posa ses lèvres sur les siennes, déposant un baiser à la fois doux et amoureux. Elle laissa le désir prendre le dessus et, dans son élan, elle s'installa à califourchon sur son amant.

- Emily, grogna t-il, tout en l'embrassant à nouveau.
- La porte est fermée et les stores sont tirés. Détends toi, souria t-elle contre ses lèvres.
- Emily ! S'étonna t-il, face au comportement de sa future femme.

Elle soupira et s'assit sur les hanches d'Aaron. Elle frissonna lorsqu'elle sentit quelque chose de dur contre ses fesses mais décida de l'ignorer.

- Parle moi... Murmura t-elle, tout en lui prenant les mains.

Il glissa sa main sous son tee-shirt et la posa sur son ventre, commençant à faire un léger mouvement de va et viens du plat de la main, distrait.

- Je suis crevé Emily. Entre toi, le mariage, les enfants, le boulot. J'ai besoin de vacances ou ne serait-ce qu'un peu de temps pour moi...
- Ouhh, monsieur Hotchner se fait vieux, ne put-elle s'empêcher de dire, avant de se mettre à rire.
- Em'... Soupira t-il, exaspéré.
- Désolé... Murmura t-elle, baissant la tête.
- Je suis tout le temps inquiet pour toi. C'est pour ça que je te demande de toujours rester avec moi, pourquoi je veux toujours avoir un œil sur toi. Je ne veux pas te perdre ni même perdre nos enfants. Je ne veux pas que tu ailles sur le terrain car je ne veux pas te voir mourir. Je ne veux pas qu'on vienne un jour sonner à ma porte en me disant que tu t'es pris un balle... Je t'aime Emily. Quand est-ce que tu vas le comprendre ?

Elle le regarda dans les yeux, les mots ne voulant plus franchir sa bouche. Elle regrettait amèrement de lui avoir fait une crise de jalousie et de ne pas lui avoir fait confiance.

- Je suis désolée... Murmura t-elle, une boule dans la gorge.
- Je te pardonne Emily. Mais ne me fais plus jamais ça, sinon le vieux va faire un arrêt.
- Je plaisantais ! Protesta t-elle, avant de se mettre à rire.

Certes, Aaron et Emily avait une petite différence d'âge mais cela ne la gênait pas. Bien au contraire, elle se sentait protégée. Pour la première fois depuis très longtemps, cela ne la dérangeait pas qu'on la surprotège.

- Tu devrais vraiment prendre des vacances Aaron... Murmura t-elle, avant de se pencher pour le déposer un baiser dans le cou. Tu es tendu.
- Emily... Sérieusement... On doit bosser.
- Ils peuvent se passer de nous cinq minutes, grogna t-elle, descendant ses lèvres sur la clavicule de son amant.
- Cinq minutes ? SérieusementEmily ?
- J'en attends pas plus de toi, se moqua t-elle, ouvertement.
- Tu vas voir si je ne peux pas être performant ! Grogna t-il avant de la faire basculer sous elle.