Chapitre 6 : Un jeu sans limites.

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PDV de Hotch :

Qu'est ce qu'elle était longue... Mais cela ne le dérangeait pas, il l'aimait, il pouvait attendre tout le temps qu'il faudrait. Mais d'un autre côté, il avait peur. Est ce qu'elle sortirait de la salle de bain ? Est ce qu'elle pardonnerait le petit jeu qu'il a voulu jouer ? Il s'en voulait tellement... Mais il ne pouvait pas contrôler ses réactions avec elle et il faut bien avouer qu'elle l'avait cherché. Mais elle l'avait mal pris. La porte de la salle de bain s'ouvrit. Lorsque il la vit, un million de sentiments le traversèrent . Il la trouvait sublime, culotté et nue. Il comprit qu'elle ne lui en voulait pas et que elle aussi pouvait jouer ce petit jeu. Elle traversa la chambre, sous le regard intrigué de Hotch. Il ne pouvait s'empêcher de la regarder tant elle était belle. Elle portait des sous-vêtements en dentelle noire, transparants. Elle s'abaissa pour fouiller dans sa valise, puis, les mains vides, elle se dirigea vers le dressing de la chambre d'hôtel. Il la regarda mener son petit jeu essayant de ne pas craquer face à la beauté qui se présentait à lui.

PDV d'Emily :

La jeune femme prenait un malin plaisir à jouer ce petit jeu. Elle passa devant lui pour se rendre au dressing, remuant son bassin dans un mouvement exagéré. Elle voyait bien qu'il n'était pas indifférent. A l'intérieur d'elle, elle hésitait : en avait-il lui aussi envie ? Est ce que cela le dérangeait ? Est ce qu'elle avait envie de ça ? Elle ouvrit les portes du dressing en secouant la tête : bien sur qu'elle le voulait. Tout le corps de la jeune femme était en ébullition. Elle se demandait comment il faisait pour rester calme et serain. Elle se demandait si lui aussi ne luttait pas avec lui même. Elle jeta un coup d'oeil discret par dessus son épaule et aperçu qu'il avait pris plus d'aise, bien installé sur le lit, la cravate denouée et le premier bouton de sa chemise enlevée. Il se délectait du spectacle. Emily, qui s'amusait de la situation, attrapa la fameuse robe. Elle l'a sorti de l'emballage de protection. Sans retourner dans la salle de bain, elle l'enfila devant les yeux de son ancien patron. Il avait les yeux ronds, surpris par tant d'audace. Jamais il ne l'aurait cru capable de ça ... et elle non plus à vrai dire. Elle s'approcha du lit où la source de son désir était assise. Elle lui tourna le dos.

- Tu peux m'aider ? Lui demanda t-elle, voyant qu'il ne réagissait pas.

Il se leva et elle souleva ses cheveux. Aaron, debout dans son dos, ne bougeait pas. Il était fixé sur son dos magnifique et sa chute de rein... il n'avait pas de mot pour la décrire, tant elle était belle. Il sentit son parfum, un mélange de savon, de vanille...

- J'aime cette odeur... laissa t-il échapper, malgré lui.
- C'est seulement l'odeur de ma peau, lui répondit la jeune femme, rougissant légèrement.
- J'aime ta peau... murmura t-il.

Elle frissonna lorsqu'elle sentit la main d'Aaron se poser dans son dos. Elle s'attendait à ce qu'il remonte la fermeture mais il ne le fit pas. Il laisse glisser ses doigts le long de la colonne vertébrale de la jeune femme, avant de remonter pour caresser sa nuque. Frisonnant, elle essaya de se retourner pour lui faire face mais il mit ses mains sur ses hanches, si bien qu'elle ne bougea plus. Après de longues minutes, qui semblaient interminables pour la brune, il déposa un baiser dans sa nuque. Il descendit sur son omoplate puis retourna au centre. Il parsemait son dos de baiser, suivant le dessin de sa colonne vertébrale. Arrivé à sa chute de rein, il se stoppa. Emily se retourna et lui fit face. Il était assis sur le lit, le regard brillant.

- Que fais-tu Aaron ? Lui demanda t-elle.

Il la regarda, perdu. Il ne savait pas si elle faisait allusion au fait qu'il avait poussé l'audace en la caressant ou au fait qu'il s'était arrêté.

- Je pourrai te poser la même question, lui répondit-il, faisant allusion au fait qu'elle ne le repoussait pas.
- À vrai dire... murmura t-elle, je ne le sais pas moi même. J'écoute simplement mon coeur.

Il la regarda, perdue face à ce qu'elle venait de dire. Ainsi, elle partageait ses sentiments. Du moins, il espérait avoir bien compris. Il lui attrapa tendrement les mains et l'attira vers lui. Elle s'assit sur ses genoux, maintenant sa robe pour ne pas qu'elle tombe, cette dernière n'étant toujours pas attachée.

- Aaron, soupira t-elle.

L'homme souria. C'était un soupir qui en disait long.

- Depuis quand ? Lui demanda t-il soudainement.
- Depuis mon arrivée à la BAU... murmura t-elle, presque gênée de lui avouer.

Il lui attrapa délicatement le menton, la forçant à le regarder.

- Et dire que pendant tout ce temps, on était aveugle aux sentiments que l'on avait l'un pour l'autre.

Un sourire étira le visage d'Emily. L'homme qu'elle aimait, l'aimait en retour. Doucement, elle approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa. Ce fut d'abord un baiser court et doux. Puis Aaron l'embrassa à son tour. Elle répondit à son baiser avec fougue. Les mains dans les cheveux de son amant, elle laissait toute la passion, si longtemps retenue, se déverser en elle. Elle lui dévorait les lèvres. À bout de souffle, ils se separèrent. Front contre front, Aaron dessinait des cercles dans le dos de sa bien aimée. Cette dernière se redressa soudainement, quittant les bras d'Aaron, et suscitant l'inquiétude de ce dernier.

- Il me semble qu'on doit aller dîner Aaron. Lui dit Emily, tout en reprenant son sérieux, se dirigeant vers la salle de bain.

En réalité, elle avait envie de continuer son petit manège. Elle ne pouvait l'expliquer, mais cela l'amusait comme une enfant. Elle allait s'apprêter à disparaître dans la salle de bain lorsque la voix d'Aaron avait retenti dans la pièce.

- Attend !

Le sourire aux lèvres elle s'arrêta.

- Qu'il y a t-il ? Lui demanda t-elle, se retournant vers lui.
- Ta robe, il faut la fermer.

Elle hocha la tête et il se leva et s'approcha d'elle.
Il caressa doucement son visage, glissant sa main dans son dos et murmura à son oreille.

- Je ne crois pas qu'on soit en état d'aller manger. A vrai dire, j'ai faim d'autre chose que de nourriture.

Elle le regarda, stupéfaite. Un sourire étira son joli visage, rougi par la situation.

- Moi aussi. Avoua t-elle, à demi mot.

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Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."

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