Chapitre 106 : Jeu de mains, jeu de vilains.

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PDV AARON.

Ils étaient tous dans la voiture, Aaron au volant, Emily a ses côtés et les enfants derrière. Pour l'occasion, il avait loué une voiture familiale, ce qui lui avait fait prendre conscience qu'il devrait trouver une nouvelle voiture au plus vite. Avec douceur, il posa sa main sur la cuisse de sa belle, dessinant des cercles invisibles. Elle frisonnait à son contact, fermant les yeux pour apprécier. Derrière, les enfants dormaient si bien qu'ils profitaient de ce moment de calme pour retrouver une certaine complicité qui leur avait tant manqué.

- On va où ? Redemanda t-elle, aussi curieuse qu'impatiente.
- Je ne dirai rien, souria t-il.
- Même sous la torture ?

Il tourna sa tête en direction de sa belle et croisa son regard plein de malice, ne laissant aucun doute quand au type de torture auquel elle pensait.

- Il y a les enfants... se contenta t-il de grogner, reportant son attention sur la route.
- Ça te dérange pas d'habitude.

Elle avait dit ça avec tellement de nonchalance. Il serra fermement le volant, n'essayant pas de montrer qu'elle avait un effet sur lui.

- Un problème Aaron ? Demanda t-elle, mielleuse.
- Non non...

Il l'entendit rire à ses côtés. Cette femme allait le rendre complètement fou. Il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle, tant elle changeait de comportement en une fraction de seconde. Il se crispa lorsqu'il sentit la main de sa belle se poser sur sa cuisse, près, vraiment très près de son entre-jambe.

- Em'... couina t-il. J'aimerai arriver en vie...

Sa voix était essoufflée, il s'en voulait d'être aussi faible face à sa compagne. Il posa sa main sur la sienne et avec douceur, il entremela ses doigts aux siens.

PDV EMILY.

Lorsqu'ils arrivèrent, elle sortit immédiatement de la voiture, étirant des muscles endoloris par les 4h de routes. Elle s'était amusée à taquiner Hotch durant tout le trajet mais elle savait qu'elle allait le payer tôt ou tard. Sortant de ses pensées, elle tourna la tête pour admirer le magnifique paysage qui s'imposait à elle. Un petit chalet familiale, perdu au milieu des arbres, la forêt s'entendant à perte de vue.

- C'est magnifique... laissa t-elle échapper, bouche bée de découvrir cet endroit.

Elle sentit deux bras puissants lui entourer la taille.

- Je venais ici quand j'étais enfant, avec mes parents. C'est dingue... rien à changé, souria t-il, avant de déposer un baiser dans ses cheveux.
- Tu ne m'as jamais parlé de ta famille, releva t-elle.

Elle se retourna dans ses bras pour lui faire face et déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

- On devrait aller chercher les petits monstres avant qu'ils s'impatientent.
- Mmmm... on peut pas profiter d'un moment à deux ? Protesta t-il.
- Aaron !
- Bien bien. À vos ordres madame !

Elle rit avant de se diriger vers la voiture, non sans l'avoir embrassé une dernière fois auparavant.

PDV AARON.

Emily était entrain de préparer le repas, aidée de Jack, tandis qu'il donnait le biberon aux plus petits. Il n'avait jamais imaginé un jour avoir une si grande famille mais il était tellement heureux. Tout en donnant le biberon à Haley, il regardait son fils et sa belle évoluer dans la cuisine, Jack s'appliquant à couper une tomate sous l'oeil avisé d'Emily. Elle avait su accepter Jack et faire comprendre au petit garçon qu'elle ne remplacerait jamais sa maman, si bien qu'une magnifique complicité était née entre eux deux. Il reporta son attention sur sa fille qui avalait goulument son biberon, ce qui le fit rire. Elle ressemblait tellement à Emily. Les yeux noisettes, le nez aquilien, les mêmes petites fossettes quand elle souriait, à la différence près qu'elle avait les cheveux noirs, comme son père. Elle avait même le caractère de sa mère, déjà bien têtue pour son âge. Lorsque le biberon fut avalée, il fit faire son rot à sa princesse avant de l'installer dans son cosi, prenant Leandro pour le faire manger, tandis que Hugo dormait déjà. Tandis que le petit avalé également son biberon, il porta à nouveau son attention sur ce qui se passait dans la cuisine, lorsque l'inquiétude traversa son visage.

RetrouvaillesWhere stories live. Discover now