Chapitre V : Manipulation mortelle

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SURPRISE !

Publication plus tôt que prévu juste pour vous faire plaisir ! 

CHAPITRE NON CORRIGE

Fautes à prévoir !

/!\ Attention LEMON /!\ Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez ! Ne lisez pas ce qui est en gras si vous voulez éviter le lemon. Bonne lecture ♥

Les allers et retours des personnes habitant avec nous me réveillent. La porte d'entrée s'ouvre et se referme avec fracas au moins cinq fois d'affilées. Je me demande ce qu'il se passe mais, met ma tête sous l'oreiller pour noyer le bruit qui gravite autour de moi. Je sens Éric remuer les draps et se lever.

- Putain, c'est quoi ce bordel ?! S'exclame-t-il en ouvrant la porte.

- On rentre des provisions dans les placards. Désolé de déranger les marmottes. Répond Liam en faisant un raffut pas possible en manipulant sûrement une boîte de conserve.

Je sens de l'air froid me caresser le cou et la porte se referme en un cliquetis qui montre que la clé vient d'être tournée dans la serrure. Je me fige et tend l'oreille pour savoir ce que prépare Éric. Une main se glisse sous mon tee-shirt, se pose sur mon ventre et je sens son torse se coller à mon dos. Il retire l'oreiller et replace mes cheveux de manière à pouvoir s'attaquer à mon cou. Je me raidis et frissonne au contact de ses lèvres sur ma peau.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'as pas envie ?

- Nan mais tu fermes la porte à clé... Liam a dû directement comprendre...

- Et alors ? On s'en fiche, nan ?

- Pas moi. Bon ! Debout mon bêta !

Il s'assoit, me regarde avec ses yeux tristes et fait la mou. Je rigole, vient lui donner un bisou sur la tête et effleure son boxer. Je presse le pas mais, me heurte contre la porte fermée à clé, que j'avais totalement oublié. Je sens Éric me tirer vers lui et me coller contre l'armoire. Il pose son front contre le miens et descend doucement ses mains.

- Laisse-moi te faire mijoter une journée entière.

- Je ne suis pas sûr d'être d'accord pour attendre... Ça fait longtemps quand même...

- Ce soir, on fera ce que tu veux. Je suis un peu tendue ce matin... Edgar m'a laissé comprendre qu'il viendrait me chercher pour que je l'aide à faire je ne sais quoi.

- Tout se rapporte à lui... On ne peut pas se barrer d'ici ? Ça fait une semaine que Quatre est partis, c'est notre tour maintenant. Je ne supporte pas que cet homme tourne autour de toi, il veut autre chose que ton aide.

- Tu as confiance en moi ?

- Bah oui... Mais pas en lui.

- Cesse de t'inquiéter...

- Justement, si, je dois me tourmenter. Tu refuses de partir au Bureau, tu es pensive et totalement distante... Je commence à me poser des questions.

- Mais tu as cru que j'étais capable d'aimer un homme pareil ? Il n'a pas de cœur, il est dénué d'humanité. Puis, il te menace de mort merde !

- J'étais détestable, tu es quand même tombée amoureuse de moi.

- Pfff.

Je me défais de ses bras et ouvre le volet. Son manque de confiance, sa jalousie et le fait qu'il ne voit pas ma détresse face à Edgar, me vexe totalement. Je ferme violemment la fenêtre après avoir rabattu et attaché la plaque de PVC. L'énervement et la déception tourbillonnent avec force dans ma tête et ravage la bonne humeur qui s'était construite à mon réveil.

Divergente: La face cachée d'ÉricWhere stories live. Discover now