Chapitre VI : Liens du sang et cœur

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/!\ Non corrigé /!\

Fautes à prévoir ! Je suis désolée mais je suis tellement débordée en ce moment que je n'ai pas le temps pour la correction. Ça se fera donc lors de la réécriture... Merci pour votre compréhension :)


L'air frais venu s'infiltrer dans mes draps, m'a tiré de mon sommeil aux alentours de huit heures. J'ai contemplé le torse dénudé d'Éric quand la lumière a pénétré la pièce à l'ouverture des volets persiennés. Il a ensuite tâté son oreiller pour lui redonner une forme convenable. Maintenant, je le sens tiré la couette pour la replacer correctement. Je tend l'oreille et devine qu'il fouille dans les armoires aux portes coulissantes pour trouver de quoi se vêtir. Je frémis un peu et m'enroule dans la couette pour lutter contre le froid envahissant la petite chambre.

- Ne m'oblige pas à venir te coller mes mains froides dans le dos. Si j'ai ouvert la fenêtre, c'est pour venir te tirer délicatement de ton sommeil.

- J'aurais aimé dormir plus longtemps vois-tu...

- Entraînement ce matin donc bouge tes fesses encore nues.

- Je n'ai pas que ça de nu...

- N'essaie pas de m'envoûter avec ton corps de déesse, j'ai bu une potion qui m'immunise face à ta sorcellerie.

- D'accord ! Je vais te défie au lancé de couteaux ! Que le meilleur gagne.

Je sors du lit brusquement et tire le rideau de la fenêtre ouverte. Je ne tiens pas à ce que plusieurs personnes profitent de la vue... J'enfile une culotte et un soutien-gorge spécialement fait pour le sport. Proche du corps et fais avec des textiles souple plus que rigides, ils permettent d'avoir des mouvements d'une précision étincelante sans jamais nous gêner. Je met un legging rouge carmin et un pull en polyester bleu électrique qui va me laisser libres dans mes gestes tout en me tenant chaud. J'enfile des chaussettes et des baskets posées sur une étagère puis pars en direction de la cuisine. Cependant, je sens Éric m'attraper les hanches et me tirer vers l'arrière en direction de son corps. Mon dos touche son buste qui vient se presser un peu plus contre moi quand ses poumons se gonflent d'oxygène et de dioxyde de carbone. Il enfouie sa tête dans mon cou et embrasse ma carotide à plusieurs reprises. Il pose ensuite ses lèvres sur ma chevelure blonde et lâche prise. Je me retourne pour venir me faufiler dans ses bras, murailles de notre amour indescriptible et indestructible. Lara est aux fourneaux, elle est en train de nous faire des crêpes sous la direction d'Arthur qui lui montre le geste pour les retourner sans y toucher. Voir les disques de pâtes voler dans la cuisine m'ouvre l'appétit. Je m'attable en m'asseyant sur l'une des huit chaises de la salle à manger. À ma gauche, Liam ingurgite le contenu de sa tasse d'une seule traite.

- Aglouglouglou ! Il a soif Liam ! Une pinte de vodka les gars ! Hurlai-je en tapant le dos de mon frère.

- Si j'étais toi, j'éviterais d'embêter mon frère... Sinon, je vais me sentir obligé de te demander si ta partie de jambes en l'air avec Ric' s'est bien passée.

- Tu es une enflure toi ! M'exclamai-je les joues légèrement rougies par la honte.

Éric s'installe, gêné par la réflexion de Liam. Il tente de dissimuler son sourire mais il est déjà trahis par ses yeux emplis d'une malice espiègle. Lara ne peut s'empêcher de glousser en cachant son visage derrière sa serviette en tissu bleuté, et Arthur est en train de simuler une sorte d'étouffement.

- Vous ferez mieux de retourner à vos crêpes au lieu de ricaner comme des débiles sous gaz hilarant. Proposai-je aux deux rieurs.

Mike sort de la salle de bain, une serviette accrochée à son bassin et les cheveux encore dégoulinant d'eau. Il me fait un grand sourire et un clin d'œil pour me taquiner tout en s'empressant d'aller trouver refuge dans sa chambre. Je lui aurais bien envoyé un œuf ou autre objet salissant pour l'expédier à la douche mais, l'éducation anti gaspillage que j'ai reçu m'y a empêchée. Je me résigne donc à rien faire pour contrer ses moqueries et me sert un bol de lait chaud avec deux trois crêpes nappées de gelée royale. J'ajoute un peu de chocolat en poudre dans mon lait et mélange le tout avec une cuillère pour avoir une couleur homogène. Ma sœur a décidé de mettre le restant de pâte au frais pour pouvoir refaire des crêpes bien chaudes ce soir. Le jus d'orange pressée me donne envie, j'en verse donc un peu dans le gobelet rougeâtre disposé face à moi. Légèrement acidulé, son goût excite mes papilles gustatives à l'affût d'un aliment riche en saveur. Liam est partis se laver, j'entends l'eau cogner contre les parois carrelées de la douche. Je repense rapidement à Quatre et me demande s'il va bien... Evelyn m'a expliqué avoir avancé le procès de Tris pour pouvoir en finir vite avec les grands jugements. Elle le regrette aujourd'hui et pensait réussir à détruire le couple que formait Tobias et Tris... Ce qu'elle a du mal à comprendre, c'est que ses enfants sont plus attachés à leur partenaire qu'à leur propre mère. L'abandon n'est pas excusable pour nous... Du moins, le pardon s'acquiert qu'avec le temps et le temps est une notion totalement abstraite qu'on a inventé et qui nous échappe tellement dans les périodes difficiles. J'espère que Quatre se porte bien et qu'il accepte le fait de savoir qu'Éric est vivant, car je doute qu'il soit pas au courant de la survie de son pire ennemi. Tori Wu est décédée lors de leur fuite... Je me souviendrais toujours de son corps étalé sur une table de légiste dans la morgue de la Ruche. Je me surprend souvent à prier l'être abstrait pour lui supplier de protéger Quatre et Tris. Moi qui ne croit qu'en la science, je me met à me décharger de toutes responsabilités en invoquant la toute puissance d'un sujet irrationnel. Mon désespoir me rend pitoyable... Après avoir débarrassé la grande table ronde, j'entraîne Ric' dans les sous-sols pour relever le défi que je lui ai imposé. Nous dévalons les marches et courrons vers le ring comme des dératés. Je le pousse un peu pour lui faire perdre de l'allure mais il me tire le bras afin de me retarder encore plus. Il se met en position d'attaque et sautille tout autour de moi en me donnant quelques coups que je ressens comme des caresses. Il m'énerve à me tourner autour, ça me rend nerveuse... Je prend donc les devants et passe mon pied derrière ses mollets tout en poussant son corps en arrière. Il perd équilibre et s'agrippe à moi, m'entraînant dans sa chute. Nous sommes tout deux à terre, rigolant comme deux jeunes enfants. Je pose mes lèvres sur les siennes et commence à l'embrasser langoureusement avant de me relever rapidement tout en brandissant une barre en fer servant de poutrelle pour les tractions. Je lui colle le bout de la tige sous le menton et appuie un peu sur sa carotide.

Divergente: La face cachée d'ÉricWhere stories live. Discover now