Chapitre VII : La brèche de l'espoir

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/!\ Attention LEMON /!\ Je suis responsable de ce que j'écris, mais pas de ce que vous lisez ! Ne lisez pas ce qui est en gras si vous voulez éviter le lemon. Bonne lecture ♥

Les premières lueurs du jours commencent à s'infiltrer dans la chambre en passant par les fentes de nos volets. Des faisceaux de lumière se dessinent sur le parquet flottant et fait apparaître les différents objets que contient la petite pièce. Je me suis réveillée à quatre heures cette nuit et depuis, impossible de retrouver le sommeil dans la pénombre que forment toutes mes questions dans mon esprit. Assise sur le matelas avec la couette qui couvre mes jambes et mon bassin, je réfléchis à des solutions. Partir d'ici le plus tôt possible est le désir qu'a chaque membre de ma famille, mais je peux pas me permettre de m'éclipser en laissant Evelyn en danger de mort. Je ne dois pas laisser cette ville dans la crainte de voir un énième coup d'état se produire dans ses rues. Neutraliser Edgar, voici la cause de mon insomnie... Comment faire ceci ? J'y ai songé plus d'une fois pendant les deux jours qui ont suivis les obsèques de mes proches. J'ai creusé la terre du mieux que je pouvais afin de trouver la faille qu'il y a chez Edgar, celle qui le fera échouer, celle qui fera que tout se retournera contre lui et que tout ira dans mon sens. En me torturant l'âme, j'ai pu trouver quelque chose. La mère d'Edgar qu'il supposait être devenu folle après le départ de son père, et bien, je l'ai retrouvé. J'ai réussi à convaincre Johanna de me faire confiance aveuglément en me laissant accéder à la banque de données des patients de l'hôpital. Je m'attendais à y trouver la mère d'Ed dans la section pathologie mentale mais, il n'y avait rien. Pas même un petit rapport traitant d'un quelconque comportement sortant de l'ordinaire qui l'aurait conduite ici... J'ai cru pendant un instant que je ne parviendrais pas à trouver cette femme qui me paraissait être une aiguille dans une botte de foin. Au moment où le désespoir commençait à prendre place pour me faire abandonner. Un médecin est entré dans le bureau où je me trouvais avec un calepin qui avait des inscriptions. C'était un bilan d'une naissance qui venait d'avoir lieu, j'y voyais le sexe, le poids, la taille et l'identité du nourrisson. C'est là que j'ai compris comment je pouvais trouver la mère d'Edgar... Elle avait mis naissance ici, et il me fallait trouvé une Audacieuse d'une quarantaine voire d'une cinquantaine d'années qui a mis au monde un petit garçon il y a de ça vingt ans. Je n'ai pas vraiment tardé à trouver en mettant les mots clés dans la barre de recherche. Edgar est né un vingt-trois février, il pesait trois kilos et quelques et mesurait cinquante trois centimètres. Sa mère se nomme Veronica Green, un petit bout de femme n'ayant pas du tout la carrure d'une Audacieuse. Ayant donc trouvé son identité, j'ai cherché à savoir où elle se trouvait pour avoir des informations pouvant désamorcer la bombe que déclencherait Edgar en assassinant ma mère. En piratant les systèmes de renseignements vidéos de la ville, j'ai réussi à dénicher l'endroit où elle vit désormais. J'ai mis un temps fou pour obtenir la localisation de son logement... Éric n'a pas posé de question face à mes longues absences, et cela m'étonne un peu de sa part. Pourtant, je ne sais pas si j'aimerais lui dire les ambitions d'Edgar et mon engagement pour détruire ses plans sulfureux... Ce n'est pas que je n'aimerais pas le lui dire, c'est que j'ai peur de sa réaction... Je ne supporterais pas qu'il refuse que je puisse prendre partie dans cette histoire, et il ne comprendrait pas le fait que je me plie à Edgar quand il menace la vie de mes proches. Pour lui, se soumettre c'est s'avouer vaincu sans s'être battu... C'est pour ça qu'il faut que je dissimule ma future rencontre avec Veronica qui aura lieu ce matin. La respiration rauque d'Éric et son agitation attire mon attention. Ses muscles se raidissent et ses poings sont serrés comme s'il était confronté à quelque chose d'effrayant. Son visage est tiraillé par la colère ce qui contraste avec l'aspect serein qui était peinte sur sa face il y a de ça une heure. Subitement, la peur a pris place en son corps, je le vois à sa crispation grandissante et à son expression incrusté sur sa figure. Je décide de le sortir de ce cauchemar en me pressant contre lui tout en l'appelant pour le tirer de ce sommeil infernal.

Divergente: La face cachée d'ÉricOù les histoires vivent. Découvrez maintenant