Chapter 94

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Bonjour/ Bonsoir !

Navrée pour le post tardif, il faut dire que ce chapitre qui devait faire 3500-4000 mots à l'origine en fait finalement plus de 9000. Il me fallait donc du temps pour tout rédiger et ensuite tout décomposer pour avoir une lecture plus agréable.

 Ensuite, nous ne nous étalerons pas sur ma situation personnelle qui a connu d'horribles déboires. Ce n'est pas terminé, mais il faut tout de même que j'avance, en dépit de la douleur et des difficultés. Pour en savoir plus, je vous renvoie au rantbook « Les pensées saugrenues d'un petit pull Enleyne. »

Encore une fois, mon but n'est absolument pas de susciter la pitié, c'est simplement pour offrir une explication à ceux ou celles qui le souhaitent. 

Ceci dit, je vous souhaite une bonne lecture !

Qui étais-je, à cette époque insouciante ? Juste une jeune fille aux reins solides d'avoir déjà porté le monde sur ses épaules... Je ne pense pas avoir été plus que cela, un jour.

Et si j'avais vraiment été autre chose, une personne enjouée et légère, ne serait-ce qu'un petit jour de mon existence, c'était certainement grâce à l'aura de mon cousin Klaus. Un aspect déluré ou intrépide, qu'on n'aperçoit qu'une fois, c'est Klaus. Mes rires, mes vrais rires, rares et chers, c'est toujours Klaus. La passion qui peut m'habiter, même pour quelques minutes, dans laquelle je transporte ceux qui la partagent avec moi, c'est encore Klaus.

Elizabeth a retrouvé un carton de déménagement entier. Enfin, retrouvé... C'est elle qui les avait cachées, alors elle savait forcément où chercher. Elle a insisté pour qu'on installe son ordinateur portable sur l'écran de la télévision, dans le salon, pour qu'on s'installe tous ensemble pour regarder les plus beaux instants de mon innocence.

Malheureusement, j'avais été la seule à désapprouver l'idée. La motion a donc été adoptée.

Le temps que je parte à la chasse aux cartes mémoires dans la chambre de Klaus et moi, ma cousine, assistée par Leif, a transformé le salon en salle de cinéma improvisée. Première grande surprise, le grand tapis entreposé dans la salle vide du manoir est venu tapisser le parquet entre le meuble de la télévision et le sofa. Les deux compères ont aussi étalé sur le sol à peu près tous les coussins de la maison, afin de faire un tapis plus que confortable. J'ose espérer que nos lits n'ont pas été défaits, sinon, c'est Quentin qui ne va pas être content.

Elizabeth a également fait revenir les deux fauteuils Chesterfield du bureau de mon père, situé dans la pièce d'à côté, de part et d'autre du divan du salon. Entre les espaces vides, deux guéridons qu'elle a piochés à droite à gauche pour déposer des verres, des tasses... Elle a vraiment pensé à tout.

Même ce à quoi je n'aurais jamais pensé.

Par exemple, Quentin a également « improvisé » quelques biscuits, cuits à la va-vite. Tout ce qu'il sort du four est excellent, mais vous apprendrez rapidement que le valet de mon père a toujours été très dur avec lui-même, ainsi que sa cuisine. Avec ceci, d'autres victuailles, majoritairement les restes que nous n'avons pas encore mangés la veille ou l'avant-veille : petits gâteaux, toast garnis... Nous avons aussi des bâtonnets de légumes, avec des vinaigrettes variées.

« À la va-vite » affirme Quentin, mon œil ! Je le vois bien qu'il s'est emballé tout seul depuis ce matin.

D'ailleurs, Charles nous a rejoints et il va passer l'après-midi avec nous, aux côtés de son mari, pendant que je vais subir mon enfance sur des films amateurs.

Une colocataire irascibleWhere stories live. Discover now