Chapter 40

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Le personnage d'Elia Ducarme a été pensé et conçu avec l'aide de Suskai0805, qui a remporté un challenge sur Instragram et qui méritait donc d'avoir son petit clin d'œil dans l'histoire. 

Sinon, il n'est pas encore trop tard pour découvrir vos challenges sur les « Contes de Noël d'un petit pull Enleyne. » N'hésitez pas à mettre une petite étoile pour soutenir mon travail, à commenter, même des bêtises, ce qui m'incite beaucoup à poursuivre. 

Bref, mon plus beau cadeau de Noël, c'est vous ! ♥


Nous prenons la peine de descendre l'escalier en douceur, nous serons pris en photo une fois en bas. Jamais je ne confesserai à voix haute que je suis, bien que nerveuse, parfaitement comblée. Tout ce que je désirais pour passer une bonne soirée est réuni : je n'ai pas eu le souci de l'organisation, ma jambe ne me fait pas souffrir en dépit du manque de morphine, j'ai autant d'attention et de respect que mon ego l'exige... et surtout, je ne suis pas seule pour descendre ces marches.

— Je vous ai déjà dit à quel point j'étais contente que vous soyez là, je glisse à mon compagnon.

— Je l'avais compris, lance Sherlock laconique. De temps en temps, vous savez vous montrer transparente. Vous ne conservez pas votre masque indéfiniment.

Tous ces yeux braqués sur nous m'empêchent un peu de rétorquer, je me force déjà à sourire à l'assemblée alors que nous sommes à mi-parcours. Cependant, je prends conscience que je ne suis pas la seule coqueluche de la soirée. Certes, nos clients ainsi que certains de nos employés attendaient enfin de pouvoir me rencontrer en chair et en os, après m'être cachée tout ce temps. Seulement, Sherlock possède sa propre notoriété qui suscite les messes basses de la plèbe qui nous contemple.

— On dirait que vous me volez la vedette, je le taquine.

— Je peux encore faire demi-tour, Hakan, me charrie-t-il.

Le premier flash se déclenche à l'intention de ma cousine qui sourit le plus naturellement du monde, je ne peux pas en dire autant de son cavalier qui se contente de regarder autour de lui, décontenancé.

— Elizabeth remplit naturellement son rôle de rose, dis-je doucement à mon accompagnateur du moment.

— Lestrade se sent forcé, remarque Sherlock amusé.

— Je ne comprends pas pourquoi il fait ça, je m'étonne. Quand bien même on lui aurait demandé. Je veux dire que... Je sais pas moi, ils ne peuvent pas demander à quelqu'un qui n'a personne qui l'attend le soir. Il est marié, il me semble.

— Ce n'est plus le cas, me confirme le détective. Et cela ne s'arrangera plus : il n'a conservé aucun souvenir de leur relation en dent de scie. Et, en toute honnêteté, j'ai toujours su qu'il voyait une autre personne en dehors de sa femme.

— Il se lancerait dans une autre histoire plus sérieuse avec cette tierce personne ?

— Plus que probable, affirme-t-il.

— Vous l'aimez bien, avouez-le.

Il ne me répond pas, se contentant d'observer le second couple à être photographié. Je vois à quel point mon jeune frère semble heureux avec Molly à son bras : ils discutent sans cesse. Déjà quand il était petit, le courant passait très bien entre eux. Nous aurions pu rester à ses côtés plus longtemps si je n'avais pas agi si bêtement.

Une colocataire irascibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant