Chapter 69

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Tant que nous restons dans le domaine de la fanfiction, je continuerai de dire que l'artisan exceptionnel qui compose les cannes de Hakan est monsieur Vanherck. Je verrai ensuite avec lui s'il apprécie cette publicité gratuite... ^^ 

D'ailleurs, si jamais vous voulez découvrir son travail merveilleux, alors n'hésitez pas à le suivre sur Facebook ou Instagram. Pierre Vanherck m'a mis des étoiles plein les yeux dès le premier jour où j'ai découvert son atelier.

D'avance, pardon pour les petites fautes qui peuvent traîner dans le texte, c'est un peu compliqué pour moi de faire à la fois vite ET bien. N'hésitez pas à mentionner ce que je dois corriger.

Enjoy !

Leur faire face est un problème que je ne voulais pas relever tout de suite. Je me voyais déjà en parler un peu plus tard, un matin, au petit déjeuner, alors que Quentin me servirait mon café, par exemple. Lancer l'information comme une bombe et là, fièrement, regarder les airs de ma cousine et Leif se transformer sous mes yeux.

Oui, j'aurais vraiment aimé faire comme cela. Juste eux, pas tout le monde. Car en cet instant présent, John a entendu, il sera certainement le premier à donner son avis, d'autant plus quand je vois son visage se fermer si rapidement. C'est fou, il est l'ami le plus fervent de mon colocataire depuis des années, pourtant il est toujours aussi transparent.

Il faut que je réagisse, que je rétorque la première. Que je sois froide, cinglante, inébranlable... Moi, en somme.

— Ce que Mycroft ne dit pas, c'est que c'est lui le responsable, fais-je comme si nous parlions d'une banalité qui, manifestement, ne l'est pour personne dans cette pièce.

— En quoi suis-je responsable ? S'offusque-t-il. Je ne vous ai pas braqué une arme sur la tempe, à ce que je sache.

— Mettre une branche de gui à l'endroit même où nous sommes forcés de passer pour nous rendre à la cuisine, cela revient identiquement à la même menace.

— Ne me poussez pas à bout, Selens, feule-t-il, vous pourriez regretter vos accusations.

Je suis sur le point de lui renvoyer sa bravade en pleine face quand Leif se glisse dans la conversation.

— Non, mais vous parlez d'un bisou ? Interroge-t-il plus Sherlock que moi. Ou d'un vrai baiser ?

— Leif, je le rappelle à l'ordre.

— Il y a une différence entre un petit bisou ridicule et un roulage de pelle, le défend Elizabeth sans la moindre élégance.

— Aurais-tu l'amabilité de parler autrement devant les enfants ? Je la soudoie en montrant Rosie des deux mains.

— C'est la petite que ça gêne, ou toi ? Me titille Lizzy avec un sourire malsain.

— Fous-moi la paix ! Je m'agace pour de bon en m'empourprant malgré moi.

— C'est donc bien du roulage de pelle, je me trompe ? Insiste-t-elle pour me faire rougir encore plus.

— Étouffe-toi avec un brownie, je la harpaille sans vergogne.

— Mais alors, se demande Rosie, ça y est ? Vous êtes amoureux ?

Je soupire longuement dans ma main, harassée. Bon sang, pourquoi les gens veulent toujours simplifier les choses ?

— Ce n'est pas si simple, j'essaye de lui expliquer doucement. Si tu allais demander à Quentin en cuisine ce que nous dînons ? Je suis sûre qu'il te laissera fouiner un peu les lieux, si tu es suffisamment polie et gentille. S'il te plaît...

Une colocataire irascibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant