Chapter 65

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Bonjour tout le monde ! ( MaureenDetiege pourra attester que, cette fois, j'ai salué ! ^^)

Encore une fois, mon chapter 65 était trop long. Toutefois, je n'ai pas pu me résoudre à le séparer en trois comme pour la fois précédente. Celui-ci sera donc composé d'une longue partie aujourd'hui et d'un chapter 65.5 lundi. Je vous assure que la longueur en vaut la peine, vous allez comprendre pourquoi ! ;)

Oui, je mets plein de points d'exclamation aujourd'hui ! Seulement, vous n'imaginez pas combien j'attendais de vous publier ce passage... Peut-être autant que vous l'attendiez, pour certain·e·s d'entre vous.

Navrée pour les erreurs de concordance des temps qui risquent de se produire souvent en début de texte, n'hésitez pas à les mentionner d'ailleurs. J'ai eu beaucoup de mal à conter les actions au passé dans un récit au présent. ^^

Autre info importante, je vais prendre quelques semaines de vacances. Je pensais me reposer deux semaines, mais comme je m'en vais (en principe) la semaine d'après, j'en prends trois. Je serai toujours là pour lire vos commentaires, pour répondre aux messages... Pour les personnes sur le serveur Discord, je serai là aussi en permanence, ne vous en faites pas. Simplement, je ne publierai plus avant mon retour officiel le lundi 24 août. J'ai besoin d'un peu de repos, pour mieux vous préparer la suite, bien sûr, mais aussi pour travailler sur d'autres futurs projets. 

Merci de votre compréhension en tous cas ! Je sais que j'ai un lectorat aussi compréhensif qu'exceptionnel ! :)

Bonne lecture ! 


Arrêtez de sourire avec une mine attendrie ! Vous imaginiez quoi, exactement ? Que mon réveil serait doux et serein, sur fond d'Edvard Grieg*, blottie contre mon colocataire qui, ouvrant les yeux, doucement, me demanderait d'une voix grave et sensuelle : « Bien dormi ? »

Vous êtes loin de la réalité, très loin même.

Mes déboires ont commencé peu de temps après m'être couchée. Je pense avoir somnolé au moins une bonne heure avant qu'une contrariété, au début infime, ne finisse par devenir un énorme problème.

Comme vous le savez déjà, je calme les douleurs de ma jambe de différentes façons : j'ai une canne pour m'appuyer les jours les moins glorieux de mon existence, je marche régulièrement pour entretenir toute la machinerie... Et j'use de morphine pour empêcher la douleur de me tenir à la gorge. Malheureusement, ce qu'a évoqué le docteur Whitesorrow lors de notre dernière entrevue se révèle exact : je développe une forme de dépendance. Je ne suis pas sou l'emprise de l'addiction : les symptômes ne correspondent pas. Toutefois, mon corps peut répondre au manque d'opiacée de façon physique, ce qui est vraiment désagréable.

« Désagréable » est un euphémisme, vous l'avez compris.

Puisque le réveillon de Noël s'annonçait festif, copieux et arrosé, ma dernière prise de morphine remontait à ce que j'ai pris pour effectuer le trajet en voiture. Cela m'a permis de m'accorder quelques verres de vin, sans pour autant en abuser. Cependant, chaque médaille possède un revers, vous devez le savoir...

Cette nuit, en boule sous la couette, j'ai subi quelques crispations dans la jambe meurtrie. Puis, cela s'est reproduit, sous forme de crampes régulières. Enfin, c'est une douleur vive et lancinante qui m'a rappelée à l'ordre... Mon corps ne réclamait plus, il suppliait que je prenne un cachet ou un patch. Après tout, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, dit-on.

Une colocataire irascibleWhere stories live. Discover now