Chapter 64

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Tiens, c'est vous ?

Qu'est-ce que vous attendez, au juste ? Oh.... Je vois ! L'ouverture des derniers cadeaux !

Avant cela, je tiens à préciser qu'avec un chouette serveur dédié à Wattpad, on a lancé un petit concours de rédaction d'OS. Si ça vous dit de tenter votre chance, n'hésitez pas à venir demander le lien (je galère un peu à les encoder, d'où le fait que je privilégie le contact par MP). Et rejoignez aussi le serveur du Ptit Pull Enleyne si ce n'est pas encore fait : je partage pas mal d'info sur ce que j'écris, sur vos théories sur la fin d'UCI et quelques surprises aussi ! 

Navrée, je vous torture trop...

Je ne vous fait pas patienter plus longtemps... Bonne lecture !


En disant cela, je regarde ma place assise et Sherlock en profite pour me caler une tasse de thé dans les mains. Je retiens une grimace provoquée par les crispations de ma prothèse. Moins de morphine, souffrance accrue. Tout va de pair dans ce bas monde ! Sauf mon cœur, peut-être... Non, mon humour ne s'améliore pas, j'en ai peur.

— Déplaisant, oui, remarque Mycroft, mais pas irrespectueux pour autant. Je me serai bien contenté de vos explications.

— Et il dit ça alors qu'il n'a pas encore découvert ce que vous lui offriez, s'interpose alors Sherlock. Attendez quand ce sera fait.

Pour toute réponse, je lui cale un coup de talon dans la cheville. Il émet un jappement à peine perceptible : le détective a à peine bougé.

— Moi, je rétorque à l'intention de l'aîné, je ne peux pas me contenter de simples explications. Après tout, c'est grâce à vous que je me tiens présente dans cette pièce, non ? Alors je vous dois une multitude de choses. Et cela, c'était bien l'une des moindres.

Alors, sans se faire prier plus longuement, Mycroft défait l'emballage. Je le vois me lancer de farouches regards, l'air de dire « C'est bien ce que je crois ? » Je lui donne donc confirmation d'un signe de tête.

— Pourquoi m'offrir une parure de lit ? Essaye-t-il de comprendre.

Vous, ne souriez pas ! Ce n'est pas pour faire d'allusion à ce qui se passe dans sa sphère sentimentale actuellement que j'ai fait cela. Bon, d'accord... Peut-être un peu quand même. Mais pas seulement !

— Ce n'est pas n'importe quelle parure de lit, Mycroft. Si vous n'avez jamais essayé les draps en satin avant, sachez que l'essayer peut être très jouissif. (je marque volontairement une pause et m'octroie de boire quelques gorgées de thé) Vous m'aviez un jour demandé, pour m'asticoter gratuitement, comment je pouvais dormir la nuit avec tout ce qui me tourmentait la journée...

— Ce à quoi vous avez répondu, complète-t-il pour me prouver qu'il s'en souvient, que vous prenez deux cachets de morphine et des draps en satin.

— Je ne pouvais pas vous délivrer de morphine, je conclus en haussant les épaules.

— Vous ne reculez devant aucun affront, dites-moi, constate-t-il en examinant mon cadeau, à présent bien visible.

— Aucun, je confirme froidement.

— Ce n'est pas une mauvaise idée, rit la mère des garçons de bon cœur. Au moins, ce n'est pas quelque chose d'inutile.

— En parlant de choses qui ne sont pas inutiles, commence alors Mycroft.

Il s'empare d'un paquet qui était sous le sapin et le présente à son frère. Celui-ci s'en empare, sous-pèse le poids, devant d'ailleurs le tenir à deux mains. Je le vois sourire avant même de déballer le cadeau : preuve qu'il a déjà compris ce qui se trouvait dedans.

Une colocataire irascibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant