We Are Bonnie And Clyde ( Part 4 : Begin Slowly )

4.21

Zack a décidé de se garer dans un espèce de parc, près d'une table en bois et qui surplombe l'océan. Il fait nuit et il y a tellement de nuage qu'on ne voit pas la lune, ce qui fait qu'on ne voit pas énormément l'océan non plus. Je suppose que c'est moins romantique que ce que Zack voulait, mais c'est sympa quand même. Il n'y personne autour de nous et tout est silencieux, de plus, il fait chaud dans la voiture et nous pouvons enfin manger.
Zack allume la veilleuse situé près du rétroviseurs central et je me penche un peu pour récupérer ce que nous allons manger. Une fois que nous sommes détachés, je lui tend son premier sandwich et dépose nos cornets de frites à côtés de nos gobelets, près du levier de vitesse et du frein à main. Je prend mon sandwich moi aussi, et je l'ouvre rapidement pour croquer dedans.

_ bon appétit.
_ oh, merci. Je répond la bouche pleine, à toi aussi.

Il sourit et croque à son tour dans son hamburger, bien plus gros que le mien. Ça fait du bien de manger.
Je me penche à nouveau pour récupérer deux serviettes en papier pour lui en passer une, voyant qu'il a de la sauce sur la joue. Je pouffe de rire pour me moquer ouvertement de lui et il doit regarder dans le rétroviseur pour s'essuyer, en riant lui aussi.

_ autre défaut : je suis incapable de manger proprement.
_ le peu de fois où nous avons mangé ensemble, tu a mangé très proprement donc, autre défaut : tu es incapable de manger un hamburger proprement.
_ pas faux.

Je bois une gorgée de soda et mange quelques frites. Puis, Zack rale en constatant que nous n'avons pas eut de petit pot de sauce et alors je comprend que quand il m'a dit qu'il ralait pour un rien, il ne m'avais pas menti.
Nous parlons de tout et de rien pendant notre repas. Il me demande comment ce sont déroulés mes cours durant les deux dernières semaines et je m'efforce de ne pas lui poser de question sur ce que lui a fait, car je lui ai promis. Tout ce qui entourr ce hengard à South Park est évité. Il ne m'en demande pas plus sur pourquoi je suis allé une première fois là bas.

_ et Violet va mieux ? Il me demande gentillement.
_ son copain l'a quitté, donc ... c'est compliqué mais elle s'en remet.
_ il l'a trompé ?
_ je ne crois pas. Enfin, je n'en sais rien. J'ai déjà eut quelques doutes sur lui, mais je n'ai jamais eut de preuve. Mais maintenant que je vois ce qu'il lui fait, je me dit qu'il est capable de tout.
_ quel genre de mec trompe sa copine ? Il grogne. Je ne comprendrai jamais.
_ il y en a qui sont incapable de rester fidèle.
_ autant quitter quelqu'un plutôt que de rester avec tout en allant voir ailleurs, ça me semble logique. Ça arrive de ne plus aimer quelqu'un qu'on a aimé, la preuve avec ton amie et son copain.
_ justement, il l'a peut être quitté au lieu de la tromper. C'est ce que je me dit pour me rassurer parce qu'elle, elle l'aime vraiment et qu'elle ne s'en remettrais pas si elle apprenais qu'il l'avait trompé.
_ les mecs sont vraiment des connards. Il dit en gardant la paille de son gobelet au bord de ses lèvres.

Je tourne la tête vers lui, légèrement amusé et en souriant, les sourcils haussés. À son tour, il me regarde.

_ pas les mecs comme moi, les autres mecs.

Je ris.
Nous avons terminé de manger, du moins ce qui étais le plat. Je mange tellement lentement que Zack a eut le temps de manger ses deux sandwich pendant que je mangé le mien. Il nous reste quelques frites et un peu de soda, mais surtout, il nous reste nos glaces.
Je les sort du sacs en cartons marrons et tend la sienne à Zack avec une petite cuillère en plastic. Il veille à bien mettre les petites cacahuètes au dessus du nappage et me demande si il veut que je fasse pareille avec la mienne.
Même après tout ce temps à mes pieds, les glaces sont encore parfaitement glacé.

_ j'ai une idée. Il dit. T'as ton portable ?
_ ouais.
_ j'ai le mien aussi.
_ waouh. Je ris.
_ attend, il ris aussi, tu as de la musique sur ton portable ?
_ bien sûr.
_ on pourrait chacun se faire découvrir nos chansons préférées et dire pourquoi on les aimes, ou ce qu'elles nous font ressentir.