*Chapitre 58*

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Je regarde mon oncle qui est blanc comme un drap, fixant la lettre qu'il m'a violemment prit des mains. Mes jambes n'ont aucune force, j'ai l'impression que le sol va s'écouler sous mes pieds. Je croyais en leur mensonge depuis ma plus tendre enfance, leur secret était sur quoi je m'étais basé toute ma vie. J'ai cru que mon père était mort depuis toutes ces années. Je n'ai plus rien sur quoi me reposer, tout vient de s'envoler en claquant des doigts. Je m'avance vers me comptoir et m'arrête juste devant l'homme que je voyais comme mon père.

"Il est en vie?" Il soupire ayant évidemment de la difficulté à en parler.

"Oui." Sa réponse est assistée du bruit des tranches de pain qui sortent de la machine parfaitement grillés.

"Il est là depuis combien de temps!" Des centaines de questions se bouscule dans mon esprit. "Qu'es qu'il a fait pour se retrouver en prison?"

"Amber!" Me coupe t'il avant que je le bombarde de me inquiétudes. "Je vais laisser ton père répondre à toutes les questions auxquelles tu veux entendre des réponses."

"Attend! Je vais le visiter?" Dis-je passant mes mains froides contre mon visage en chaleur intense vu la nouvelle.

"On en parlera ce soir avec ta mère."

Je soupire. C'est totalement impensable de sa part de ne rien m'expliquer quand je suis horriblement désorienter. Peut être qu'il attend que je reprenne mes esprits...

Je sors mon déjeuner du grille-pain et les installe dans une assiette. Je prends la confiture et commence à les tartiner.

"Pourquoi tu ne m'expliques pas maintenant?" Demandais-je beaucoup trop curieuse.

"Parce que je n'ai plus rien à te dire pour le moment." Je me retourne brusquement vers lui, lançant mon couteau dans l'évier.

"Tu dis n'importe quoi! Vous m'avez caché le fait que j'avais un père depuis si longtemps! Et maintenant tu n'as plus rien à me dire? Merde tu me lèves le coeur." Je prends mon assiette et m'avance vers les escaliers, insultée.

"Amber ne me parle pas sur ce ton!" Ajoute t'il se levant de son siège.

"Je vais te parler sur le ton de voix que j'en ai envie!" Je monte les marches très rapidement et entre dans ma chambre claquant la porte derrière moi.

Je remarque que mon lit est vide. Harry est partit. Je ferme durement les yeux ne croyant pas à se que je viens d'apprendre. Je place mon déjeuner sur mon matelas et me place devant mon long miroir où je peux voir ma silhouette entière.

Je n'arrive pas à croire se qu'il m'ont cachés. Je m'approche de mon reflet et passe délicatement mes longs doigts élancés sur mon visage. Ils m'ont dit qu'ils étaient morts dans un tragique accident de voiture. Je l'ai cru, comment ne pas croire ceux qui vous démontre autant d'amour que le fessait ma tante et mon oncle. Si mon père est en vie, où est ma mère? Elle pourrait être n'importe où si mon père est en prison! Comment s'est t'il rendu à un fait d'aller en prison? Quel crime à t'il commit?

Je regarde mon reflet dans le miroir terrifiée. Je suis peut être la fille d'un tueur. D'un violeur. D'un malade mentale. Seigneur...

Je secoue la tête chassant toutes les idées noires qui s'installe dans ma tête. Je refuse d'en voir plus. Je m'approche de mon garde-robe et en sors mon uniforme de travail. On est Samedi et je dois bientôt me rendre au boulôt. J'enfile mon chandail serré bleu marine et mon jeans avant de replacer mes cheveux sur mes épaules et de sortir de ma chambre en furit.

Quand je passe dans le corridor, la porte de Liam s'ouvre, mais je l'ignore et continu mon chemin.

"Amber?" Je fronce les sourcils et ne m'arrête pas. "Amber!" Je me retourne vers lui.

"Quoi?" Dis-je sèchement.

"Qu'es que t'a à me répondre comme sa?" Je soupire.

"Tu savais que mon père est en vie?" Il s'étonne et devient silencieux en moins de deux secondes. "Et merde tu le savais!" Je lui tourne le dos et descend les escaliers à une vitesse allucinante. Je mets mes bottes et mon manteau avant de sortir sans dire au revoir à qui que se soit.

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Je termine mon premier quart de travail à l'ordinateur et décide d'aller prendre ma pause à l'extérieur, seulement pour prendre de l'air frais. Je m'installe dos contre le mur de brique de l'établissement auquel je travaille et regarde les voitures qui passent sur la rue.

Puis, j'aperçois l'Impala d'Harry qui tourne dans le stationnement de la bibliothèque. Je soupire, laissant une légère petite fumée sortir de ma bouche. Je place mon capuchon au dessus de ma chevelure foncée le voyant sortir de sa voiture.

Il s'approche de moi et incline la tête. "J'ai décidé de te rendre une petite visite." Je relève la tête vers lui. "Alors..." Il sort un paquet de cigarette de sa poche et en prend une. Il s'apprête à l'insérer dans son manteau.

"Tu m'en passe une?" Harry me regarde fronçant les sourcils.

"Quoi?" Demande t'il secouant la tête et en rangeant son paquet. "Arrête de niaiser."

"Sérieusement Harry j'eu une!"

"Ta gueule. Je te laisse pas toucher à sa."

"S'il te plait."

"Non." Je soupire me pinçant durement les lèvres.

Puis, un long silence se place entre nous. Nous n'avions rien à se dire, surtout que je lui en voulais de ne pas m'avoir donné de cigarette.

"Qu'es qui ne va pas?" Je secoue la tête.

"Je vais très bien."

"Joue pas à ce jeux là Amber." Je croise son regard émeraude qui semble énervé.

"Je t'ai dis que je n'ai rien!"

"Alors je dirais que je ne crois pas un foutu mot qui sort de ta bouche en ce moment." Je relève la tête vers lui et plonge mes yeux foncés dans les siens. Il place ses mains dans les poches de son manteaux et incline la tête attendant que je parle.

"Ce matin, j'ai trouvée un lettre dans la cuisine et c'était un lettre de mon père." Il semble surprit. "Il est en prison." Il avale difficilement sa salive.

"Es que sa va?" Me demande t'il voyant que je suis toujours sous le choc.

"J'imagine." Il relève un sourcil ne croyant pas à ma réponse. "J'ai peur." Il s'approche de moi et place sa grande main contre ma joue froide.

"De quoi?"

"Il est quelqu'un Harry!" Il inspire fortement. "Je n'avais pas d'image de se qu'étais un père! Je n'en voyais pas l'importance! Mais maintenant, il a un nom! Il est quelqu'un." Je relève vers le ciel, les larmes aux yeux. "Je ne sais plus quoi penser. je ne sais plus sur qui compter."

"Sur moi." Je baisse mon regard vers lui. "Tu peux compter sur moi."

"Et qu'es qui me dit que tu ne me cache pas de secrets comme eux?"

"Je ne te caches rien."

"Promet le." Il me fit un demi sourire et approche son visage de moi avant de souder nos lèvres. Je sens encore cette petite flamme dans mon ventre, celle qui est là chaque fois que nos corps s'entrechoquent.

Il place son front contre le miens, prenant une grande inpiration.

"Je te le promets."

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