*Chapitre 70*

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-Amber-

J'enfile délicatement mes petits pieds dans mes bottes de cuir noires et termine d'attacher mon manteau en prenant la précosion de placer mes cheveux vers l'arrière. Je pousse la porte de la salle des employés, regardant les gens qui sortaient eux aussi de la bibliothèque, leur livre à la main.

Je sens une force m'aggriper par le bras. Surprise, je me retourne brusquement et soupire voyant une personne tout à fait normal. Suzan est placée devant moi et me tend discrètement un billet.

"Ta paye." J'hoche la tête et lui souris timidement avant de lui prendre l'argent qu'elle me donne et de le glisser dans la poche arrière de mon jeans.

"Merci beaucoup." Elle avale sa salive.

"J'ai très apprécié que tu réussisses à reprendre le contrôle de la salle tantôt." Elle garde son air stricte et sombre, mais avec une certaine gentillesse dans sa voix rauque.

"J'ai fais se que j'avais à faire." Je la salue avec un signe de tête. "Bonne soirée." Je lui tourne le dos et sors de l'établissement.

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Je m'installe à table, suivit de toute ma famille. Nous restons en silence, se regardant dans le blanc des yeux. Aucun d'entre nous n'avait quelque chose à dire ou à partager. Je mange tranquillement ma soupe brûlante contre mon palais, tandis que mon oncle racle sa gorge.

"Nous allons partir vers 8h, es que tu seras prêt d'ici là?" Ajoute l'exemple masculin de la maison.

"Oui." Je fronce les sourcils et regarde mon frère.

"Où vous allez?" Dis-je aspirant bruillament le liquide dans ma cuillière.

"Chasser." Je roule les yeux.

"Entre hommes, comme d'habitude."

"Amber, ton jour arrivera." Lance ma tante buvant une gorgée d'eau.

"J'en ai pas l'impression."

"Attends, sa va venir." Ajoute l'homme à ma droite.

"J'en ai assez d'attendre! Vous me disiez la même phrase quand j'avais huit ans et vous la direz encore quand j'en aurai vingt-neuf. Je sais très bien que je ne viendrai jamais. Sa me dégoûte que vous croyiez que je ne me rends pas compte de vos mensonges." Je me lève poussant ma chaise et attrape mon bol chaud, pour ensuite me diriger vers ma chambre.

"Pourquoi les discutions se terminent toujours comme sa Amber?" Lance mon oncle levant le ton de sa voix pour que je le perçoive.

"Peut être parce que vous n'avez pas confiance en moi." Je monte les escaliers à un rythme rapide et ferme la porte de ma chambre.

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Ils croient vraiment que je vais me laisser faire, ils ont totalement tord. J'en ai assez de me faire dire quoi faire et je suis décidée à les suivre et de savoir se qu'ils font réellement de ses soirées de chasse entre père et fils.

Je lance un dernier regard à ma silhouette à travers mon long miroir et hoche la tête, satisfaite de mon apparence qui sera impossible à détecter à l'extérieur.

J'attends impatiemment l'instant où mon horloge indiquera 8h précisément. Dès que l'éguille s'arrête sur le chiffre attendu, j'ouvre silencieusement la porte de ma chambre et me faufile dans le corridor. Je passe rapidement devant la chambre de mes parents et perçois une certaine lumière provenant de la table de chevet. Je me déplace légèrement pour voir ma tante, allongée sur son matelas, un gros roman dans ses mains. Elle lit, c'est parfait pour que je puisse descendre dans me faire voir.

HUNTERWhere stories live. Discover now