*Chapitre 96*

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Le ciel grisonnant, j'observe le paysage, maladroitement installé sur les marches de béton placées devant mon appartement. Mon trousseau de clée dans les mains, je suis incapable de prendre une décision. Je lance l'objet d'une main à l'autre attendant un signe, je sais qu'il ne viendra jamais mais j'essais de croire que quelqu'un m'aime. C'est une terrible température pour la veille de Noël. On espère toujours voir tomber une belle neige soyeuse sous un ciel complètement clair, disons qu'on est totalement à l'opposé. Une sorte de pluie se transformant parfois en flocons flottent dans l'air un peu comme du polen au début du printemps.

Je baisse la tête vers mes souliers marrons aux bouts pointus et me mets à tapoter nerveusement du pied. Sans me poser plus de question, je me relève, le cou me picotant, je remonte ma fermeture éclaire. J'embarque dans ma voiture, inserrant la clée dans la serrure, je donne ensuite une petite tape amicale sur le coffre à gang. J'ignore si c'est la bonne décision, mais j'ai l'impression que si je ne le fais pas, je resterais avec ce poid sur ma conscience. Je ne m'imagine pas être plus éritable que je ne le suis déjà depuis le temps que je ne parle plus à Amber. Tout m'érite, tout me tombe sur le nerfs à un tel point que je prends plusieurs moyens pour rester en contrôle de mon corps sinon sa pourrait dégénerer sans que je le veuille réellement. Je dois faire se que j'ai à faire.

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Je referme la porte qui était auparavant scintillante avant la neige qui l'a salisse. Je marche vers la petite boutique qui se tient à l'autre bout de la rue, les mains dans les poches, j'observe les passants par en-dessous. Mes cheveux son légèrement humides, je peux sentir la brume autours de moi. Une mince fumée sort de mon nez par la température, comme la plupart des gens qui marchent avec leur parapluie aux alentours.

J'entre dans le petit magasin, j'utilise le therme petit puisque c'est le mot parfait pour décrire cet endroit. Nous sommes maximum une dizaine à pouvoir entrer sinon nous allons nous bousculez et faire tomber les objets artisanaux qui se tiennent sur des étagères. Je m'avance vers un rangement sous réfrégération pour des choses très particulières, exactement se que je recherche.

"Es que je peux vous aidez?" Demande une voix féminine près de moi. Je me retourne vers elle pour voir une employé en uniforme, ses cheveux chatains remonter par une queue de cheval.

"Je suis juste venu pour les fleurs." Elle hoche la tête et me pointe la variété qui se trouve devant nous.

"Es que vous avez une préférence." Je rammène mon visage vers le réfrégateur et incline la tête.

"Celle là." Je lui pointe une fleur rouge magnifique. Elle ouvre la porte grand et attrape celle que je voulais avant de me l'a montrer.

"Celle-ci?" J'hoche la tête et fais quelque pas derrière pour me diriger vers la caisse. "Es que vous la voulez dans un paquet cadeau?" J'hausse les épaules.

"Es que c'est beau?" Elle sourit et sors un papier transparant et commence à embaler le cadeau.

"Elle devrait l'adorer." Je la regarde quelques instants et souris.

"Merci." Elle termine l'embalage et me le tend tandis qu'à mon tour, je lui donne un billet de dix.

"Je vous redonne vôtre monnaie." Je me recule, la fleur en main et lui fais un signe de main.

"Passez une bonne fin de journée."

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Je suis allé porter le cadeau pour Amber il y a quelques temps déjà. J'ai attendu près de sa fenêtre durant plusieurs minutes avant que sa tante lui demande de venir l'aider. Je me suis ensuite glissé à l'intérieur pour la placer sur son lit, sans message, sans trace de mon prénom. Je sais très bien qu'elle découvra que sa vient de moi mais je préfaire garder cette fleur secrète, pour ne pas rompre mon entente avec son oncle.

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