*Chapitre 8*

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Mes yeux engourdient s'ouvrent difficilement. Le soleil frappe violamment à travers la fenêtre de ma chambre. Je ne peux m'empêcher de grogner et placer les couvertures sur le dessus de ma tête, m'aidant à retrouver une certaine obscuritée. Mais, un rappel me saute à l'esprit. J'ai prévue de sortir pour essayer de me trouver un boulot que je pourrai faire entre mes études et qui pourrait entrer dans mon horaire. Je bondis hors du lit et m'installe devant mon long mirroir. Un chignon tout détruit se tient encore sur ma tête. Un short de nuit recouvert de coeur et une camisole une taille plus grande que la mienne en cachemire. Je passe une main fatiguée dans mon visage avant de sortir de ma chambre. Mes pieds trennent sur le placher du corridor. Je descend rapidement les escaliers et me rend à la cuisine. J'ouvre le réfrégérateur et laisse la porte grande ouverte. Je me tiens devant la nourriture. Je soupire. J'attrape les oeux et le jus d'orange.

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Je laisse glisser mon déjeuner dans mon assiette bien remplie. Liam descend paresseusement les escaliers. "Et merde. Sa sent bon. Qu'es que tu fais?" Me demande t'il. Il s'assoit au comptoir face à moi. Il portait un jogging gris et un chandail blanc troué.

"Des oeufs." Je me verse un verre de vitamine C.

"J'en veux aussi." Il accote ses coudes contre le morceaux de marbre et gratte le début de barbe qui pousse sur son visage mature.

"Non." Je place mon verre à ma place, à sa gauche. "J'ai terminée de toute façon." Je ferme le feu.

"Je te donne dix dollars." Je lève les sourcils et lui pointe, avec mon index, la boite.

"Un ou deux?" Il me sourit, satisfait.

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J'attrape mon sac à main et ouvre la porte.

"Amber où vas-tu?" Demande ma tante montant les escaliers avec un panier remplit de vêtements.

"Je sors." Elle fronce les sourcils.

"Je l'avais déduis. Mais où?" Elle me sourit gentilement.

"Je vais en ville, essayer de me trouver un boulot. J'ai vraiment besoins d'argent." Je prends ma clef qui était sur la tablette habituelle.

"Non, tu ne prends pas ta voiture." Grogne t'elle.

"Pourquoi?" Lui demandais-je intriguée.

"La ville n'est qu'à une vingtaine de minutes d'ici." Elle continue de monter les escaliers. "Attrape un parapluie, il annonce de grosses probabilitées d'averses cette après-midi." Je soupire et dépose ma clé.

"Pas besoins." Je mets un pied dehors.

"Bonne journée!" Je roule les yeux et sors de la maison.

"À toi aussi..."

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Il y avait beaucoup de gens dans les rues. Je suis seule entre toutes ses personnes et j'essais de me faufiler dans la foule. Plusieurs petites boutiques collées les unes aux autres étaient de chaques côtés. Certains vendeurs se tenaient devant leur boutique et essayaient de vendre quelques produits à prix réduit. Je cherche dans les vitres des affiches montrant qu'ils cherchent des employés.

La température est parfaite. L'automne est ma saison favorite. Le temps est si merveilleux et si doux. Le vent est frais mais le soleil brille et nous réchauffe. Une légère petite fumée blanche claire sort de mes narines quand je soupire. Je cache mes mains froides dans les poches de mon manteau beige soyeux. Je regarde mes pieds camouflés dans mes bottes bourgognes, tout en jettant quelques regards devant moi.

Sa fait plus de deux heures que je marche dans le coin, j'ai apperçus quelques magasins qui pourraient m'engagée. Je vais travailler mon CV ce soir pour qu'il soit bien remplis. Mais, pour le moment, mon nez et mes joues commencent tranquillement à me pétiller. Je croise sur mon chemin de retour, une boutique que j'adore. Elle vend plusieurs beaux vêtements. Pendant que tu magasines des morceaux chez eux, les employés se promènent entre les allées et offrent aux clients quelques bouchées faitent maison. Je n'ai aucunement le budget de m'acheter un repas. Je vais donc allée regarder les vêtements et j'aurai mon diner gratuit.

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Sa fessait plus de trente minutes que je marchais dans les rangées. Je m'approche de la grande vitre qui se tenait devant le magasin. Ma bouche s'ouvre. Ma tante avait raison! Les gens courent dans tout les sens et se rendent à leur voiture. Une pluie battante tombe sur nous. Je soupire fortement et passe ma main contre mon visage désespéré. Merde. Je me tourne dos à la fenêtre, une forte pluie comme celle-ci ne dure pas une éternitée, je resterai ici un moment et je retournerai chez moi ensuite.

Je m'avance vers le mur de bijoux. Je les regarde les uns après les autres et puis, je tombe sur une hirondelle. Un léger sourire se place contre mes lèvres. Je me place sur la pointe des pieds et le prends. Je le place dans la paume de ma main pour bien voir tout les minuscules détails. Il est magnifique. Le collier ne contient aucuns brillants, il est très simple. Une chaine courte en argent et au bout se tient une belle hirondelle en pleins vol. Je ne peux m'empêcher de la prendre et de me rendre à la caisse. La dame me sourit. Je place mon collier sur le comptoir. Je me retourne vers la fenêtre, il pleut encore énormément. Je tends le montant précis à la dame. Liam m'avait donné un dix dollar ce matin et il me restait un vingt dollar d'hier. Je suis juste.

Mon téléphone vibre. Je le prends et regarde l'écran de mon téléphone.

(Amber revient! Sa fait très longtemps que tu es partie!)

Je soupire.

(Okay)

J'ouvre la porte du magasin laissant un bruit de clochette résonner dans la boutique. Je place mon capuchon au dessus de mes cheveux et sors. Je tiens fermement mon petit sac entre mes mains. Je suis toujours protégée à cause du toit qui se tient au dessus de ma tête. J'ouvre mon sac et installe immédiatement le collier à mon cou. Je jette l'embalage. J'inspire et me met à courir en direction de chez moi. Plus personnes ne sont dans les rues, s'est désert. Les marchands rangent leurs choses à toute vitesse et entrent dans leur boutique.

Je cours sans arrêt jusqu'à se que j'entende les crissements d'une voiture derrière moi. Je ne veux en aucun cas avoir l'air perdue, je m'arrête donc de courir. La pluie battante frappait violamment mon capuchon et mes épaules recouvertes. Les crissements sont de plus en plus près. Ils sont juste à côté de moi. Je retourne mon visage vers la voiture.

Une Impala '67.

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