HUNTER

*Chapitre 54*

Je suis allongée sur mon lit, totalement hors de moi, repensant à mon corps faible qui entrait chez moi il y a moins de dix minutes. Ma mère me posait des dizaines de questions mais j'étais incapable de lui répondre. Elle essayait de comprendre la raison de mes larmes en questionnant Liam mais celui-ci n'a jamais ouvert la bouche. Il se tenait derrière moi, sa main délicatement placée dans le bas de mon dos pour me rassurer et me dire qu'il était là et qu'il me suportait. J'ai seulement croisée le regard de ma mère qui me suppliait, presque à genoux de savoir pourquoi je pleurais à ce point.

Maintenant, je suis placée dos contre mon matelas, essayant de fixer mon plafond mais ma vue est trop flou à cause des gouttes d'eaux salées dans mes yeux que je ne peux voir quoi que se soit. Je me retiens pour ne pas hurler de désespoir. C'est la première fois que je ressens cette horrible douleur dans ma poitrine, comme si on s'amusait à le poignarder sans arrêt. Le sentiment minuscule que j'avais pour lui au départ s'est transformer en un sentiment qui es devenu comme une drogue.

Les larmes coulent à flot sur mon visage et tombent avant de s'étamper contre la couverture de mon oreiller. Je ne peux rien voir d'autre que ses deux iris émeraudes dans ma tête...

-Harry-

Je fixe la route légèrement éclairée par les lampadaires de chaque côtés du chemin. Je suis incapable de penser à autre chose. Amber obsède totalement mes pensées et se que je viens d'apprendre me perturbe au plus haut point.

Je n'aurais jamais cru qu'elle aurait pu développé quelque chose pour moi aussi facilement et je n'aurais jamais pu imaginer que je ressentirais la même chose pour elle.

Je frappe violemment le volant de ma voiture. "Fuck!" Quelques minutes plus tard, je tourne vivement dans le stationnement de Louis fessant grincer les
pneus contre les roches du cimen. Je descend de mon Impala et donne trois coup à la porte de sa maison attendant impatiemment qu'il m'ouvre.

Quand son corps se place devant moi, je le bouscule pour entrer dans son environnement habituel. Celui-ci s'assoit confortablement sur son canapé tandis que je fais les cent pas devant sa table basse qui est recouverte de bouteilles de bières vides.

Un silence lourd se tient entre nous jusqu'à se que je prenne la parole d'un ton dégouter. "Louis, elle m'aime."

Sachant très bien de quoi je parle, il sourit de toutes ses dents, d'un air satisfait. "Mais c'est enfin une bonne nouvelle sa Harry!" Je secoue la tête tendant mes bras tendus en arc derrière ma tête.

"Non! Se l'es pas! Je suis partis merde, je l'ai laissé là sans rien dire!" Lui dis-je à voix haute totalement hors de moi.

"T'a fais quoi?" Lance t'il se levant brusquement d'un air contrarié.

Je soupire sèchement m'arrêtant et le regardant, la mine basse. "J'ai paniqué quand elle m'a dit sa et..." Je me mord durement la lèvre avant de continuer. "Je ne croyais pas que j'allais avoir quelque chose pour elle aussi." Dis-je d'un ton bas, presque un chuchotement.

Il prit une grande respiration avant de plonger son regard agressif dans le mien. " Tu savais se que tu avais à faire Styles! Et toi tu fourres tout en l'air parce que tu es tombé amoureux d'elle Merde!" Cri t'il sur moi sans réellement réfléchir.

"Et tu crois que sa se décide comme sa!" Criais-je à mon tour voulant me défendre.

"Mais tu sais qu'on va tout de même continuer le plan?" Ajoute t'il un sourire malin au coin de sa bouche.

Je sens la colère et la vengeance s'emparer de mon corps comme si on venait de lancer une allumette en feu dans un flaque d'essance, sa se propage à une vitesse ahurisante. "Si tu oses poser tes sales pattes sur elle!" Dis-je m'approchant de lui pour l'intimider.

"Tu sais très bien se qu'elle nous a fait Harry! On doit se vanger!"

"Plus maintenant"

Je lui lance un regard horrible avant de le bousculer et de sortir de chez lui en claquant la porte principale.

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Je reste dos contre cet établissement froid à regarder les phares des voitures éluminée les routes. J'amène calmement ma cigarette à ma bouche pour en prendre un souffle. Je suis incapable d'effacer la tristesse dans ma poitrine, se qui veut dire que se n'est pas moi qui ressens ceci, mais bien Amber. Quand je suis incapable d'apaiser un certain sentiment en moi, par exemple la tristesse ou le bonheur, c'est parce qu'Amber le ressens et que mon âme m'oblige à le ressentir aussi pour son bien. Même le soulagement de la cigarette de ne peux apaiser ce sentiment lourd.

J'embarque dans ma voiture et roule plusieurs minutes avant de m'arrêter devant une maison. Toujours inquiet et malhalaise, je m'avance sur le terrain recouvert de gazon et monte facilement sur la clôture de bois avant de continuer mon chemin sur le toit et de le terminer en relevant la fenêtre.

J'entre dans sa chambre, silencieusement. Je m'installe dans le coin de la pièce, croisant les bras contre mon torse. Elle dormait paisiblement, son corps à peine recouvert d'une mince couverture de laine. Je la regarde doucement l'imaginant dans ses rêves. Je suis devenu si calme en seulement quelque secondes.

C'est définitif, si quelqu'un ose la toucher, je leur en empêcherai. Elle est mienne.

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